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Kat Aluna : « L’excitation devant la cam procure de puissantes montées d’adrénaline ! »

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La webcam compte aujourd’hui quelques stars et Kat Aluna en fait partie. À 32 ans, cette jolie Catalane exerce son activité de camgirl depuis quatre ans, et officie en tant que coach pour les femmes et les couples. Débordante d’activité, elle garde un contact quasi permanent avec ses fans, au prix d’une organisation minutieuse. Mais la belle a encore d’autres talents, que l’on devrait découvrir prochainement. Rencontre.

 

En quoi consiste l’activité de coach pour un site de cam ?

Je m’occupe essentiellement des nouvelles filles et des actrices pornos. Je leur apprends, par exemple, à débuter un show. Mais j’ai aussi un rôle de confidente : le but étant de les aider à s’épanouir devant la cam et dans leur vie au quotidien.

Tu arrives à bien vivre de la cam ?

Disons que j’en vis normalement et que je ne me plains pas. Après, je ne diffuse pas tous les jours (je ne travaille pas le week-end), je ne bosse que quand j’en ai envie !

 

Les filles que tu coaches sont françaises ?

Oui, uniquement, car chaque pays a ses propres coaches.

Et tu es rémunérée pour cela ?

Non, le coaching, c’est du bénévolat. On m’a choisie à cause de ma notoriété.

Tu as mis combien de temps pour avoir cette notoriété sur Internet ?

Un an et demi.

Tu as déjà pensé à faire du porno ?

Non, je n’en ai pas envie. Je tourne des scènes avec des actrices connues qui sont devenues des copines, mais je m’occupe de tout et il n’y a aucun producteur derrière. Nous faisons d’abord ça pour nous faire plaisir et ensuite pour mettre des contenus sur nos sites respectifs.

Ton activité demande une grande discipline de vie ?

Oui, je fais beaucoup de choses et je suis très demandée. Ça demande une rigueur et une organisation quasi militaires !

 

Comment fais-tu pour toujours surprendre les gens qui te suivent ?

Je ne sais pas si je les surprends encore, mais je partage mon quotidien avec eux. J’essaie d’être accessible, de répondre à tout le monde. Mes fans savent que je suis très naturelle, entière, et ils ne se lassent pas de me suivre. Et c’est tant mieux !

Tes fans te demandent des conseils par rapport à leur sexualité ?

Oui, beaucoup ! Et les demandes sont très variées. Les hommes me questionnent souvent sur la taille de leur sexe, mais aussi sur la manière de s’y prendre avec une femme ! J’ai aussi de nombreuses demandes d’hommes qui veulent faire de la cam.

Tu as un compagnon ?

Oui, nous travaillons d’ailleurs ensemble et il m’aide beaucoup !

Il vous arrive de faire des scènes ensemble ?

Toutes mes vidéos sont faites avec lui, mais avec d’autres personnes, évidemment, car nous sommes libertins tous les deux ! Mon compagnon s’occupe de mon site, pour la partie technique. Moi je m’occupe surtout de la partie réseaux sociaux, de Snapchat…

Qu’est-ce que tu préfères dans ton boulot ?

Le contact avec les autres. Le fait d’être camgirl me donne la sensation d’être immédiatement accessible, à tout le monde. Ma base, ce sont les réseaux sociaux. Je me dois d’être là pour tous.

Tu n’as pas l’impression de te donner en spectacle en permanence ?

Non, je distingue bien la Kat Aluna dans la vie et celle que l’on voit en cam. Je ne joue pas vraiment un personnage, mais je vais quand même essayer d’exacerber mon côté séductrice. Après, dans la vie de tous les jours, je pense que je suis une personne normale. Je sors avec des amis, comme tout le monde. Mon seul souci, si on peut dire, c’est que je reçois des messages tout le temps, quel que soit l’endroit où je me trouve !

Cette popularité sur les réseaux, ça se monnaie ?

Ce qui compte, c’est le flux généré par l’offre et la demande. Si on arrive à satisfaire la demande, à force de travail, on augmente naturellement le nombre de ses followers. Mon Snapchat, tout comme les réseaux sociaux, est gratuit. Tout le monde y a accès, on y est donc facilement visible.

J’ai lu dans une interview que tu organisais des tirages au sort avec, comme premier prix, une rencontre avec toi. C’est toujours d’actualité ?

Oui, toujours ! L’organisation est compliquée parce que le nombre de demandes est énorme, mais il faut être patient ! Et oui, il m’arrive de rencontrer mes fans en vrai ! D’autant plus que mon compagnon et moi sortons beaucoup en clubs libertins. Les gens, forcément, me reconnaissent. Et si ces personnes, en plus d’être libertins, sont membres de mon site c’est coup double ! Une soirée en club est encore la meilleure façon de me rencontrer. Mais la plupart du temps, dans ces cas-là, rien n’est organisé.

Tu dois être très sollicitée en club ?

Oui ! D’ailleurs, j’ai une préférence pour les soirées privées ! Se retrouver en petit comité est plus agréable.

Ton activité de camgirl a-t-elle fait évoluer ta sexualité ?

Quand j’ai commencé, j’étais assez timide, mais la cam m’a permis de développer ce côté exhib que j’avais au fond de moi. Ensuite, l’excitation devant une cam est très forte ! Ça procure de puissantes montées d’adrénaline !

Quelles sont tes limites dans tes pratiques ?

Je ne fais ni uro ni scato. Le shibari… Je ne l’ai jamais fait et ça ne me tente pas trop.

Quels sont tes projets ?

Ma chaîne Youtube est mon plus gros projet. Elle sera plutôt soft, ça va donc changer de ce que je fais habituellement !

 

Tu veux dire que tu as d’autres passions que le sexe ?

Oui, heureusement ! Je chante depuis que je suis toute petite, j’adore le sport, notamment le foot et je fais aussi de la danse.

Tu te lasses parfois du sexe ?

Non, pas du tout, mais je ne me considère pas non plus comme une nymphomane. Je ne vis pas à poil 24 heures/24, je ne suce pas des queues en me godant la chatte en permanence [rires] ! J’aime le sexe et je l’assume, c’est tout ! Même s’il est vrai que cette passion est particulièrement exacerbée chez moi ! Comme de plus, avec mon compagnon, nous sommes libertins, nous nous épanouissons dans notre vie personnelle. Mais dans la vie de tous les jours, je suis plutôt tranquille et je ne porte pas en permanence des talons aiguilles ! Il m’arrive souvent de sortir en jean et en baskets [rires] !

On te reconnaît dans la rue ?

Oui, souvent, même en vacances à l’étranger d’ailleurs !

Tu te vois continuer longtemps tes activités de camgirl ?

Oui, pour le plaisir. Avec mes projets à venir, j’aurais peut-être un peu moins de temps pour les cams. J’en fais quatre jours par semaine, ce qui est chronophage ! Mais ça me manquerait de ne plus en faire ! Il est tellement agréable de s’exhiber et d’être en permanence complimentée ! J’ai mes habitués et ils sont adorables. Au final, être camgirl, c’est quand même très valorisant.

Pierre Des Esseintes est auteur et journaliste, spécialisé dans les questions de sexualité. De formation philosophique, il est également sexologue. Il a publié, aux éditions La Musardine, Osez la bisexualité, Osez le libertinage et Osez l’infidélité. Il est aussi l’auteur, aux éditions First, de Faire l’amour à un homme et 150 secrets pour rendre un homme fou de plaisir.

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