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Dredd : grand bâtonnier

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Avec dix ans de retard, il fait la loi dans son porn avec son long bâton qui fend les culs, tel Moïse la mer Rouge. Lui, c’est Dredd. Dans la tradition des performers couleur ébène que furent Lexington Steele et Sean Michaels, il déroule en exclu pour Jules Jordan ses dix bons centimètres au garrot et pas loin de 30 dans le sens de la longueur. Pour le bonheur de ces dames, évidemment et la curiosité des spectateurs. 

Enfin, Lex, on ne va pas l’enterrer trop vite. Le plus célèbre des performers blacks a fait fructifier sa notoriété et n’a plus besoin de charbonner pour les autres. Il jouit d’une pré-retraite méritée, chattant avec ses fans et distillant conseils sexo de ci, de là.

Dredd, quant à lui, a encore du chemin à faire avant de rejoindre Lex au hall of fame, même s’il se plaît à s’inscrire dans la même lignée. « Je suis un des derniers avec une telle énergie dans le business proclame-t-il en interview à Judy de Hot Movies. Quand je suis arrivé, il y avait quelques types membrés comme moi qui entraient dans la rotation. Des mecs comme Shane Diesel, qui fait encore des trucs, mais plus à l’échelle où il était, Lexington Steele, qui était un immense performer, mais qui n’est plus là. J’allais oublier Mandingo, mais il est parti, lui aussi. En fait, il n’y a plus tellement de mecs dans cette industrie qui ont cette « big dick energy ».

En effet, à ses débuts en 2009, Dredd apparaissait comme un successeur potentiel au légendaire Shawn Michaels, son premier producteur et qui voulait faire de lui le nouveau Blackzilla. L’ennui est que la trajectoire du performer aux dreadlocks a été plus sinueuse que son braque. Après avoir fait ses gammes chez West Coast et Hush Hush, les papes du gros interracial qui tache, il n’a quasiment plus tourné jusqu’en 2016. Un trou noir de sept longues années. Est-il devenu réellement l’Abominable Black Man #13, qu’il incarnait dans son premier film ? A-t-il connu le chtar ? Une carrière dans l’immo ? Un beau mariage ? Impossible de savoir les raisons de sa disparition. Mais Dredd est revenu dans le X en 2016, quand Mark Wood et sa compagne Francesca Le le remettent en selle dans Anal Monster Black Cock Sluts pour Evil Angel.

C’est toutefois sa rencontre avec le producteur Jules Jordan, en 2017, qui changera sa carrière de dimension. Le p’tit blond à la p’tite bite s’entiche du grand black à la grosse queue et lui dédie une série à son nom : Dredd, dont le dixième opus vient tout juste de sortir. En parallèle, le performer de 1m96 fait la tournée des nouvelles popotes : Dogfart, Blacked, Raw, Brothalovers, Interrracialpass.

Désormais la bite vaut de l’or ce qui pousse Jules Jordan à mettre le paquet pour s’assurer ses services en exclusivité depuis l’année dernière. Sa queue a ce gros truc en plus. Il pourrait l’assurer comme Maradona et Jamie Lee Curtis l’avaient fait avec leurs jambes. Combien, d’ailleurs, la taille ? « C’est une question qui m’a suivi toute ma vie. Je dis 10 pouces, histoire d’avoir une marge de sécurité, (soit 25 cm), mais c’est peut-être 12, 13 ou 14 ! Les gens ne me croient pas quand je leur dis que je ne la mesure jamais. Je vais au plus bas alors que des mecs dans le business qui en ont une de 7 ou 8 pouces, disent qu’elle mesure 9. Vous entendrez de la bouche des gens que j’ai le plus gros sexe du porno, mais jamais de la mienne. Et puis j’ai des retours des filles qui disent que plus elle est grosse, plus les mecs ont du mal à la garder dure. Moi, je suis fier de n’avoir jamais eu ce problème ». Comme tout bon Super Héros, Dredd a quand même une faille, un point faible. Avec deux corps caverneux aussi volumineux, il lui faut un max de sang pour gonfler le bouzin. Dans nombre de ses scènes, il est loin d’être aussi dur qu’il le prétend et encore une fois, c’est parfaitement logique avec un outil aussi volumineux.

A ce titre, ce dernier a-t-il déjà occasionné des dommages chez une partenaire ? « Une seule s’est plainte. Une seule fois. Je ne citerai pas son nom. Elle n’est plus dans le business, je pense. Elle a fait un blocage mental sur ma bite. Après, en avoir une comme la mienne n’a jamais été désavantageux. C’est ce qui a fait ma carrière ». Avec une arme pareille, Dredd n’a pas besoin de faire trop gaffe à sa dégaine. Peu importe qu’il ressemble à un vieux dealer dans une crackhouse de Compton, ses performances parlent pour lui. « Je ne suis pas du genre à aller tous les jours à la salle de gym. Et je me sens en meilleure forme à presque 50 ans que lorsque j’en avais 20. Le porn est devenu un milieu de mecs bodybuildés, bronzés, les cheveux bien coupés. Moi, j’ai toujours dû travailler pour plaire et je n’ai pris confiance en moi qu’avec le porn. C’est ce que j’aime avec Jules Jordan, dans Dredd, il me laisse être qui je suis. Je n’ai pas de rôle à jouer. Parce qu’il y a un malentendu entre les films que je fais habituellement et ma sexualité. Je suis d’une nature calme et introvertie, alors que dans mes scènes, je vais vite et fort. Ce n’est pas ce que je préfère et avec Jules, j’ai carte blanche pour exprimer qui je suis ». A l’heure où les tensions raciales secouent très fort les US, Dredd n’est pas pressé de voir plus de diversité dans le X. « L’industrie était déjà en avance sur la société. Honnêtement, je ne suis pas persuadé qu’il y ait besoin d’encore plus de scènes interraciales. Par contre, les polémiques autour de l’étiquette « interracial » me gênent. Si les gens aiment le contraste entre le blanc et le noir, c’est comme ça. C’est un goût auquel il faut bien donner un nom. J’ai un problème avec l’idée que nous soyons tous identiques et égaux. Nous ne le sommes pas et, du reste, je ne vois pas ça d’une mauvaise manière. Je pense que c’est une bonne chose ».

Old school jusqu’au bout du gland, Dreed l’est aussi dans sa vie privée où ses loisirs fleurent bon les 80-90’s : « J’aime les comic books, la science-fiction et les disques vinyles ». Toujours célibataire, il recherche une nerd, comme lui et surtout pas une femme qui a le profil de ses collègues de travail. « Si nous avons les mêmes centres d’intérêt, je cherche juste quelqu’un de cool et qui m’accepte tel que je suis ». Visiblement, tout est grand chez Dredd, même le cœur…

Journaliste professionnel depuis 2003. Rédacteur du magazine Hot Video de 2007 à 2014.

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