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Actrices

Cléa, saine de corps et d’esprit !

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Une élégance rare chez les actrices, et un corps sculpté par le fitness et la danse : la méridionale Cléa Gaultier, vingt-cinq printemps, a trouvé dans le porno le moyen de réaliser ses fantasmes. Rencontre avec une hardeuse épanouie…

Propos recueillis par Pierre Des Esseintes

Comment es-tu arrivée dans l’industrie du porno ?

Au départ, avec mon copain, nous voulions tenter le libertinage. Je n’avais jamais eu d’expérience lesbienne, et je voulais vraiment une belle fille pour commencer ! Or, dans la vie, je n’avais jamais rencontré une fille qui m’attire vraiment. Je me suis dit que, dans le porno, je pourrais peut-être trouver mon bonheur. J’ai donc posé ma candidature sur le site de Dorcel, et je leur ai plu tout de suite (étonnant ! NDLR).

Tu t’es donc lancée dans le porno uniquement pour coucher avec une fille ?

Oui (rires) ! Mais c’est vrai qu’avec mon copain, nous avions envie de tenter de nouvelles expériences.

C’est donc une vraie démarche de couple ?

Oui, nous sommes tous les deux très ouverts, mais en même temps bien d’accord sur nos limites. Ou plutôt, sur notre absence de limites  (rires) !

Tu as commencé quand ?

Cette année, en juin. J’ai débuté avec Hervé Bodilis. J’ai fait une première scène avec mon copain, puis avec un autre garçon.

Mais ce n’est pas plutôt une fille que tu voulais au départ ?

Si ! C’est vrai que, pour le moment, je n’ai pas encore eu la chance de faire une scène lesbienne, mais j’espère que ça viendra !

Comment as-tu vécu ta première scène ?

À la base, je suis très exhibitionniste. Baiser devant d’autres personnes, ça ne me pose aucun problème ! Avant de tourner, j’avais déjà fait un peu de photos érotiques. Ce qui me manquait, c’était l’aisance dans la comédie. J’ai beaucoup travaillé là-dessus.

Et ton copain, il a assuré ?

Oui, il a réussi à bander comme un pro tout le long de la scène ! On lui a pourtant demandé des positions pas très faciles à tenir, avec parfois le genou qui tapait contre la table (rires) ! Mais il a vraiment assuré. Il a même su, dès la première fois, éjaculer au bon moment !

Vous êtes très sportif, tous les deux… Sur YouTube, on vous voit vous entraîner tous les deux à la salle de gym…

Oui, c’était il y a un an ! D’ailleurs, je vais faire une deuxième vidéo. Pour pouvoir constater la progression  ! Il est vrai que nous faisons beaucoup de sport, nous essayons de manger le plus sainement possible, nous ne buvons pas, ne fumons pas. Mon copain me coache très régulièrement pour le fitness.

Tu es d’une grande souplesse. Cela doit t’aider, sur les tournages, pour certaines positions !

Oui, ça plaît toujours énormément ! On me demande sur chaque scène de faire le grand écart !

Que faisais-tu avant de faire du porno ?

Un peu de photo. Sinon j’étais étudiante, en psychologie et philosophie.

Qu’aurais-tu fait si tu n’avais pas travaillé dans le porno ?

J’ai pensé à faire une formation pour devenir coach en fitness, ou soigneuse pour les animaux.

Tu es sensible à la cause animale ?

Oui, cette cause me tient vraiment à cœur. J’espère, un jour, créer une association de protection animale.

Dans le porno, avec qui aimerais-tu le plus travailler ?

Côté actrices, j’adore Megan Rain et Adriana Chechik. J’aurais adoré travailler avec Nikita Bellucci, malheureusement je crois qu’elle vient tout juste d’arrêter !

Quel genre de porno aimes-tu ?

Je n’aime pas les scènes trop hard. J’apprécie de voir les femmes respectées et mises en valeur, avec de la belle lingerie, des porte-jarretelles… Les close up ne me dérangent pas.  Mais je n’aime pas les double, triple anales. J’aime quand le porno reste proche de la réalité. Il faut qu’un homme puisse se dire : «moi aussi, je peux faire ça, ce soir, avec ma copine !»

Comment s’est passé ton tournage pour Jacquie et Michel Élite ?

