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L’inavouable fascination des médias mainstream pour le porno !

Les médias mainstream (télés, presse…) sont fascinés par le porno mais n’osent pas l’avouer. Normal, le porno c’est sale, c’est vilain, ça montre des humains nus en train de s’accoupler comme des bêtes dans des situations souvent crades et selon des codes et stéréotypes machistes. Donc beurk, pas question de cautionner cette activité sordide pour une belle âme de journaliste, obligé de critiquer. Mais en même temps, précisément parce que ce n’est pas convenable, qu’est-ce que c’est attirant, le porno, pour le journaleux moyen : c’est un peu le côté obscur de l’humanité, les gens qui sont dedans sont des créatures étranges qui ne craignent pas de côtoyer le Mal, des sortes des Dark Vador à grosses bites et de Leïa nymphomanes ; ils font un peu peur par leurs outrances obscènes et leur marginalité assumée, mais c’est aussi pour ça qu’on ne peut s’empêcher de vouloir les approcher. Et puis, surtout, le porno ça fait vendre du papier et ça fait de l’audience. Donc, quand un média mainstream est en panne d’inspiration et en perte de vitesse, un petit sujet vite torché sur le porno donnera toujours un coup de boost aux ventes. Pourquoi dès lors s’en priver ?
Avant, dans les années 80, l’objet de toutes les fascinations médiatiques était Marc Dorcel, inventeur du « porno chic ». C’était du porno, certes, mais les filles étaient belles, les décors et la lumière léchés. Et comme les histoires ressemblaient à du roman-photo inoffensif, les médias mainstream s’aventuraient facilement à en parler. Car on restait somme toute dans les limites admissibles du bon goût. Aujourd’hui, à l’ère du Net, c’est la marque devenue nationalement connue « Jacquie et Michel » qui fascine nos braves médias. Parce qu’ils sont les seuls à avoir inventé un concept porno original en 20 ans (le « porno reportage »), tous leurs concurrents jalousent JM… et tous les médias leur courent après. Pour finir invariablement par les débiner et leur tomber dessus à coup d’articles assassins. Le crime de JM ? Le lèse-bon goût, tout simplement, ma chère ! Faut dire qu’ils ont l’outrecuidance de mettre en scène des girls next door aux physiques pas forcément irréprochables, auxquelles ils font tourner des scènes aussi salaces que corsées dans des réalisations tournées avec les moyens du bord. Sodomies, partenaires multiples, doubles pénétrations, insultes, mais aussi crachats, claques dans la gueule et SM soft sont parfois au programme. Pornotiquement incorrect donc, et en tout cas très loin du X convenu et quasi-mainstream de Dorcel. Innombrables sont les articles parus sur le phénomène « Jacquie et Michel » ces dernières années. Même le site d’extrême droite d’Alain Soral « Égalité et Réconciliation », sous la plume anonyme du journaliste renégat David Zar-Ayan (ex l’Organe), s’est récemment fendu d’un papier vengeur censé démonter l’indécent business de JM sous l’angle original « le porno, ce fléau aux mains de la juiverie capitaliste qui contribue à abrutir les masses ». Padbol, Michel n’est pas Juif, mais pas grave, on se défoule comme on peut. C’est d’ailleurs l’article le plus lu sur E&R ces derniers temps. À croire que Soral n’est pas si anticonformiste qu’il le croit, puisqu’il partage avec ses élégants confrères de la presse mainstream cette curieuse aversion/fascination pour le porno, attaquant toujours le phénomène JM sous le même angle : on admet l’ampleur du succès des sites de la galaxie JM, tout en s’empressant de condamner le fond comme la forme. Les vidéos sont décrites comme mal foutues, mal tournées, les pauvres filles sont censées y être contraintes de réaliser des performances pénibles dont elles n’étaient pas prévenues au départ, avec des réalisateurs-abuseurs qui font du forcing pour entrer dans la scène et se faire pomper à l’œil. Et, en sous-texte bien sûr, selon ces chers médias, les clients de ce type de scènes ne peuvent être que de pauvres blaireaux frustrés et mal dans leurs peaux, manipulés par ces cyniques de pornocrates qui font du blé en exploitant les basses pulsions du public.
