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Allongement du pénis, réduction des lèvres… Tout ce que vous devez savoir !

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Jusque il y a quelques années, le terme “chirurgie esthétique” n’évoquait que le lifting du visage, l’augmentation du galbe mammaire chez la femme, la liposuccion, la correction du nez etc. Mais, peu à peu le champ d’action de la chirurgie esthétique s’est étendu aux organes sexuels. Lèvres vulvaires trop grandes ou trop petites, pénis trop court, trop mince ou en coude, il est possible aujourd’hui de remédier à tous ces désagréments sur la table d’opération.

Évidemment, ce n’est un secret pour personne mais nombreux sont ceux qui se posent encore une foule de questions sur les détails des opérations. Voici un point de la situation et le tour de diverses interventions possibles avec leurs avantages et… leurs inconvénients, car il y en a aussi!

CHEZ LA FEMME

L’hymen.

Implanter une nouvelle virginité est une opération de routine dans certaines cliniques de villes à haute concentration d’immigrés. En Extrême Orient, et plus particulièrement au Japon, la restauration de la virginité perdue est une intervention très prisée – principalement dans les milieux de la prostitution – car, pour une nuit avec une vierge, on débourse volontiers une petite fortune.

En pratique. L’hymen se déchire lors de la première pénétration (par un pénis ou par un objet). L’hymen se rétracte alors en formant à l’entrée du vagin des petites excroissances, les lobules hyménéaux. L’intervention qui a lieu sous anesthésie locale consiste à ranimer pour ainsi dire ces excroissances, les étirer l’une vers l’autre et les suturer ensemble au moyen de fil chirurgical résorbable. On laisse seulement une petite ouverture pour les menstruations. Lorsqu’il ne subsiste plus aucune trace de la membrane hyménéale, le chirurgien prélève un lambeau de la paroi vaginale et l’utilise pour restaurer l’hymen. L’ensemble de l’intervention chirurgicale ne prend pas plus de vingt minutes.

Les avantages. Aucun homme ne peut voir ou sentir qu’il n’a pas affaire à l’hymen originel, donc intact.

Les inconvénients. Lorsque le chirurgien suture l’hymen de façon trop serrée, celui-ci peut constituer une barrière infranchissable pour le pénis. Il faut respecter un délai d’au moins quatre semaines avant d’envisager de nouveaux rapports sexuels.

Les petites lèvres vulvaires.

Il se peut qu’une des petites lèvres soit plus grande que l’autre ou qu’elles dépassent en taille les grandes lèvres. Outre l’aspect moins esthétique de cette dernière anomalie, la femme risque de ressentir des frottements douloureux lors des rapports sexuels. Dans ce cas, il est possible de diminuer la taille des petites lèvres.

En pratique. L’intervention a lieu sous anesthésie générale. Elle consiste à couper l’excédent de tissus à l’aide de ciseaux chirurgicaux. Il convient au chirurgien de procéder de manière suffisamment méticuleuse pour qu’il ne subsiste aucune cicatrice. Elles sont non seulement disgracieuses mais elles peuvent aussi être douloureuses lors du coït. Le prélèvement du tissu n’a pas lieu à l’extérieur mais sous les plis de la peau, au niveau de l’hymen. L’intervention dure de trente à quarante minutes.

Les avantages. L’intervention est simple parce que dans cette zone, il y a peu de vaisseaux sanguins. Le résultat est esthétiquement satisfaisant et représente, pour beaucoup de femmes, un apport psychologique important. Les stimuli extérieurs sont ressentis plus intensément.

Les inconvénients. Les rapports sexuels sont à proscrire durant six semaines et il faut compter environ trois mois avant que toute douleur ait définitivement disparu.

Les grandes lèvres vulvaires

Il est possible d’épaissir nettement les grandes lèvres. Généralement la demande émane de femmes plus mûres qui se plaignent de leur relâchement.

En pratique. L’opération est simple et se pratique sous anesthésie locale ou générale, au choix de la patiente. Le chirurgien prélève du corps (fesses ou ventre) une quantité de graisse, comme lors d’une liposuccion classique, et l’injecte dans les grandes lèvres qui, ainsi, retrouvent leur consistance antérieure.

