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L’orgasme prostatique : mode d’emploi
De trop nombreux hommes passent encore à côté d’une importante zone érogène : la prostate. La stimulation de cette glande provoque pourtant des orgasmes fulgurants. Suivez le guide !
La prostate, masse glandulaire en forme de châtaigne, produit l’un des plus importants composants du sperme : le fluide prostatique, qui a pour fonction de neutraliser l’acidité vaginale. À l’intérieur de la prostate se rejoignent l’urètre, les canaux déférents et les vésicules séminales. La glande fonctionne grâce aux hormones masculines, les androgènes.
Cette partie méconnue de l’anatomie masculine est extrêmement sensible. On peut l’atteindre en passant par le rectum, en stimulant une zone appelée point P, en référence au point G féminin. Oui, les hommes disposent, eux aussi, d’un petit bouton générateur d’un plaisir intense, et répondant au même type de stimulation. Attention, nous ne parlerons pas ici du simple plaisir anal lié à la pénétration, qui découle du plaisir de se sentir rempli, investi, dilaté. Non, il s’agit de stimuler un point précis, et les sensations , même si elles se confondent parfois, sont totalement différentes. Particulièrement puissant, plus long et pas forcément associé à une éjaculation, l’orgasme prostatique devrait être tenté par tout homme. Vous êtes prêt ? On y va !
Comment atteindre la prostate ?
En solo
- D’abord, trouvez la position idéale pour faciliter l’accès à l’anus. Pour mener une exploration confortable, la position suivante est fortement recommandée : allongé sur le dos, placez vos lombaires sur un petit coussin, et surélevez le haut de votre dos. Adoptez ainsi une posture « dos rond » pour rendre l’accès à l’anus plus aisé. Pliez vos genoux et posez vos pieds bien à plat.
- Vous pouvez aussi vous allonger sur le côté, jambe du dessous droite, et jambe du dessus repliée, le genou sur la poitrine.
- Autre possibilité : à quatre pattes, tout simplement, ou bien debout avec un pied sur une chaise.
Placez une main entre vos jambes, puis introduisez un doigt. Un peu de salive peut suffire à assurer la glisse, mais il est toujours recommandé de sortir le tube de lubrifiant ! Tentez un petit coup de « dedans-dehors » : insérez le bout de votre doigt, ressortez-le, replongez-le. Testez ainsi votre réceptivité. Si vous appréciez cette stimulation, vous sentirez vite votre doigt « happé » par l’orifice. Dans tous les cas, vous ne devez éprouver aucune douleur. Pour rendre la pénétration plus facile, poussez comme si vous étiez aux toilettes : cela détend les sphincters. Quand le doigt est rentré en entier, laissez-le immobile quelques instants. Votre anus doit s’habituer à sa présence. Il est important de bien respirer pour se détendre.
Une fois votre doigt introduit, faites-le remonter du côté antérieur, vous allez bientôt découvrir un trésor… Après un parcours d’environ 5 cm, vous sentirez une boule semblable à une prune aux trois quarts enfouie dans le sable : c’est la prostate. Vous pouvez également sentir un sillon médian, plus ou moins marqué selon les individus. En effet, la prostate présente deux lobes de part et d’autre de cette rainure.
Plus vous êtes excité, plus la prostate est gonflée. Exercer des pressions sur la glande lui fait aussi prendre du volume. Inutile de lui prodiguer de douces caresses, la prostate ne réagit qu’à la pression. Néanmoins, ce n’est pas parce que vous appuierez très fort que le ressenti s’en trouvera augmenté. Cela peut même devenir inconfortable. Petite précision concernant l’érection : Si vous la perdez, ne vous inquiétez pas, c’est tout à fait normal. N ne comprend encore pas très bien le phénomène, mais on peut supposer qu’il relève simplement d’un transfert de l’attention de la zone génitale à la zone anale. A moins que le relâchement des muscles pelviens pour faciliter la pénétration ne diminue l’afflux sanguin au niveau du pénis. On attend une étude médicale sur la question !
Et maintenant, rentrons dans le vif du sujet, et approchons la glande magique, par-devant, et par-derrière.
Par devant
- Appuyez votre doigt sur la prostate, et maintenez une pression pendant une seconde. Relâchez une seconde, puis recommencez.
- Explorez toute la paroi rectale antérieure, depuis le haut de la glande jusqu’au sphincter anal. Continuez la stimulation de haut en bas.
- Allez chercher, du bout de votre doigt, l’extrémité de la glande, pis poussez vers l’avant, comme si vous vouliez la faire sortir de votre corps. Il faut crocheter votre doigt comme si vous faisiez signe à quelqu’un de venir vers vous. Encore plus efficace avec deux doigts !
- Avec votre majeur , exercez une pression sur la prostate, et bougez votre main de part en part pour créer des vibrations. Encore plus efficace avec un ode vibrant !
