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Vous reprendrez bien de la tarte aux poils !

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Les seventies ! Une époque où les femmes n’étaient pas assujetties à la dictature du « ticket de métro », ou du modèle « fillette ». Depuis 2014, grâce aux déclarations d’actrices américaines telles que Gwyneth Paltrow, la mode du « velu » revient sur le devant de l’avant-scène.

C’est bien connu, c’est toujours la dernière qui a parlé qui a raison, et c’est d’autant plus vrai chez nos amis people, toujours prescriptrices auprès de la jeune génération, entendez par là, les jeunes adultes qui passent leurs après-midi écroulées devant de lobotomisantes (oui enfin le plus gros du travail est déjà fait) émissions de télé-réalité, plutôt que de développer une « culture générale » qui pourrait leur servir un jour.

Mais revenons-en à nos moutons. Nous la citions plus haut, l’actrice américaine Gwyneth Paltrow répondait lors d’une interview à The Ellen DeGeneres Show (eh oui, vous avez bien lu, c’est tout de même beau de le reconnaître), que sa toison pubienne surfait sur la vibe seventies, bref du touffu, du dru. Sa collègue et néanmoins amie Cameron Diaz, écrivait dans son premier livre The Body Book : « Soyons honnêtes, comme toutes les autres parties de votre corps, les grandes lèvres ne sont pas immunisées contre le phénomène de gravité, continue l’actrice. […] L’idée que le sexe féminin est plus joli entièrement rasé est très récente. Toutes les modes passent. Ce duvet préserve votre intimité et intriguera votre amant. Dans 20 ans, vous présenterez toujours votre pubis à votre homme comme un cadeau à déballer. Les poils ajoutent du mystère ». Conclusion, mesdames laissez vos moules en liberté. À la limite, laissez-nous faire, on défrichera avec les dents.

Je suis d’accord avec ces actrices, et je suis bien le premier à ne pas en revenir (malgré le fait que je n’y sois jamais allé), moi qui ai longtemps préféré un minou épilé à une « Tinder surprise » velue. Car sacrebleu, rappelons-nous de nos origines ! Vous croyez franchement que nos compagnes de l’époque préhistorique s’épilaient le dindon à l’aide d’un silex ? Messieurs retrouvez votre instinct de chasseur-pêcheur-cueilleur de l’époque ! Jouez les archéologues dans les petites culottes de fine dentelle de vos moitiés et effectuez des fouilles pour trouver au milieu d’une toison à pourfendre au taille-haie, enfin le calice de vos fantasmes. Jouez-la donc Indiana Jones de la composteuse et lancez-vous à la recherche du clito perdu. Et il va falloir vous armer de patience ! Car désormais avec le retour de la toison en « roue libre », vous devrez utiliser tout votre arsenal : doigts, dents, souffle, avant de réussir à titiller le bac à légumes de vos chères et tendres. Je déconseille d’ailleurs la pratique après une soirée de beuverie, le risque de s’endormir dans « le vestibule » étant trop élevé dans les probabilités.

Ah qu’il est seyant le poil ! Toutes les starlettes actuelles s’en font les muses, car après les deux Américaines susnommées, ce sont Lady Gaga à la une du magazine Candy et Kate Moss dans Playboy, qui exhibent leurs pileux minous. La marque American Apparel (qui a défrayé la chronique avec ses sulfureuses campagnes de communication) a une fois de plus fait le buzz en habillant la vitrine de son magasin de New York (avant la fermeture « physique » de l’enseigne que l’on ne trouve plus qu’en ligne via son e-shop) avec des mannequins affublés de poils pubiens dépassant largement des dessous exposés. Pour une marque, me direz-vous, qui a eu pour égérie l’actrice X Faye Reagan (sous son vrai prénom Jillian) ne pouvait qu’aller droit dans le mur, se livrant elle-même à la vindicte d’une population aux mœurs toujours ancrés dans un catholicisme d’un plus pur XIXe siècle.

Mais parlons peu, parlons bien ! Le poil est de retour et c’en est bientôt fini du diktat imposé par ces actrices porno, qui se la jouent teen ou jeunette, pour exciter la lubricité de mâles pervers et dévoyés. Enfin la mode des décennies 70 et 80, à laquelle des actrices telles que Catherine Ringer ou la Cicciolina ont donné ses lettres de noblesse, reprend sa place sur le devant de la scène. Certes, pas encore number one sur le podium, on lui souhaite tout de même d’accéder aux premières marches.

Pigiste globe-trotter, essentiellement pour la presse américaine.

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