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Anaïs la Brune : « Si t’es soumis, tu m’intéresses ! »

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Anaïs la Brune est restée populaire après ses passages mémorables chez Jacquie & Michel. Son visage à la Cléopâtre, son petit cul et ses seins naturels n’y sont pas étrangers… Désormais camgirl et domina SM, l’étoile filante du hard revient pour LVDX sur sa nouvelle vie.

LVDX : Anaïs, si je te demande si tu aimes le curry, tu me réponds quoi ?

Anaïs la Brune : Que t’es un espèce de con ! Ce n’est pas parce que je ressemble à une Indienne que j’en suis une et que je sais forcément faire un curry. Je n’aime pas ça d’ailleurs. Quand les mecs me draguent avec des banalités pareilles, je ne leur laisse même pas le temps de terminer.

Si je dis que tu viens d’une île de l’Océan Indien, j’ai bon ?

Oui, mais je ne vais pas m’étendre sur le sujet car les gens ont tendance à te juger suivant l’endroit d’où tu viens. On s’en fiche de mes origines. Comme dit le proverbe : « à Rome, fais comme les Romains ».

Anais 3Tu as arrêté de tourner il y a un peu moins d’un an, pourquoi ?

Mon dernier film a été « Le Sicario » pour Jacquie & Michel Elite. Ça m’a paru être une belle sortie. Auparavant, je venais de tourner pour Tony Carrera avec Nikita Bellucci. J’avais déjà fait six scènes pour Jacquie & Michel et quelques autres chez les réalisateurs pro-amateurs. J’ai toujours voulu faire du porno, mais je ne l’ai jamais vu comme un métier, plutôt comme une expérience et du fun, sans penser au lendemain. Une fois ma curiosité rassasiée, je suis passée à autre chose. Je suis comme ça.

Quelle est cette « autre chose » ?

Jacquie & Michel m’a donné une notoriété qui me permet de bien marcher sur un site de webcams comme Cam4. En parallèle, j’ai fait un peu de striptease, quelques salons de l’érotisme et commencé à faire des scènes de domination féminine pour le site Young Goddess Club. Ça me défoule, j’y prends vraiment du plaisir.

Justement, peux-tu nous expliquer le concept de Female domination ou femdom ?

Ça relève du SM : quand une personne soumise exécute tous les désirs de sa maîtresse. Ça inclut qu’elle accepte de subir des sévices corporels comme du slapping, du ballbusting, du trampling ou du fisting. La plupart du temps, ce sont des hommes qui font les chiens soumis, mais ça peut très bien être une femme.

CjgNlISXAAAQ5k3Slapping, ballbusting… Que cachent ces anglicismes ?

Donner des claques, des fessées, des coups de pieds dans les testicules, faire le trampoline, pénétrer un pied dans l’anus… Ça tourne autour du sexe, mais ça n’en est jamais vraiment.

Il n’y a rien de sexuel ?

Oui et non. Sur une scène SM, il y a toujours un côté sexuel car le soumis finit par jouir physiquement de ce qui lui est infligé, mais ça n’a rien à voir avec une pénétration ou une fellation. En ce qui me concerne, je peux aller jusqu’au footjob (NDLR : branler avec les pieds) et j’ai déjà fait une scène où un soumis me pénètre avec un gode attaché à son visage. Après, chaque domina a ses propres limites. Certaines font du face sitting (NDLR : le maître s’assoit sur le visage de son esclave), d’autres pissent dessus. On peut toutefois se contenter d’avoir une relation purement utilitaire avec son soumis, genre s’en servir comme chauffeur.

C’est très romantique, dis donc ?

Ce n’est pas le but et ça s’inscrit dans un cadre très précis. Dans ma vie privée, je suis douce et passionnée. Le SM, c’est mon côté obscur. Une manière d’évacuer le stress et les contrariétés de la vie quotidienne. Physiquement, c’est épuisant.

98c35e83c9cd3bae0031df31146c4183Rassure-nous, tu baises toujours ?

Oh oui, j’ai gardé de gros besoins ! Mais maintenant, j’arrive à maîtriser mes envies. Je peux me passer de sexe pendant des jours, voire des semaines. En ce moment, je me fais prendre deux fois par jour par mon mec, parfois jusqu’à cinq et je jouis presque à chaque fois. Je fonctionne par phase.

Quel est ton rapport à l’orgasme ? Comment se manifeste-t-il ?

Une journée où j’ai joui n’est pas la même qu’une journée « normale ». Je me sens apaisée et de meilleure humeur. Il peut m’arriver de ne penser qu’à moi et de me faire jouir en utilisant mon partenaire comme un sextoy. Je frotte mon clito contre lui, de plus en plus fort, jusqu’à venir. Quand j’ai un coup de cœur, j’aime faire l’amour et être possédée : que ce soit lent, intense, profond et que l’on jouisse en même temps.

Comment le porno a-t-il influencé ta vie sexuelle ?

J’ai trouvé un milieu dans lequel assumer sa sexualité n’était pas mal vu, alors qu’ailleurs, tu es toujours cataloguée : « grosse salope ». Pourtant, je n’ai jamais couché avec quelqu’un que je ne désirais pas ! Quand tu as été actrice porno, les mecs ne se comportent plus de la même manière. Il y aura toujours ceux qui vont t’insulter parce qu’ils ne t’auront jamais, mais la plupart sont intimidés et te montrent du respect. Ils se disent, à raison d’ailleurs, qu’il y a de grandes chances qu’ils ne soutiennent pas la comparaison avec un acteur si on devait passer à du concret.

Ton physique est-il un fardeau ou une arme pour toi ?

J’attire le regard partout où je passe. Je le sais, j’en joue. Quand on me reconnaît, c’est toujours : « ah, mais tu es Anaïs de Jacquie & Michel ! » Ça me flatte et me permet d’être plus visible que les autres filles lorsque je fais mes webcams. Si je n’aimais pas m’exhiber, je n’aurais pas fait de X.

Anais 1

Ça marche bien la cam ?

Oui ! Faudrait que je sois plus régulière dans mes connexions, mais les fans apprécient que je sois naturelle et disponible. On discute beaucoup. Je ne fais pas la princesse. J’ai des traits de caractère qui font que je m’entends bien avec les mecs.

Quel est ton délire du moment ?

Je cherche des soumises ! Le porno m’a permis d’avoir ma première expérience avec une fille et j’ai beaucoup aimé. Par la suite, j’ai souvent tourné des scènes en trio avec une autre actrice. J’avoue, je sélectionne mes copines au physique : je les aime avec des gros seins et un visage de suceuse !

Tu n’as que 19 ans, n’as-tu pas peur d’avoir vécu trop de choses trop tôt ?

Au contraire, je n’ai pas de temps à perdre. J’ai vécu des périodes très difficiles dans ma « petite » vie. Les gens ne se doutent pas. Il m’arrive d’aller seule dans une église et de prier car je sais que tout peut s’arrêter du jour au lendemain. Parfois, je fais des conneries et je tombe, mais l’essentiel est de se relever à chaque fois et avancer de nouveau. Je suis une battante.

Anaïs la Brune

19 ans
1m52
43 kg
90 B

Filmo Sélective :

Journaliste professionnel depuis 2003. Rédacteur du magazine Hot Video de 2007 à 2014.

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