L’article le plus récent est sorti sur le site du très confidentiel — et néanmoins fort bien pensant — « Snatch magazine », sous la plume d’un certain Loïc H. Rechi. Il s’agit d’une resucée d’un article paru en mars 2014 dans la version papier du mag, mais il est violent et méchant, l’article. À tel point que l’inénarrable Daniel Schneidermann s’est empressé d’en reprendre des extraits, trop heureux de pouvoir taper lui aussi sur les méchants pornocrates exploiteurs de femmes… et d’ajouter quelques pics d’audience à son malheureux site « Arrêt sur images », qui depuis des années n’arrive pas à décoller au-delà de la bobosphère intello. Faut dire qu’il avait l’air sacrément motivé par son sujet sur Jacquie et Michel, le journaliste d’investigation Loïc H. Rechi. On vous explique un peu les dessous de sa petite enquête, parce que bien sûr vous ne savez rien des conditions dans lesquelles le papier s’est construit.
D’abord, il faut savoir que Loïc a passé quasi une année à tenter d’aborder les équipes de JM, en les harcelant sur Facebook et Twitter pour obtenir l’autorisation de venir faire un reportage sur un tournage. Mais il se faisait chaque fois gentiment rembarrer, pour la simple raison qu’on ne voulait pas de lui sur les prises de vues. Normal, les touristes – journalistes ou pas – sont toujours mal vus sur les tournages pornos, à commencer par les hardeuses débutantes pour qui moins y a de monde, mieux c’est.
Dans le même temps, rageux de ne pouvoir joindre les techniciens qu’il souhaitait, et encore moins le boss, il recueillait des témoignages de quelques ex-actrices ou réals, ayant tous eu maille à partir avec JM pour différentes raisons — tous à charge, donc. Un jour, il envoie un email sec à Michel lui signifiant qu’il vaudrait mieux que celui-ci l’appelle pour se justifier avant que ces avis, si négatifs dans l’ensemble, soient publiés. Genre petit chantage en passant, « appelle sinon je balance » – trop la classe. De guerre lasse, Michel finit donc par appeler Loïc et lui dit que tout ce qu’il peut lui proposer est de venir à une soirée « Jacquie et Michel » en discothèque, d’y rencontrer quelques actrices et réalisateurs et de se faire ainsi son idée. Mais pour assister à un tournage, c’est niet, désolé. Les tournages se passent en privé, pas besoin de voyeurs, qu’ils soient journalistes ou non. Quelques mois plus tard, Loïc se pointe donc sans prévenir à une soirée « Jacquie et Michel » organisée dans une discothèque de Condat-sur-Vienne, près de Limoges. Il est accompagné d’un collègue photographe, et tous deux sont aimablement accueillis par l’équipe d’animation de JM : OK, faites votre reportage les gars puisque vous êtes là, matez et buvez à volonté, c’est JM qui régale. Ensuite, plus de nouvelles jusqu’à la sortie du papier. Dans lequel bien sûr – ô originalité – le brave Loïc se déchaîne dans un article-fleuve pour dire tout le mal qu’il pense de ces ploucs de JM et de leurs soirées pour beaufs de la France profonde. Lire son papier est roboratif (que c’est long !), mais priceless. Franchement, allez-y, ça vaut le coup. On peut notamment y réaliser le mépris insondable que cet humaniste de Loïc ressent pour ce petit peuple qui a le mauvais goût de se déplacer dans une boite ringarde pour se divertir d’une soirée coquine si bas de gamme puisqu’organisée par JM : « On en retiendra surtout que Jacquie et Michel a un public, et que foutre quatre meufs à poil se broutant le minou au milieu d’une boîte de nuit aura toujours autant de succès auprès d’un bataillon d’ivrognes à demi-puceaux, que peuvent en avoir ces vieilles désocialisées qui filent du pain à des pigeons dans les centres-villes. ». Ivrognes, demi-puceaux, vieilles désocialisées.
Tous ces jeunes provinciaux qui viennent s’amuser aux soirées JM sont donc des beaufs, des cons, des bas du front – sans doute même qu’ils votent FN, allez, tant qu’on y est ?