C’était beaucoup de travail, sur trois jours. Avec mon copain, nous avons tourné trois scènes : un plan à trois, une scène anale, et une avec des godes. C’est le genre de tournage que j’aime, avec une bonne ambiance, de jolis décors…

Tu aimes l’anal ?

Je n’avais jamais essayé dans ma vie privée. La première fois, c’était avec Pierre Woodman, et je n’ai pas eu mal du tout ! J’ai adoré cette expérience, mais je préfère quand même en vaginal. Je crois que c’est une question de morphologie. Je suis très étroite !

Faire du porno, c’est une manière de réaliser ses fantasmes ?

Oui, j’ai pu tourner avec de très belles filles, c’est ce que je voulais au départ ! Mais il n’y a pas que ça : on tourne dans des lieux magnifiques, on voyage. Pour moi, le porno, c’est juste top !

Quel a été ton meilleur moment dans le X ?

Quand j’ai travaillé avec Pierre Woodman, à Budapest. Je me suis vraiment surpassée avec lui. J’ai fait beaucoup de choses que je n’aurais pas cru possibles. Pierre est très gentil. Je sais que certaines personnes essaient de lui faire une sale réputation, mais je l’ai trouvé adorable et très réglo. L’anal, je ne pensais pas en être capable. Avaler le sperme non plus. Maintenant, s’il faut avaler, je le fais, sans dégoût !

Woodman a, paraît-il, un petit truc pour initier les filles à la sodomie…

Oui (rires) ! Il est très doux. Il commence par bien exciter la fille en vaginal, puis il passe progressivement à l’anal.

Qu’est-ce que tu ne feras jamais ?

Tout ce qui est « double » ou « triple » : en anal, en vaginal… Je n’ai pas envie de blesser mon corps.

Quelle est la meilleure façon de te faire jouir ?

J’adore être sur mon partenaire, en cavalière, face à lui. J’aime ressentir le frottement de nos pubis. Ça m’excite beaucoup.

Pourquoi un fan de porno devrait-il regarder une de tes scènes plutôt que n’importe quelle autre ?

On ne peut pas plaire à tout le monde, mais je pense que je plais aux gens qui apprécient une certaine retenue chez les femmes. J’ai gardé une candeur, une innocence. J’ai aussi un physique particulier : très sportive, pas trop de poitrine. Tant pis pour les hommes qui aiment les filles pulpeuses (rires) !

Qu’aurais-tu envie de dire à des fans ?

Je veux les remercier de leur soutien. Ils me donnent envie de continuer !

As-tu un modèle dans la vie ?

Je suis une grande fan des Victoria’s Angels (mannequins pour Victoria’s Secret, NDLR), particulièrement de Doutzen Kroes, car elle défend la cause animale, surtout les éléphants.

Quelle sportive admires-tu le plus ?

J’aime beaucoup le parcours de Michelle Lewin (star vénézuélienne du fitness, NDLR). Au départ, cette fille était toute fine, et n’avait pas confiance en elle. Son mari l’a emmenée dans le milieu sportif. Elle s’est fait refaire la poitrine, a gagné de la confiance en elle, et aujourd’hui elle a un superbe corps musclé, elle est magnifique.

Comment vois-tu évoluer ta carrière ?

Mon rêve serait de travailler aux États-Unis ! Mais je ne mets pas la charrue avant les bœufs. Je vis le moment présent. J’ai du travail, on m’appelle régulièrement. Si ça s’arrête, je rebondirai sur autre chose. J’ai la chance d’avoir deux passions : les animaux et le sport.

Ta famille est-elle au courant de ce que tu fais ?

Oui, je ne leur cache rien. Que je fasse du porno, ce n’est pas pour eux la fierté suprême, mais ils sont à l’écoute, il n’y a pas de souci. Je suis très heureuse, c’est ce qui compte pour eux.

Pierre Des Esseintes est auteur et journaliste, spécialisé dans les questions de sexualité. De formation philosophique, il est également sexologue. Il a publié, aux éditions La Musardine, Osez la bisexualité, Osez le libertinage et Osez l’infidélité. Il est aussi l’auteur, aux éditions First, de Faire l’amour à un homme et 150 secrets pour rendre un homme fou de plaisir.

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