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Proxy Paige : « J’aime le trou de balle et filmer des trucs bizarres, loufoques et amusants »
Peux-tu te présenter à nos lecteurs ?
Je m’appelle Proxy Paige. Je suis actuellement réalisatrice pour Evil Angel. J’ai été modèle pendant un certain temps. Je travaille dans l’industrie pour adultes depuis plus de 16 ans. La première moitié en tant que performeuse, et la seconde principalement en tant que réalisatrice.
Tu es américaine ?
Oui. Je viens du Dakota du Nord, aux États-Unis.
Comment es-tu entrée dans l’industrie du X ?
C’était un accident, en fait. Une de mes copines était mannequin de haute couture à New York, et elle est venue vivre avec moi en Arizona. Elle cherchait du travail, mais elle n’arrivait pas à trouver d’agence de mannequins là-bas. Elle a donc envoyé son portfolio à des agences de Los Angeles. L’une d’elles a répondu en précisant qu’ils n’étaient pas le genre d’agence qu’on pensait, mais qu’ils seraient ravis de la représenter. Elle m’en a parlé et je lui ai dit : “Si tu le fais, je le fais.” C’est arrivé comme ça, un peu par hasard.
Comment as-tu commencé à réaliser des scènes ?
C’est parce que je suis venue en Europe, et les standards de tournage sont très différents par rapport aux États-Unis. Pas sur toutes les productions, mais pour un nombre assez important d’entre elles, c’était différent de ce à quoi j’étais habituée. Une fois arrivée là, je me suis retrouvée à essayer de diriger les réalisateurs. Je devais leur dire comment me filmer : “Par rapport aux filles européennes, moi, j’ai des formes. Tu devrais me filmer comme ça.” Et puis, à force de leur dire quoi faire, j’ai réalisé que si je sentais que je pouvais faire mieux, je devrais probablement le faire moi-même.
Pourquoi es-tu venu en Europe, quand les États-Unis font figure de terre promise pour les performeurs du monde entier ?
Oui, je gagnerais certainement plus d’argent si j’étais restée là-bas. C’est là que se trouve la plus grande industrie. Mais c’est la qualité des gens qui me retient en Europe. Là-bas, il y a cette espèce de pseudo-célébrité que les gens recherchent, alors qu’une grande majorité de gens qui font du porno en Europe le font principalement parce qu’ils aiment ça. Enfin, ils le font pour l’argent et parce qu’ils aiment ça. C’est pour ça que j’aime être ici. Il y a tellement de choses moins taboues, plus libres et ouvertes, des choses plus folles qu’on peut produire ici pour des enjeux moins élevés. Et c’est comme ça que ça devrait être. On devrait se sentir plus libres et décomplexés.
Comment définis-tu ton style ?
Professionnel/Amateur.
Tu crois à une approche féminine du porno hardcore ?
Bah, je suppose que je suis une femme qui fait du porno hardcore, donc oui sans doute. Par exemple, je connais des réalisatrices comme Cherry Kiss, un peu plus orientée vers le côté hardcore. Je l’ai vue diriger ses acteurs, et elle est là : » Vas-y ! C’est ça que tu es censée faire aujourd’hui, la baiser !” Elle est hardcore, corps et âme. Et je filme certainement un peu comme ça. Mais je tends plus du côté kinky et bizarre du sexe. J’aime le trou de balle et filmer des trucs bizarres, loufoques et amusants. Tout le monde a son propre truc, qu’on soit un homme, une femme ou autres. Mais j’imagine que mon côté féminin, ce sont juste mes petits trucs de fille : dans mon gangbang, les chaussures des filles seront assorties aux coussins du canapé au lieu d’être simplement dans une pièce toute blanche. Ça doit être ça, l’approche féminine.
* “Bizarres, loufoques et amusants”, c’est aussi comme ça qu’on pourrait qualifier la fine équipe qui anime le stand de Proxy. Morea Black, Megan Inky, Kristy Black, Eden Ivy, Anuskatzz et Lily Lu, notamment aperçus dans Tracks, par leurs looks alternatifs, détonnent au sein même du monde pourtant exubérant du X.*
Tu t’es entourée d’une belle troupe de “misfits”. Comment est-ce arrivé ?
