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De la PrEP au porno, il n’y a qu’un pas !
La prévention s’avère toujours nécessaire auprès des gays, et ce ne sont pas les acteurs du secteur du X qui vont dire le contraire. Avec l’essor de la PrEP, surtout aux États-Unis, l’idée d’allier les deux a fleuri aussi vite qu’un condylome sur un pénis, dans la tête d’une pornstar.
Quel meilleur moyen de faire de la prévention sexuelle, que de la faire avec le porno ? C’est très certainement ce que s’est dit Jason Domino, même si ce n’est pas de la pizza, me direz-vous ! Afin de communiquer sur la petite pilule, la star du X gay a décidé de créer son propre mouvement, Porn4PrEP [porno pour la PrEP], visant à toucher un maximum de gays et de bisexuels. Sa motivation est simple : il a tourné pour des films sans capote, dont certains avec des partenaires séropositifs. Ces derniers n’étaient pas sous traitement et donc il y avait pour lui, un risque de contamination.
Et bien sûr, le sexe non protégé, avec qui que ce soit dans le porno, donne forcément un mauvais exemple, surtout auprès du jeune public. Il reconnaît lui-même lors d’une interview sur la BBC News, que cela pouvait paraître « irresponsable ». Son but est « que les gens arrêtent d’être aussi réticents à parler du Sida. » Ayant fait cette interview en prime time, le message a dû passer.
Suite à plusieurs rencontres, en travaillant en cabaret ou en parlant avec un chauffeur Uber, il s’est rendu compte à quel point les gens avaient une fausse idée du Sida. Par exemple, prenons le chauffeur. Il raconte avoir chassé sa tante de sa famille suite au virus, pensant qu’elle pourrait la contracter, on ne sait comment. Il s’est ainsi rendu compte du flou existant encore au sujet de la maladie, et de la nécessité d’en parler davantage.
Alors, lorsque l’argument du « côté inconfortable » de la capote survient, autant vous dire que cela le met bien en rogne. Selon lui, il s’agit d’une « attitude immature qui devrait mener à une conversation importante ». Car si la capote est si insupportable, les tests sont de mise. D’autant, toujours selon lui, que « parler de sa santé sexuelle, c’est sortir de sa zone de confort. Car parler de sa vie sexuelle est bien souvent embarrassant ».
Afin de justifier la non-présence de préservatifs dans le porno, il rappelle que cet univers n’est pas la réalité. Dans son mouvement, il rapproche d’ailleurs la pornographie avec la psychologie, expliquant que tout le monde se sent proche d’une catégorie ou d’une pratique pornographique. D’où l’importance, selon lui, de rappeler qu’il faut toujours garder cette distance entre fiction et réalité. Avec son équipe, ils parlent bien sûr beaucoup des différentes infections transmissibles, mais surtout, son but est d’aborder le sexe afin de délier les langues, dans la plus grande simplicité.
Ainsi, il s’attaque non seulement aux idées reçues, mais également à la léthargie des gays à aller vers la discussion. Le message est d’autant plus fort, que cet adepte du sexe professionnel connaît les risques, et certains labels sont encore, de nos jours, très laxistes sur le sujet. Une bonne action saluée, même si, pour le moment, nous ne savons encore que peu où, objectivement, la PrEP va nous mener.
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