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Sex-toys connectés : Ding ! Dingues d’ondes !

Les ingénieurs s’ingénient à progresser toujours plus vite, plus haut et plus fort, comme l’antique devise des Jeux Olympiques. Il n’en demeure pas moins qu’on « devrait » leur imposer un bon coup de frein à coups de pelle, pour éviter que leurs inventions ne nous pètent à la tronche ou nous exhibent, sans notre autorisation, sur la toile.
Si le concept du gode télécommandé n’est pas franchement une nouveauté [on ne dénombre plus les quantités astronomiques d’œufs à commande à distance disponibles à la vente sur le Net], là c’est différent, puisque ce qui le fait fonctionner, c’est votre smartphone, équipé d’une appli spécifique. Fallait quand même penser à un truc pareil. Pépère est en déplacement en province pour ses affaires, Madame a une petite envie, et hop ! Un coup de visioconférence et le tour est joué. Grâce à l’appli, Monsieur pilote Madame à 600 bornes de là, tout en se rendant sourd, cela va de soi [comme ça, madame n’a pas à avoir recours à l’échangisme, un peu, sans lui].
On va encore me taxer d’être rétrograde, mais tout de même, le bon vieux vibro de 3,5 kg avait son charme. Souvenez-vous des modèles Panzer de compet’ des années quatre-vingt… Après, ils ont trouvé le moyen d’y ajouter le stimulateur clitoridien, ah bah en voilà une idée qu’elle est bonne ! Pour que madame se défonce tranquillement tout en se stimulant le berlingot. Mais bientôt, on ne pourra même plus savoir si elles sont vaginales ou clitoridiennes ! Et on va nous demander quoi ? De nous faire greffer une seconde bite pour pouvoir satisfaire le moindre orifice ? Voire une troisième plus petite et qui vibre ? Je sais bien que les X-men cartonnent, mais le look mutant « trichibres », ce n’est pas pour moi, vous m’excuserez du peu.
Alors oui, je m’insurge devant tant de technicité. C’est comme les bagnoles. Avant qu’ils ne les bourrent d’électronique, elles marchaient bien, maintenant, si vous avez le malheur de râler après [ou de vous prendre la tête avec le responsable de la concession], elle tombe illico en carafe. Moi, je me rappelle encore de ma deux pattes de 56 avec les portes suicides et les essuie-glaces reliés au compteur… mais je m’égare.
Les doigts dans la prise… ou presque
Tout est connecté aujourd’hui, tout ! On ne peut plus échapper à la surveillance des Big Brother tous azimuts. Votre télé, votre cafetière… Déjà ils nous inventent un frigo qui vous textote quand il manque un truc : « Hé du gland ! T’as encore oublié la mayo ! », ordis et portables sont pires que les balances pur jus mi-43 – printemps 44. Alors le sex-toy qui vous surveille… manquait plus que ça !
Mais revenons-en à nos moutons. Eh oui, l’appli en cause, permet de connecter votre smartphone à votre sex-toy, pour pouvoir le contrôler. Encore mieux, une appli de chat est disponible et permet à vos amis « sélectionnés » de prendre le contrôle dudit jouet. Celles qui ont 3 200 amis, sur leur compte Facebook, devront faire gaffe à qui elles permettent de les rejoindre sur l’appli, pour ne pas avoir l’impression de foutre les doigts dans la prise, au cas où ils seraient plusieurs à tenter de contrôler le biniou !
C’est donc le contrôleur, dans sa version Android, qui est en cause. L’appli iOS n’ayant, apparemment, pas été touchée. Alors où que ça déconne ? Pas compliqué. Un utilisateur, en fouillant dans le dossier de l’application, découvre un fichier audio. Chouette de la musique fournie ! Eh bah non ! Juste un enregistrement audio de sa dernière séance d’amusement avec le susdit engin [Je vous passe les ouuuh… aaaah… ooooh… et autres râles de plaisir].
Scandale de l’amiante ou moules ignifugées ?
Ni une, ni deux, et se jetant à corps perdu sur son ordinateur, il file sur la plateforme Reddit pour poster ses doléances [Bon, moi perso, j’aurais déjà contacté le fabricant pour pousser une bonne gueulante] : « J’étais sur le point de réinitialiser mon smartphone quand je suis tombé sur un fichier nommé “tempSoundPlay.3gp” dans un dossier de l’App. C’était un enregistrement audio complet de six minutes datant de ma dernière utilisation de l’application. […] Si elle permet l’utilisation du micro et de l’appareil photo, […] je ne l’ai en revanche jamais autorisée à enregistrer des sessions entières d’utilisation du gode. Je ne suis pas suffisamment qualifié pour savoir si l’enregistrement leur a été envoyé ou non, mais je suppose que c’est le cas étant donné l’historique de cette industrie et son mépris pour la vie privée. » Concernant la version Chat, manquerait plus que les webcam intégrées soient enregistrées, et balancées sur le Net.