Mépris de classe, bobos-journalistes contre prolos fans du porno de JM, tout est dit. Tout ça pour ça, donc, Loïc ? Faire chier les équipes de JM pendant des mois pour finir par débarquer dans une soirée en boite, se la jouer royal au bar invité par la prod, et n’en tirer qu’un salmigondis de conclusions hâtives et condescendantes sur les participants, les conditions de travail et le business de JM ?
Non, Loïc a quand même fait plus fort. Plus loin dans l’article (que c’est long, pff…), il a quand même a trouvé deux ou trois filles qui ont accepté de témoigner de leur expérience dans l’enfer d’un tournage pour JM. La première, Marion, est une ex-Miss France Ronde obsédée du cul (elle le dit elle-même), qui rêvait de se faire filmer par JM, et qui les a contactés directement. Deux ans plus tard, elle regrette et raconte à notre journaliste d’investigation : « La scène a duré cinq heures et ça c’était horrible. Cinq heures ! Pendant trois jours, je n’ai plus bougé. J’étais bloquée psychologiquement et physiquement. On n’est pas fait pour baiser cinq heures. » Une autre déclare : « À aucun moment, ils ne te précisent que tu te prends des claques dans la gueule. Tu te fais traiter comme un objet et c’est salement banal pour eux. » Et notre journaliste d’enchaîner implacablement : « la scène en question témoigne de ce dont on a peu parlé jusque-là, de ce qu’il y a pourtant de plus infâme chez Jacquie et Michel, à savoir la manière dont les femmes sont traitées à l’image. »
« Infâme », carrément. Non mais lol. Sont trop marrants quand même, tous ces coincés moralisateurs qui ne connaissent décidément pas grand-chose à la nature humaine en général, et aux mystères de la libido en particulier. C’est vrai, qu’est-ce qu’il a l’air d’y connaître à l’érotisme et au porno, Loïc H. Rechi ? Il est au courant que les fantasmes sont toujours transgressifs, violents, parfois même immoraux et abjects, et que c’est précisément ça, la transgression et la violence, qui excite le plus le public amateur de porno ? Il le sait, que la plupart des femmes ont des fantasmes de soumission, et que si une petite dizaine d’actrices n’ont peut-être pas tripé comme elles l’espéraient durant une expérience qu’elles avaient elles-mêmes voulue, des centaines, des milliers d’autres se sont éclatées car les mises en scène que les réals de JM leur faisaient vivre correspondaient à leurs fantasmes ? Il le sait, que le sexe c’est pas seulement papa dans maman et des mots doux dans l’oreille – comme dans le porno féministe et autres expériences X pour happy fews en mal de branlette intellectuelle ? Il est au courant que la sexualité peut aussi être bestiale, brutale, sale, dérangeante, et que c’est aussi ça qui plaît, qui est excitant, et que c’est même précisément ce que cherche le public qui consomme du porno aujourd’hui ? Et, aussi, que certaines femmes ne détestent pas ça du tout, d’être traitées comme des chiennes, parce que ça les excite durant l’acte ?
La force de « Jacquie et Michel » est justement d’avoir su cerner et anticiper les attentes et fantasmes de la majorité du public mâle et femelle des années Internet, et de lui donner à voir ce qui le fait bander dur et mouiller grave. L’art et les chichis intellos du porno branchouille qu’affectionnent les bobos de « Snatch magazine », du « Tag Parfait » et leurs amis, Michel s’en tamponne le coquillard comme de sa première soirée latex en club échangiste. Il fait du porno naturaliste, franchouillard, spontané, brut de décoffrage, dans lequel le plouc lambda (moi compris) s’identifie instantanément. Savoir que sa boulangère, sa coiffeuse ou sa belle-mère sont des salopes comme les autres, c’est cool et ça rassure : grâce à JM, pas besoin d’être une bombe atomique pour devenir une star du X l’espace de quelques jours. C’est tout, y a pas à chercher plus loin : le style JM plait au public, le business roule, et c’est très bien comme ça.
Au fait, amis des médias mainstream, comment ça se passe chez vous, au boulot ? Tous vos pigistes, assistants et stagiaires sont toujours bien traités et correctement payés ? Jamais de harcèlement sexuel ? Aucune petite anecdote crapoteuse à raconter ? Aucune embrouille entre patrons et employés, dans votre monde exemplaire et merveilleux ? Non, bien sûr, il n’y a que dans le porno qu’on trouve des gens si méprisables…
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