- Insérez deux doigts, posez-les sur la prostate et faites-les tourner dans un sens, puis dans l’autre. Le mouvement rotatif stimulera l’ensemble de la glande.
- Introduisez deux doigts, posez-les sur la ligne médiane de la prostate, séparez-les puis rejoignez-les
Par derrière
- Debout, une main entre les fesses, utilisez votre pouce, courbez-le ou faites-le glisser en essuie-glace, sur toute la surface de la glande.
- Dans la même position, exercez, avec l’index ou le majeur, une pression vers le bas de la gland.
Le plus important n’est pas la technique, mais la manière dont vous interprétez vos sensations pour les optimiser et les accroitre. Si vous ressentez une forte envie d’uriner, ne vous arrêtez surtout pas, cela arrive fréquemment. Attention, il se peut que votre premier orgasme prostatique ne soit pas très fort. Vous pouvez même être déçu par ce que vous ressentirez. Ce n’est pas grave, c’est même tout à fait normal.
Pour quel orgasme ?
Si le sphincter se contracte, et que la prostate prend du volume, l’orgasme n’est pas loin. Pendant l’orgasme, vous pouvez laisser votre doigt en place mais stoppez le massage. Antoine, rémois de 35 ans, nous a avoué parvenir à des orgasmes d’une grande intensité grâce à la stimulation de la prostate : « L’orgasme est différent, j’ai l’impression de décoller et de ne plus redescendre pendant plusieurs minutes. Rien à voir avec un orgasme banal de quelques secondes ! »
Il est intéressant de constater que parfois, l’orgasme prostatique advient sans aucune stimulation du pénis. On parle alors de « traite de la prostate » [tapez le mot-clé prostate milking sur Google, vous allez vite comprendre de quoi il s’agit]. Cette même expression désigne aussi l’écoulement continu de fluide prostatique provoqué parfois par la stimulation de la glande. Il arrive également que l’orgasme prostatique survienne sans éjaculation. C’est sans doute le plus surprenant : l’émission de sperme n’a plus rien de systématique, comme lors d’ un orgasme résultant d’une banale stimulation pénienne.
En tout cas, tous les hommes que nous avons interrogés décrivent le même type de sensations. Pour Stéphane, quinqua parisien, « l’orgasme prostatique procure des sensations diffuses, qui ne se limitent pas à la zone génitale. C’est comme si l’orgasme irradiait dans tout le corps. » Pierre-Louis, 46 ans, qualifie cet orgasme d’ « intégral » : « je le ressens, explique-t-il, dans chacune de mes cellules. Une sensation de puissance incroyable m’envahit, comme si tous mes organes se mettaient à fonctionner au maximum de leurs capacités ! En même temps, on ressent, non pas une montée de plaisir et une redescente très rapide, mais plutôt des vagues de plaisir. Parfois, on se demande à quel moment on va redescendre ! »
La stimulation en duo
L’excitation provoquée par une stimulation prostatique sera d’autant plus vive si c’est votre partenaire qui s’en charge ! Libéré de la nécessité d’adopter une posture inconfortable, vous vous sentirez beaucoup plus relaxé, et plus concentré sur vos sensations. Évidemment, la communication est primordiale, comme dans toute pratique sexuelle, mais encore plus lorsqu’il s’agit de la zone anale, ou l’on passe facilement du plaisir à la douleur ! Si vous n’avez pas trop l’habitude de communiquer pendant vos ébats, c’est l’occasion ou jamais de commencer ! D’ailleurs, si vous faites preuve de suffisamment de lâcher prise pour ouvrir votre anus à votre partenaire, libérer votre parole ne devrait pas être très difficile ! Soyez toujours positif, et si votre partenaire s’y prend bien, faites-le lui savoir. Et s’il vous fait mal, dites-le aussi ! N’oubliez pas que ce qui touche la zone anale est particulièrement chargé sur la plan émotionnel. Freud a décrit le stade anal comme un processus psychique de contrôle. Ouvrir son anus à une pénétration, c’est renoncer à ce contrôle. Et votre plaisir découlera en grande partie de ce sentiment d’abandon à votre partenaire.
Les meilleures positions pour une stimulation prostatique en duo
- Allongez-vous sur le dos, les jambes repliées de chaque côté. Votre compagne s’installera entre vos genoux. Avec un coussin sous les hanches, c’est encore mieux. Votre masseuse gardera un contact visuel permanent avec vous.
- Vous pouvez aussi vous placer à quatre pattes, en appui sur vos coudes.
- Autre possibilité intéressante : allongez-vous sur les jambes de votre partenaire , comme si elle allait vous donner la fessée.
- Debout : tenez-vous dos au mur, votre partenaire est agenouillé sur le sol, et investira votre anus avec ses doigts pour en vous suçant.
Toutes les techniques en solo évoquées précédemment peuvent aussi, évidemment, être testées en duo. N’oubliez pas que le plus important est de se faire plaisir et d’écouter son corps. Nous vous souhaitons de belles explorations et de belles découvertes, seul ou à deux !
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