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Aimez-vous les trans ?

Phénomène de société ou expression d’une industrie du porno en quête de niches rentables, la visibilité des filles aux paires ne cesse d’augmenter. Et l’on découvre qu’elles incarnent un fantasme masculin très répandu… mais encore difficile à avouer.
On distingue les transgenres des transsexuel(le)s. Les transsexuel(le)s sont des hommes ou des femmes ne se reconnaissant pas dans leur identité sexuelle, et qui considèrent leur sexe d’origine est une erreur qu’il faut réparer. On parle d’un trouble de l’identité de genre. L’itinéraire d’un(e) transsexuel(l)e consiste en une transformation progressive du corps, souvent à l’aide de traitements hormonaux, jusqu’à des opérations chirurgicales irréversibles : mastectomie et greffe pénienne pour les FtM (Female to Male), pose de prothèses mammaires et vaginoplastie (utilisation de la peau de la verge pour former un vagin) pour les MtF (Male to Female).
Les transsexuel(le)s se considèrent avant tout comme des hommes ou des femmes à part entière, à l’instar d’Axel Léotard, femme devenue homme (et auteur d’Osez changer de sexe, La Musardine, 2013), ou de la célèbre Andréa Colliaux, steward chez Air France devenu hôtesse de l’air. Certaines transsexuelles se comparent même aux réplicants du film Blade Runner, ces robots humanoïdes tellement intégrés parmi les humains qu’on ne les remarque plus. Chez les transgenres, c’est une autre affaire. Leur sexe d’origine est masculin. S’ils cultivent une apparence ultra-féminine, ils tiennent à garder leur pénis, et revendiquent fièrement leur appartenance au troisième sexe. On devine qu’il est alors un peu plus difficile de s’intégrer…
Les transgenres mènent des vies marginales, qui flirtent souvent avec la prostitution. On les croise la nuit, dans les allées du bois de Boulogne, dans les soirées interlopes de Pigalle, sur les chars bariolés de la Gay Pride, et dans le porn bien sûr, dans une catégorie de plus en plus demandée : les vidéos “shemale”. On peut même dire que la niche explose. Les trans intriguent les hommes, le plus souvent hétéros, sans doute subjugués par leur incroyable féminité et leur appétit sexuel qui, lui, reste très masculin.
Face à la surabondance de porno hétéro en accès gratuit sur les tubes, le fappeur (= branleur, mais en plus chic, pardon, en plus geek…) avide de nouveautés s’aventure dans les marges. Enfin, pas tant que ça, car sur les tubes, les vidéos shemale sont listées parmi les vidéos straight, entre « school girls» et « small tits ». En revanche, si vous voulez mater des garçons entre eux, vous basculez sur une autre plate forme, cette fois exclusivement gay… Révélateur, non ?
Nous y voilà. Peu d’hommes reconnaissent être excités par les transsexuels. Et pourtant, le “client” type, c’est l’hétéro moyen, du bon père de famille qui sillonne les allées du bois de Boulogne à la recherche d’une queue à sucer, à celui qui efface consciencieusement son historique porn sur Safari, de peur que sa copine ne le soupçonne d’avoir viré de bord.
Mais pourquoi un homosexuel serait-il séduit par ces hommes devenus femmes à 99 % ? Si le fait d’être homo se réduisait à l’attirance pour une bite, cela se saurait…
Le moins avouable pour un hétéro réside certainement dans le fait que pour ces créatures si semblables à des femmes, posséder un sexe d’homme fonctionnel leur attribue un surplus de séduction ! En effet, si l’on ne se considère pas comme homo ou même bisexuel, il paraît logique de préférer les transsexuelles opérées. Oui, mais alors, pourquoi ne pas préférer les femmes “biologiques” ? Autant de questions auxquelles bien souvent les principaux intéressés ont du mal à répondre. Peut-être peinent-ils à s’expliquer eux-mêmes cet attrait. A l’inverse, quand il s’agit d’expliquer ce qui excite les hommes, les transsexuelles vont droit au but. Mirna, impressionnante show girl argentine, égérie des soirées parisiennes Escualita, a son avis sur la question (avec un délicieux accent) :
“Les trans ont une sexualité exacerbée, beaucoup plus forte que celle des femmes. J’ai un corps de femme, avec un petit quelque chose en plus, et une libido masculine ! J’ai été un homme, je pense comme eux, je connais leurs goûts. Avec moi, ils ne remettent pas en question leur identité masculine, et ils peuvent néanmoins jouer avec une bite, se faire sodomiser… De nombreux hommes aiment qu’on les encule avec un gode. Alors, l’étape de la vraie bite n’est pas difficile à franchir ! Les trans ont le meilleur des deux sexes. Nous sommes faits pour l’amour…”
C’est trav docteur ? Non, l’amour avec une shemale, ce n’est donc que du plaisir… Certes, mais alors, pourquoi ce penchant est-il si peu avouable ? Peu d’hétéros osent en parler à leurs copines, considérant, souvent à juste titre, qu’elles ne comprendraient pas. Christine, gérante de la Maison des Travestis, un établissement parisien accueillant travs, transsexuelles et leurs nombreux admirateurs, nous a confié que “les très nombreux hétéros qui viennent chez moi se faire sodomiser par des trans ne l’avoueront jamais à leur femme !”
Et si les femmes étaient bien plus compréhensives qu’on ne le pense à l’égard des fantaisies du désir masculin ? Si le mélange des genres les excitait, elles aussi ?
Les hommes fantasment volontiers sur les femmes bisexuelles, pourquoi ne seraient-elles pas émoustillées de nous voir sucer une bite ? Une sous-niche porn est d’ailleurs dédiée aux duos filles/shemales. Mais l’on sait bien que derrière le business du X, se trouve, forcément, un réel désir d’aller plus loin dans sa sexualité.
Et vous, prêt à tenter l’expérience ?
Où rencontrer des transgenres ?
Si vous êtes parisien ou de passage dans la capitale, promenez-vous dans le bois (de Boulogne) pendant que la police n’y est pas ! Sinon, vous devriez trouver votre bonheur sur le Web, sur les sites d’escorting trans. L’aventure la moins risquée reste l’incontournable soirée Escualita. Sublimes Tahitiennes, bombes latines sud-américaines, maghrébines, Thaïlandaises et mêmes Françaises, toutes viennent ici pour s’évader quelques heures entre copines. Les aficionados de la petite école forment un melting pot souvent délirant : hétéros-curieux, “cailles” du neuf trois, touristes égarés, fêtards attardés, libertins à la recherche d’un non-conformisme digne de ce nom, tous viennent y chercher l’exubérance des plus grandes fêtes gays, et surtout la possibilité de donner vie à leur fantasmes. Et côté drague, vous ne risquez pas de vous prendre une gifle si vous tâtez les fesses rebondies d’une trans quelques minutes seulement après lui avoir dit bonjour… Soirées Escualita : tous les dimanches au Madam, 128 rue de la Boétie, 75008 Paris. M° Georges V ou Franklin Roosevelt. Entrée : 10 € avec une conso avant 1 heure, 20 € après. www.escualita.com. Maison des travestis : 25, rue des dames, 75 017 Paris. M° Place Clichy. 35 € par personne en open bar. www.lamdt.biz. A Paris et en province, de nombreux clubs libertins organisent régulièrement des soirées bi/trans/trav. Renseignez-vous sur www.francecoquine.com. |
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