Voilà, voilà… vous êtes toujours avec moi ou vous venez de vous jeter sur vos portables pour chercher le dossier en cause ? Hein, les coquin(e)s ! Toujours est-il que le fabricant aurait répondu aux plaintes des utilisateurs en expliquant un léger bug désormais corrigé. Mais qu’ils se rassurent ! Bien évidemment les enregistrements audios n’ont pas été transférés sur l’un des serveurs de l’entreprise, bah voyons ! Le site Internetofdongs a déjà prouvé qu’effectivement, l’appli ne transférait pas les fichiers audios sur un serveur distant. Alors le truc c’est que quand moi je regarde le site en question, dans les sponsors, qui qu’on retrouve ? La boîte en question… Ah bah, allez pas mordre la main qui vous nourrit, quand même.
Le propriétaire de l’autre référence de sex-toy connecté, a été condamné, lui, par la Cour Fédérale de l’Illinois, à dédommager ses clients à hauteur de 4 millions de dollars canadiens pour avoir enregistré en toute illégalité, et sans le consentement des utilisateurs, des données sensibles sur l’utilisation de leurs produits. Données portant essentiellement sur la manière dont le sex-toy était utilisé par son ou sa propriétaire. Grâce à ce système, l’entreprise récupérait ainsi de précieuses informations portant sur la fréquence, la chaleur émise par le jouet, voire les réglages définis par l’utilisateur, comme l’intensité des vibrations.
Si les sex-toy connectés permettent aux couples de maintenir allumée la flamme de leur amour, s’ils se mettent à réagir comme un certain smartphone à ses débuts, Madame pourra dire : « Chéri ! J’ai le feu au cul ! » et ce ne sera pas qu’au sens figuré…
Un bon coup de pine, sans code Pin
On croit rêver ! Comme excuse, la boîte a répondu, par le biais de son porte-parole, que c’était juste un log pour effectuer un contrôle qualité des produits [Oh… bah c’est pas grave alors…]. Mais le truc, c’est que les failles du joujou ont été révélées lors de la Def Con Hacking Conference de Las Vegas l’an dernier par des hackers, basés en Nouvelle-Zélande, Goldfisk et Follower. Ils s’étaient aperçus que le toy envoyait de nombreux paquets en direction d’un serveur distant lorsqu’il était actif. Ils ont, alors, souligné la gravité du problème. Pour Follower : « L’activation non désirée d’un vibromasseur est une agression sexuelle potentielle. »
Déjà un autre plug anal, lui aussi pilotable via blutooth à l’aide d’un smartphone, a été impliqué dans une autre sombre histoire. Giovanni Mellini, qui dirige la division « Sécurité de l’information, des systèmes et des réseaux » de l’ENAV [fournisseur italien de services de navigation aérienne et la division de la sécurité] affirme qu’il est parvenu à coupler son ordinateur au plug sans identifiant, mot de passe ou code PIN, en utilisant un scanner de réseaux Bluetooth Low Energy [BLE] et une application smartphone. Une fois appairé, il avait le contrôle sur les vibrations de l’engin. Sur son site officiel, la société affirme que le jouet en question a une portée d’une dizaine de mètres si l’utilisateur est debout, trois s’il est assis. [Un hacker devrait donc vous coller aux miches pour prendre le contrôle de votre jouet]. Mais l’appli se connectant au Web, un vrai cinglé de technologie, malveillant de surcroît, pourrait sans doute utiliser les vulnérabilités dévoilées pour orchestrer une attaque à distance, une vraie [Quoique là, on imagine mal un terroriste organiser une attaque massive, en faisant prendre leur pied aux utilisateur(trice)s, et ce à grande échelle].
Évolution, révolution… Dix lettres. Pas mieux… Extinction ?
Pour info, le site Flexispy commercialise un logiciel dénommé Flexiflesh [au prix défiant toute concurrence de 349,99 $], censé « pirater » [aux dires de la marque] toute une gamme de sex-toys connectés.
En 1949, Georges Orwell publiait 1984, roman visionnaire sur un monde où tout pouvait être surveillé, jusqu’à la couleur de vos chaussettes et de vos idées. Soixante-huit ans plus tard, nous possédons désormais dans nos petites culottes, des engins capables non seulement de nous enregistrer, mais qui en plus pourraient servir à nous contrôler [Le prochain qui dit que je suis parano, je le sors], tout du moins notre plaisir.
Ah ! Mais il est bientôt là Skynet ! À l’heure où certains avancent que les lovedolls pourraient, après la petite pipe du soir, éjac faciale comprise, nous démembrer tranquillement pendant notre repos bien mérité, il ne fait plus l’ombre d’un doute que l’humanité, à force de vouloir progresser trop vite et trop loin dans tous les domaines, et dans celui de la sexualité en particulier, est en train de creuser sa tombe avec sa bite. Alors que faire, revenir aux godes en rotin, aux couilles en terre cuite et aux capotes en macramé ? L’ultime espoir réside, non pas en John Connor, mais au vu de la taille moyenne des chibres dans le monde, dans le fait que ça prendra encore quelques siècles pour nous mener, par la queue et grâce aux sex-toys connectés, au fond du trou.
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