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La cyber vengeance a le vent en poupe !

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Depuis 2008, la société Santa Cruise, basée à Séoul en Corée du Sud, blanchit le Net à la demande de ses clients et fait disparaître des dossiers compromettants tels que des vidéos pornos…

La mission première de Santa Cruise était de gommer de la toile les rumeurs malveillantes sur les célébrités ou les compagnies. Mais la Corée du Sud moderne et avant-gardiste concernant la haute technologie, est plutôt en retard et machiste à l’égard des femmes. Aussi, beaucoup d’hommes en colère suite à une rupture ou simplement dont l’envie est de faire le buzz, n’hésitent pas à poster sur internet des photos et vidéos de leurs ébats.

Tony Kim travaille dans la société depuis 6 ans. Son travail consiste à chasser d’internet des contenus porno diffusés sans l’autorisation de toutes les personnes visibles à l’image. « Au début, j’étais très mal de devoir regarder des vidéos comme ça toute la journée, dit-il. Mais maintenant, j’ai l’habitude et je ne ressens rien. C’est juste un boulot ».

2 % des Américains utilisateurs d’internet en auraient été victimes

La « vengeance porno » est planétaire. Pas moins de 2 % des Américains utilisateurs d’internet en auraient été victimes, selon une étude. Les géants des réseaux sociaux, comme Facebook ont déployé des contre-mesures. « Nous surveillons 24 h/24 des sites porno, des réseaux P2P, les réseaux sociaux, car de telles vidéos peuvent apparaître à tout moment, plusieurs fois, pendant des années », déclare le PDG de Santa Cruise, kim Ho-Jin.

En Corée du Sud, 7 325 demandes de retrait de vidéos intimes ont été effectuées en 2016, soit sept fois plus qu’il y a quatre ans, selon les statistiques officielles. Parmi elles, les images volées appelées molka, prises par des caméras de voyeurs dans les cabines d’essayage ou les toilettes publiques.

Kim Kardashian, malgré les retraits réitérés de ses vidéos sur Internet, utilise toujours sa plastique avantageuse pour les événements people.

Certains manipulent des contenus pornographiques en y collant des portraits de femmes de leur connaissance. « La plupart des auteurs sont des adolescents ou de jeunes hommes qui veulent voir des filles populaires et jolies, hors de leur portée, abusées et humiliées en ligne », ajoute M. Kim.

Environ 140 femmes souscrivent chaque mois aux services de Santa Cruise, selon son PDG. La société compte aussi parmi ses clients de rares hommes qui ont posté leurs vidéos par erreur ou qui regrettent de s’être livrés à « la pornographie de vengeance ».

« On a beau retirer ces vidéos plein de fois, il est quasi impossible de les faire disparaître complètement », dit M. Kim. L’abonnement mensuel aux services de Santa Cruise coûte deux millions de wons (1 480 euros), soit le salaire moyen de près de deux tiers des Sud-Coréens, justifiés selon son PDG par le coût de la surveillance en continu.

Il peut être amusant et excitant de se filmer avec sa/son ou ses partenaires lors d’un ébat. Néanmoins, les relations et les gens évoluent et personne ne peut vous prédire que vous ne serez pas victime de chantage et d’une diffusion des images de votre intimité dans le futur. Pour éviter ce genre de situation scabreuse, réfléchissez y à deux fois, avant de faire votre propre sextape.

Il y a dix ans, la sextape de Kim Kardashian et de Ray J propulsait la future femme de Kanye West au rang de princesse internationale des people !

Paris Hilton a elle aussi surfé sur la vague du succès, grâce à la diffusion de sa sextape en 2004, One night in Paris.

Ancienne actrice de X des années 80, reconvertie dans le journalisme et éditrice de sites Internet X. Sous pseudonyme dans un souci de discrétion, mais toujours bien informée des dessous du milieu.

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