Les avantages. Il n’y a aucun risque de rejet puisqu’il s’agit de graisse provenant du corps de la patiente.

Les inconvénients. Plusieurs interventions successives sont souvent requises car la graisse tend à se diluer. De plus, les grandes lèvres ne retrouvent pas nécessairement leur forme antérieure, légèrement incurvée vers le haut, car une répartition précise de la graisse n’est pas (encore?) possible.

L’allongement des grandes lèvres.

Cette opération a lieu à la demande de femmes dont les grandes lèvres ont un aspect chétif ou sont quasi inexistantes.

En pratique. Sous anesthésie locale, le chirurgien pratique une petite incision dans le haut de chaque lèvre et introduit une sorte de ballonnet de silicone dans lequel on ajoutera régulièrement (chaque semaine) une matière spéciale. Ce procédé tend la peau et, partant, les lèvres s’allongent. Après six semaines, le médecin enlève le ballonnet et referme soigneusement l’entaille.

Les avantages. L’allongement et aussi un certain gonflement se produisent de manière naturelle puisque l’on n’introduit pas d’élément étranger au corps. L’intervention est particulièrement prisée par les transsexuels qui veulent ainsi accentuer leurs “caractéristiques féminines”.

Les inconvénients. Le ballonnet inséré, qui doit rester plus d’un mois en place, peut incommoder la patiente. Pendant toute cette période, elle ne peut envisager d’avoir des rapports sexuels.

Le clitoris

Les interventions tendant à modifier l’apparence et la sensibilité du clitoris se pratiquent à la demande de femmes qui trouvent que ce petit organe est, chez elles, trop profondément imbriqué dans les replis de la peau ou trop peu sensible aux stimuli extérieurs.

En pratique. La chirurgie dispose ici de deux techniques. La première consiste à libérer le clitoris, en d’autres mots, à retirer son capuchon de sorte à augmenter sa sensibilité. La seconde procède au déplacement du clitoris vers le vagin. Il se trouve ainsi plus près de l’orifice de l’urètre et profite donc du frottement du pénis durant la pénétration.

Les avantages. Ces opérations peuvent apporter une solution aux femmes dont le clitoris est relativement peu sensible aux caresses.

Les inconvénients. Le clitoris est un organe particulièrement érogène, donc particulièrement délicat. Quand on pense à la quantité de terminaisons nerveuses qui y affluent on ne peut négliger le risque que comportent de telles interventions. Ainsi, rien n’exclut que le clitoris devienne hypersensible au point d’être douloureux au moindre attouchement.

Le périnée

Le périnée est la zone qui s’étend du vagin à l’anus et qui se prolonge dans la fente fessière. La femme qui a connu un ou plusieurs accouchements peut ressentir à cet endroit un certain relâchement gênant.

En pratique. Le but de l’opération consiste à reconstituer le périnée donc à le retendre. L’intervention, qui a lieu sous narcose, consiste à réparer les éventuelles déchirures et surtout à raccourcir les muscles vaginaux distendus.

Les avantages. La femme retrouve l’usage de ses muscles de la zone périnéale. Outre qu’ils soutiennent les organes internes, ceux-ci contribuent à la réussite des rapports sexuels en permettant, notamment, de serrer le pénis de son partenaire.

Les inconvénients. Cette intervention est strictement réservée aux femmes ayant mis des enfants au monde. Dans le cas contraire, même si la patiente trouve que ses muscles vaginaux sont trop faibles, le médecin lui recommandera des exercices appropriés car si, plus tard, elle devait accoucher, le chirurgien serait obligé de recommencer l’opération. Généralement, la position assise reste relativement inconfortable pendant quelques jours, après pareille opération.

Le mont de Vénus

Chez certaines femmes, le mont de Vénus n’est pas un mont mais plutôt une dépression ou un creux. Dans ce cas on peut procéder à son renflement.

En pratique. Le chirurgien y introduit, sous anesthésie locale, la quantité nécessaire de silicone ou une couche de graisse prélevée de la poitrine, des cuisses ou des fesses.

Les avantages. L’intervention ne laisse aucune cicatrice visible car celle-ci, pour autant qu’elle existe, serait cachée par les poils pubiens. Elle n’atteint aucune terminaison nerveuse et ne présente donc aucun danger.

