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Sexualitus franciscus… Amène !

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Déjà en librairie, la nouvelle enquête sur la sexualité des Français, rédigée par la très sérieuse directrice de recherche au CNRS Janine Mossuz-Lavau, révèle les nouvelles tendances de vos comportements au plumard…

Il était enfin temps que l’on en sache un peu plus sur vos petites perversions, cochonnets que vous êtes ! Et ce petit panorama de notre sexualité démontre, qu’en une petite dizaine d’années, nos comportements ont bien changé. Déjà on parle plus ouvertement de sexe que les précédentes générations… Même si on ne joue pas à chat bite tous les jours !

Mais voilà, aujourd’hui parler fellation et sodomie est devenue monnaie courante et on utilise plus les poncifs, un tantinet rétro, du genre : « Ma chère amie, cela vous siérait-il que je m’introduise dans votre fondement ? » Non. Aujourd’hui on est beaucoup plus direct : « Fais voir ton cul que je te pète L4/L5… Au fait, t’as une bonne mutuelle ? »

Et ce n’est pas que notre vocabulaire qui a évolué car nos pratiques également. Aujourd’hui on est prêt à bourrer n’importe quel orifice du moment que l’on en retire un certain plaisir. Pour moi qui ai reçu une éducation bourgeoise et feutrée, peu après mon passage dans les fonts baptismaux de Saint-Honoré d’Eylau, j’avoue qu’il peut parfois m’arriver de me laisser dériver à de torrides passions suivies de « pétages de fion » dans les règles sur le capot d’une voiture, dans un salon de coiffure ou une décharge publique alors que la lune est gibbeuse [prière de rayer la mention inutile].

 

Échange une de quarante contre deux de vingt. Contactez Balthus au 06…

Mais si nous avons progressé, certaines données, elles, ne changent pas puisque les hommes plafonnent toujours à une douzaine de partenaires depuis les années soixante-dix, contrairement aux femmes qui sont passés de plus de un à plus de quatre dans le même laps de temps… Mais quelles cochonnes !

 

Aujourd’hui, l’échangisme est bel et bien entré dans les mœurs puisque presque 4 % des hommes et 2 % des femmes déclarent s’être déjà rendus en club libertin, bien évidemment avec divers prétextes, le « j’ai vu de la lumière alors je suis rentré » revenant le plus souvent [bon j’extrapole]. Mais le sujet n’est plus tabou et est plus facilement abordable avec sa, voire ses, compagne du moment [dans le cas où vous souhaiteriez échanger, laissez tomber les pins j’ai déjà essayé…].

On s’aperçoit également que le sexe, même s’il n’y a pas que ça dans la vie [bah non, y’a la bite et les couilles aussi], tient une place prépondérante dans notre vie de couple. Si ça ne marche pas au pieu, ou si l’on n’est pas sur la même longueur d’onde [comment ça… tu ne suces pas ? !], ça part rapidement en couilles et soit on se retrouve à passer une annonce sur l’un des nombreux sites de rencontre du type : échange une de quarante contre deux de vingt, soit on se la met sur l’oreille histoire de la fumer plus tard.

 

Et surtout fait important : Occupez-vous du clitoris de vos belles ! Tirer sa crampe c’est facile et rapide, finir par une éjac’ faciale encore plus… Mais avez-vous pensé un seul instant au plaisir que vous pourriez offrir à votre compagne au visage couvert de foutre, si vous entamiez, pour la faire grimper au premier rideau venu, un cunnilingus digne de rester des siècles dans ses « anales ». Mais nom de Dieu ! Bouffez lui la fouf ! Elle n’attend que ça !

Les jeunes ne savent plus s’amuser…

Cette très sérieuse étude a donc été menée sur 65 personnes qui se sont confiées à cœur, voire à cul, ouvert à la susdite Mme Mossuz-Lavau et est donc censée nous dépeindre un panel représentatif de notre société. Maintenant, chez Hot Vidéo, un fait nous a immédiatement attiré l’œil. Parce que depuis quelque temps, et vous l’aurez remarqué, le porno est le réceptacle de toutes les attaques concernant la jeune génération. Aussi point important relevé dans l’interview qu’elle a accordé à la journaliste Violaine de Montclos de l’hebdomadaire Le Point [La sexualité en France, no 2402 du jeudi 13 septembre 2018], à la question : « La pornographie, notamment chez les jeunes, a-t-elle désormais une influence importante ? » L’intéressée répond : « […] Je dirais qu’on exagère beaucoup l’influence de la pornographie. Les jeunes […] sont […] de plus en plus nombreux à avoir vu […] des images pornographiques, mais cela ne veut pas dire qu’ils en regardent tous les soirs. […] Ils font parfaitement la différence avec la réalité. Lorsqu’ils ont leurs premières relations sexuelles, ils sont aussi maladroits et émus qu’autrefois ; ils savent que cela n’aura rien à voir avec les vidéos qu’ils ont visionné. Le seul signe que j’ai pu déceler, à tous les âges, c’est un goût assez nouveau pour l’épilation complète [de quoi ? !], une tendance qui vient clairement de l’industrie pornographique. » Enfin quelqu’un qui tente de faire comprendre aux gens que le X ne se résume pas à cette farce qui tente à le qualifier de « coté obscur de la force ». Non, je pense que, même après avoir malheureusement eu à subir une discussion avec un geek boutonneux, effectivement ils ne sont pas aussi pervers que nous, leurs aînés. Même si, nonobstant, ils sont dénués du moindre goût avec cette ridicule idée de la « fouf à zed »… Du poil ! Bordel !

 

Pour ceux qui souhaiteraient entreprendre la lecture de cette enquête, sachez qu’elle est déjà disponible aux éditions La Martinière, au prix de 20,90 euros. Et, comme dirait mon rédacteur en chef adjoint favori, Pierre Des Esseintes, à chacun de ses légendaires éditoriaux : « Bonne lecture ! »

Tout petit, Balthus Gustave Aldebert de Baujouailles prit feu. Ce ne furent malheureusement pas les tentatives désespérées pour l’éteindre à coups de pelle, qui arrangèrent la situation. Après avoir échoué lamentablement dans une vaine carrière de maître du monde, c’est ainsi qu’il rejoint la rédaction de Hot Vidéo, où il y anime mensuellement une chronique tant (h)ardente qu’allumée.

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