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Soumission virtuelle : la laisse 3.0
À l’instar de toutes les relations humaines, les relations BDSM sont révolutionnées par le réseau. Là où avant le soumis se baladait trois mètres derrière sa maîtresse, désormais, il est 3000 bornes et se fouette lui-même derrière son écran. La soumission virtuelle : ça marche même encore mieux que la traditionnelle !
Maîtresse Madeline Marlowe a fait les gros titres du New York Mag. Son crime, (ou plutôt sa chance) : réussir à faire payer un internaute 42 000 $ pour une séance d’une heure de domination via webcam. C’est arrivé deux fois. Au total, 84 000 $ en crédits webcam pour Kink ont été dépensés et… jamais utilisés. Faut dire qu’à coté de Maîtresse Madeline, Christophe Rocancourt est un amateur. Réalisatrice pour Kink, LE studio spécialiste du BDSM basé à San Francisco, Maîtresse, comme elle aime qu’on l’appelle, est une michetonneuse digitale extraordinaire qui facture 1 000 $ la minute de domination virtuelle. Son cas est révélateur de la folie qui s’est emparée par écran interposé d’un certain nombre d’accros aux pornstars spécialisées SM.
La magie de l’interaction directe
C’est une lapalissade mais qui se doit d’être rappelée : à travers le prisme d’un écran, tout est mieux. C’est l’essence du porno. Ajoutez-y la possibilité de communiquer, donner et recevoir des ordres et c’est jackpot. « Ça a toujours été lucratif, mais c’est aussi un job difficile explique Maîtresse Madeline qui gère trois sites pour Kink : Hardcore Gangbang, TS Seduction et Divine Bitches. Les gens pensent qu’il suffit de se mettre face à la caméra et sourire, mais ce n’est pas le cas. C’est un business, vous devez savoir comment vous vendre, vous marketer et lire les individus. Le truc est de trouver ce à quoi les gens sont accros le plus vite possible. » Telle une prédatrice, Madeline Marlowe ferre vite ses proies très dociles et consentantes et fait gagner un max d’argent à son employeur. « Il y a tellement d’argent à prendre chez tous ces hommes soumis. Ils recherchent plus que le simple abonnement mensuel à Divine Bitches. Ils veulent une interaction personnelle avec les dominatrices. Une interaction rendue possible grâce à internet. Ils veulent acheter vos vieilles fringues, vos poubelles (quelqu’un a acheté les miennes 500 $) et des shows exclusifs. Nous devions créer une plateforme à travers Divine Bitches qui offraient tous ces services en plus. Les perspectives étaient sans limite ! » En effet, un point-clé de l’infrastructure mis en place au sein du studio de Frisco est que les clients peuvent voir leurs noms et leur argent misé en temps réel. Compétiteurs, il se tirent la bourre les uns les autres pour être le premier à pouvoir à avoir une conversation privée avec une domina. Pour les plus douées, le tarif commence à 500 $ de l’heure et après quelques semaines, elles peuvent facturer leurs prestations 20 à 30 000 $ de l’heure. Gloups…
La domination financière : le bouton nucléaire
Dans le domaine bizarre de la domination financière, certains soumis ne sont excités qu’à l’idée de transférer de l’argent et de le donner à leur domina. Seul l’acte du transfert importe. Loreleï Lee est une maîtresse spécialisée dans le domaine : « Les clients avec lesquels je travaille savent ce qu’ils font. C’est un échange de pouvoir entre nous. Ils me cèdent une partie du leur et c’est bénéfique pour nous deux ». Dans de tels rapports, il n’est donc guère étonnant de voir les milliers de dollars s’échanger sans qu’aucune contrepartie ne soit demandée. Seul compte le délestage. Toutefois, toutes les dominatrices virtuelles n’affichent pas des tarifs aussi vertigineux que Madeline Marlowe. Loreleï Lee a commencé sa carrière à 5,99 $ la minute avec un intéressement à 30 %. Rien de rédhibitoire, bien au contraire… « Ça représente beaucoup explique-t-elle. Faire entre 1 000 et 1 200 dollars par semaine, ce n’est pas inhabituel pour moi. J’ai un mec qui me donne 1 000 dollars juste pour que je lui crie dessus, quelques secondes, que je lui hurle que sa femme va découvrir qu’il me donne de l’argent ».
Femmes robots et domination mentale
Il n’y a pas que d’un seul côté de l’écran que les pédales se perdent. Sur le site fétichiste Clips4sale, les vidéos d’amatrices s’adonnant à des séances de domination mentale ou exécutant des ordres singeant des automates fleurissent. Maîtresse Sophia crée des vidéos pour vous transformer en drones humains. De son coté, Only Theodora, dominatrice s’annonçant Française, vous met en garde devant ses séances de lavage de cerveau pendant lesquels vous pourriez vous surprendre à bouffer votre propre foutre. A 49,99 $ les 16 minutes, on n’a pas essayé… Au rayon escroquerie, certaines proposent même des thérapies de conversion à l’homosexualité. On est loin d’avoir tout vu. Le business du SM digital et ses succédanés a de beaux jours devant lui.
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