Les inconvénients. Le silicone peut se déplacer. Il n’est donc pas exclu que l’intervention doive se répéter pour maintenir la beauté de la courbe.

Le vagin

Les femmes qui ont le vagin trop large et qui se plaignent de ne pas sentir le pénis de leur partenaire en faisant l’amour peuvent recourir à ce que l’on appelle la liposculpture.

En pratique L’intervention a lieu sous anesthésie générale. Le chirurgien prélève ailleurs (cuisse, fesse, ventre) des portions de tissus adipeux qu’il implante à l’arrière des parois vaginales. Ces parois peuvent, en outre, être tendues selon la méthode classique du lifting.

Les avantages. Avec la cavité du vagin plus étroite, la femme sent mieux les mouvements de la verge de son partenaire.

Les inconvénients. Cette intervention est généralement superflue car la pratique d’exercices spécifiques suffit souvent pour obtenir le résultat souhaité. Après l’opération, le coït est exclu du programme érotique pendant trois ou quatre semaines.

CHEZ L’HOMME

 

L’allongement du pénis

Il s’agit plutôt d’un allongement apparent du pénis.

En pratique. L’opération a lieu sous anesthésie générale (ou sous péridurale). Le chirurgien sectionne le ligament qui soulève le pénis lors de l’érection et qui le cale à l’os pubien. Dans la foulée, le médecin peut procéder à une liposuccion de la couche de graisse du pubis et à l’ablation de tissus adipeux. Ainsi, la peau du bas ventre est bien tirée. L’ensemble de ces interventions a pour résultat que le pénis se présente plus dégagé du corps et paraît ainsi un ou deux centimètres plus long.

Les avantages. Du fait que le pénis n’est plus tiré vers le haut, il paraît, comme nous l’avons dit, un ou deux centimètres plus long.

Les inconvénients. Une érection “normale” ne peut plus avoir lieu après ce type d’intervention. La position dans laquelle le sexe bande est nettement moins hardie et l’ensemble moins raide suite à la section du ligament qui tenait le pénis debout. Il ne faut recourir à cette opération que dans des circonstances extrêmes.

L’élargissement du pénis

En pratique Deux techniques se font ici concurrence. La première ne nécessite qu’une anesthésie locale. Le chirurgien pratique une liposuccion dans la région ventrale et, après purification et filtrage, réinjecte la matière graisseuse dans le pénis à l’aide d’un cathéter. Après quoi, il “modèle” à la main pour répartir équitablement la graisse.

La seconde technique consiste en l’ablation d’une tranche de tissus adipeux que le chirurgien glisse entre le corps caverneux et la peau du pénis avant de refermer soigneusement l’incision. La petite cicatrice sera dissimulée par les poils pubiens. Cette seconde intervention nécessite, bien entendu, une anesthésie générale d’autant qu’elle dure longtemps, soit deux ou trois heures.

Les avantages. Le diamètre du pénis augmente d’un centimètre maximum. Ce qui se traduit, en terme de circonférence, par un gain de deux ou trois centimètres. La seconde technique est préférable car l’aspect est plus régulier et le résultat plus durable.

Les inconvénients. Les deux interventions sont très douloureuses. En effet, après l’opération, le pénis est enflammé, notamment en raison de petites hémorragies internes. Le patient a, au départ, l’impression que l’augmentation de volume est plus importante qu’elle ne l’est en réalité. Ce qui ne va pas sans déception au moment où il se trouve confronté à la réalité … après un ou deux mois de traitement.

L’application de la première technique peut donner après coup l’envie au sexe de ressembler à de la tôle ondulée et il arrive aussi que la tranche de lard ajoutée se déplace de sa propre initiative, avec tous les inconvénients que cela comporte. Ce genre d’opération doit souvent se réitérer plusieurs fois. Il faut attendre au moins deux mois avant d’avoir des relations sexuelles classiques. De plus, il ne faut pas négliger les risques d’allergies et d’infections mais qui peuvent survenir, quelle que soit l’opération subie.

La libération du pénis

Il arrive que la peau qui entoure les testicules, appelée scrotum, soit fixée trop en avant sur le corps du pénis. Cette conformation cause des désagréments lors du coït. Une opération toute simple peut y remédier.

