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Un Paris manga chaud !

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Alors que le salon ouvrait ses portes le mois dernier pour deux jours, si nous revenions un peu sur le phénomène cosplay directement importé du Japon et qui nous fout quand même une sacrée gaule… C’est qu’elles sont hot les petites cosplay girls !

C’est reparti pour un tour ! Comme chaque année pour deux jours, le Japon a débarqué à Paris, les 3 et 4  février derniers. Le Parc des expositions de la porte de Versailles a de nouveau été pris d’assaut, par geeks, nerds, nolife et consorts, pétés de jeux en ligne et engoncés dans leurs armures faites de bric et de broc pour voir si, quelque part, ils ne seraient pas l’un des Chevaliers du Zodiaque. Et, même s’ils attaquent déjà le sable, ils n’ont pas fini de ramer.

Mais voilà c’est la mode, la tendance, bref, le fun japonais. Parce que là-bas elles étaient nombreuses à se fringuer comme leurs héroïnes d’animes, manga, tokusatsu [Bioman ou X-or]. De la petite écolière en jupons à la soubrette d’He is my master [existe aussi en version brutal pour les SM], en passant par Sailor Moon et autres personnages de Game of Throne.

Lâche ta manette et prend-la en levrette !

Et, comme à chaque fois, ça a été un défilé permanent entre les différents stands, de minettes en jupettes modèle ras la touffe, voire en string et cuissardes. Les boutonneux qui ont investi le salon on dû avoir du mal à débander, je vous en fiche mon billet. Quand je pense que ces glands seraient capables de plus s’intéresser au dernier modèle de console sortie des usines qu’à elles, j’en perdrai un œil.

Pour votre culture historique personnelle, cette « mode » n’est absolument pas née chez nos amis nippons, mais chez les Américains et croyez-moi, ça ne date pas d’hier ! Car le premier cosplayer fut Forrest J. Ackerman dit M. Science Fiction et sa première apparition remonte à 1939 ! Si son nom ne vous dit rien, sachez que c’est quand même lui qui a créé le personnage de comics, Vampirella, et bon nombre de réalisateurs comme Steven Spielberg ou Tim Burton s’en sont largement inspirés.

Marre de cette machine à laver, toutes mes fringues rétrécissent.

Après la bombe H, les Bombasses

Donc, en cette funeste année [oui, au passage, on venait d’entrer en guerre et nos cosplayers à nous, se prenaient une dérouillée autour du machin nommé Ligne Maginot], au World Science Fiction Convention [ou Worldcon], M. SF se pointe déguisé en homme du futur crachant des étincelles, un personnage sans doute inspiré de Captain Future [Capitaine Flam pour la génération Albator], héros crée par l’écrivain Edmond Hamilton. Et vlan ! La mode était lancée, même si ses effets ne furent pas immédiats. Car il faudra attendre la fin des seventies et la sortie des films Star Trek de Robert Wise et Star Wars de Georges Lucas pour que les premiers fans commencent à se bricoler leurs propres costumes avec des bouts de ficelle et des boites de conserve, au fond de leur garage ou de leur chambre de studieux étudiants.

C’est au début des années quatre-vingt-dix que la folie cosplay [kosupure en japonais] débarque au pays du Soleil-Levant [forcément, il fallait bien que des personnages sexy voient le jour]. Évidemment, avec l’arrivée des animes Signé Cat’s Eyes, Nikki Larson et autre Cobra [Bouh ! réminiscence d’une époque troublée où le chibre turgescent et la main droite prise d’une attaque de Parkinson, devant les énormes nichons de ces femelles lubriques, je musclais alors ce poignet qui me garantis toujours aujourd’hui un revers de légende sur les courts], les jeunes femmes, de l’Orient lointain, ne pouvaient que se lancer dans des défilés d’une mode érotico-fantastique au cours des premiers salons dédiés à la gloire de leurs héroïnes.

J’ai les yeux qui fument !

Mais, une fois le phénomène lancé, on ne l’arrêta plus. Combien sont-elles, alors, à avoir commencé à hanter ces salons [qui se terminent tous par -con], dans des tenues plus que légères, à dresser le chibre d’un eunuque. Mais plein ! Chaque année tous les pervers se baladent dans les allées du Paris Manga & Sci-fi Show juste histoire de mater de la soubrette en jupette, du legging moulant en version cameltoe, et des héroïnes qu’ils iraient bien affronter, dans un corps-à-corps torride, au sein de leurs draps souillés de sueur et trempés de stupre.

Car on y croise de tout ! À la gare de Lyon, j’ai même rencontré une version « fille » de Pikachu [le Pokemon jaune] qui tenait, par la main, un Batman d’opérette. Alors, si vous faites aussi partie des amateurs de mangas et animes japonais, je ne saurais trop vous conseiller d’aller faire un petit tour du propriétaire au Parc des expositions de la porte de Versailles l’année prochaine. Et si vous ne croisiez pas quelques bombasses le cul à l’air [je rappelle qu’en France, l’exhibition est un délit], vous pourriez toujours vous palucher en rentrant à la maison aux souvenirs de ces quelques cosplay girls croisées tout au long de la journée, affalé sur le canapé devant une resucée d’un Marvel, version hardcore, ou mieux encore, devant un bon hentai de derrière les fagots.

Pigiste globe-trotter, essentiellement pour la presse américaine.

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