Oui. J’ai un faible pour les marginaux. Eden Ivy l’a souligné. Elle a dit que je devrais toujours faire ce qui me rend heureuse. Sinon, ça ne marcherait pas. Et ces kids me rendent heureuse. Mais ce n’est pas que mon amour pour les marges. Ils sont tous si brillants à leur manière, et chacun d’entre eux vaut la peine de travailler avec. C’est pour ça que je les aime, ce sont tous des marginaux avec lesquels ça vaut la peine de bosser. Ce ne sont pas simplement des gens perdus, ils sont juste ce qu’ils sont. Ils sont uniques et spéciaux, chacun d’entre eux à sa manière.
Ils sont tous de ton agence ?
Oui. C’est mon agence : I.E. Modeling.
Comment es-tu devenue agent ?
Comme je viens des États-Unis, je connaissais plein d’Américaines qui voyageaient. Le business est si petit. Les gens disaient “Proxy est en Europe, tu devrais la contacter pour du travail.” J’ai aidé tellement de gens à trouver du boulot ici que j’ai décidé de rendre ça plus officiel. Je voulais aussi relever les standards des agences, parce qu’en Europe, elles n’opèrent pas comme elles le font en Amérique. Il y a tellement d’exclusivité que je voulais lever ces barrières. Je suis allée directement voir les autres agents en leur disant : “Hey ! J’ai des tarifs moins chers et je suis prête à partager tous mes modèles avec vous. C’est ma philosophie. Je suis ouverte. Je suis honnête. Et je veux simplement que cela profite aux modèles.” J’ai été modèle, donc je peux faire valoir mon point de vue à ce sujet.
Tu ne performes plus ?
Aujourd’hui, plus que pour mes plateformes privées, ici et là. Mais pour l’essentiel, j’ai arrêté. Enfin si, je viens de faire deux scènes dans mon prochain film. Mais sinon, officiellement, je ne performe plus.
T’es-tu lassée ou c’est seulement une autre étape dans ta vie ?
Ouais, c’est plutôt ça. On ne peut pas être bon à tout en même temps. Donc, je choisis mes batailles. Je ne peux pas produire, diriger une agence et faire ceci, cela et encore ça. Je finirai par me griller. Mais je n’exclus pas de sauter sur une petite occasion de temps en temps, pour m’amuser.
Tu connais la France ? Tu as déjà visité le pays ?
Oui, je suis allée à Nancy, je crois, en Normandie aussi, et à Paris plusieurs fois. Mon ex était du sud, près de la frontière suisse, donc je connais un peu aussi. Je ne me souviens plus de quelle ville, en revanche. C’est Lou Charmel. Elle était aussi actrice il y a quelque temps. Elle est incroyable, très, très belle.
*Ce petit détour par la France m’offre l’opportunité de revenir sur une actu, le drama Twitter/X du moment : les comportements de Monsieur Poulpe, et le marronnier qui rebondit depuis plus de dix ans concernant le harcèlement d’une actrice porno, en l’occurrence, Proxy Paige.*
Tu n’es pas obligée de répondre, mais en France, il y a une rumeur à propos d’une aventure entre toi et M. Poulpe…
Haha! C’est une question tellement drôle. Mon Dieu. Non, je ne l’ai jamais rencontré en fait. J’aimerais beaucoup le rencontrer un jour. Je l’ai vu débarquer en ligne, tout d’un coup. Il me harcelait pour qu’on se voie. C’était très marrant. Il a l’air tellement charmant et drôle, mais non. J’adorerais, ceci dit. Mais oh, attends… Est-ce que j’ai couché avec ? Ok, attends, laisse-moi y réfléchir. Peut-être que j’ai couché avec lui. C’est terrible que je ne m’en souvienne pas… Bon, voilà, tu as ta réponse.
Peux-tu me parler de tes futurs projets ?
Je viens de rentrer du Monténégro. J’ai tourné deux films pendant que j’étais là-bas. Un girl-girl et un boy-girl. Et c’était incroyable et vraiment amusant comme voyage. Il s’est passé tant de choses. Ce sont des projets très fun à mettre en place. J’ai emmené les trois “Black” qui sont là avec moi : Christy Black, Morea Black et Lydia Black. Et on a tourné une scène entre filles. Puis, on a remis le couvert, mais cette fois, il fallait bien que je leur ramène quelques bites pour qu’elles ne s’ennuient pas…
Au Monténégro, c’est une sorte de road trip que tu as filmé ?
Oui, en quelque sorte. J’essaie toujours de choisir des destinations différentes. D’ailleurs, je tourne aussi un film pendant que je suis ici, le deuxième à Berlin : « I Fucking Love Berlin Vol. 2. »
On espère te voir en France bientôt, alors.
J’y compte bien !
On a hâte. Merci Proxy Paige !
Merci beaucoup.
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