En pratique. Le scrotum est fixé au pénis au moyen d’une petite saillie de chair. Il suffit de reculer celui-ci pour que la peau se retire normalement jusqu’à ce qu’elle entoure uniquement les testicules.

Les avantages. Faire l’amour devient beaucoup plus agréable à partir du moment où toute la longueur du pénis entre en jeu. Après cette intervention, beaucoup d’hommes ont l’impression que leur sexe a grandi.

Les inconvénients. Logiquement, il n’y a aucun risque à craindre lorsqu’on ne touche qu’à la peau.

Le prépuce

La circoncision n’est pas uniquement un rite religieux. C’est aussi parfois une question d’hygiène et, dans certains cas, c’est pour la beauté du pénis qu’elle est souhaitable.

En pratique. Généralement, le chirurgien opère le patient sous anesthésie locale. Il étire le bout de la peau vers le haut et la sectionne telle quelle de sorte qu’en se détachant elle se contracte au bord du gland. Pour des raisons esthétiques, il peut aussi inciser le prépuce, en enlever seulement la petite couche de graisse et le replier soigneusement. Dans ce cas, la cicatrice est dissimulée dans le repli de la peau.

Les avantages. Le principal avantage se situe au plan de l’hygiène. Chez certains hommes le prépuce est démesurément long. Il peut ainsi former des replis profonds qui sont de véritables incubateurs de bactéries, avec tous les risques d’infections que cela comporte.

Les inconvénients. On ne peut écarter le danger, si minime soit-il, d’ecchymoses, d’infection ou de cicatrisation difficile qui peuvent être douloureuses. Ensuite, il est admis depuis des siècles qu’un gland décalotté en permanence perd de sa sensibilité.

Les testicules

Si elles ne pendent pas avec une parfaite symétrie (ce qui soit dit entre parenthèses n’est que très rarement voire jamais le cas) son propriétaire peut en éprouver des désagréments d’ordre esthétique. Naturellement une intervention chirurgicale ne se justifie que lorsque l’asymétrie est flagrante. Un défaut moins répandu est la disproportion des testicules elles-mêmes.

En pratique. Lorsque l’une des deux testicules pend nettement plus bas que l’autre, le chirurgien ne la remonte pas mais fait plutôt pendre l’autre. Si une testicule est nettement plus petite que sa consoeur ou si elle semble chétive, le chirurgien procède à son ablation et la remplace par une prothèse en silicone mou.

Les avantages. Les deux interventions veillent à ce que le patient puisse se réjouir de la parfaite harmonie de ses parties génitales.

Les inconvénients. Dans le premier cas, le chirurgien doit veiller à n’endommager aucun canal éjaculateur, à ne toucher aucun vaisseau sanguin (ce qui provoquerait une hémorragie importante), à ne blesser aucune veine importante, ce qui pourrait provoquer l’atrophie de la testicule.

Dans le second cas, il y a toujours un risque d’infection ou de rejet de la prothèse. Le patient comptera un mois d’inactivité sexuelle après l’opération.

Le coude du pénis

Le coude du pénis est une malformation congénitale qui se remarque au moment de la puberté. Elle résulte du développement anormal d’un des corps caverneux.

En pratique. L’intervention consiste à enlever une partie de la paroi du corps caverneux du côté opposé du pénis de sorte à rétablir l’équilibre.

Les avantages. Si le coude était à ce point prononcé qu’il empêchait toute relation sexuelle, le patient est définitivement débarrassé de ce handicap.

Les inconvénients. Pour prévenir toute lésion interne et/ou une cicatrice disgracieuse, il faut qu’un chirurgien particulièrement adroit effectue cette opération. Le patient veillera donc à se renseigner d’abord, éventuellement auprès de l’ordre des médecins.

 

Diplômé du CUNIC en biosexologie, du CERIA en pédagogie, formé à LLN à la communication par les médias. Auteur de "La Sexte", un roman érotico-policier aux Editions du Rocher et traduit en italien sous le titre "La Figlie di Lesbia" , Multon est un grand voyageur qui a accosté de nombreuses nanas dans 46 pays différents, Multon aurait voulu être un serpent… pour être toute une queue, c'est un homme ordonné qui tient chaque chose à sa place: les animaux dans son assiette et les femmes dans son lit.

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