Actu/News
Andropause, mythe ou réalité ?
Il ne faudrait pas assimiler «ménopause»: du grec Mênos, mois et pausis, cessation (cessation des cycles menstruels) et «andropause»: du grec andros, mâle et pause, cessation (…du mâle?).
Le terme «andropause», a été créé assez récemment par analogie avec le terme ménopause, mais, selon le Larousse Médical, « il est critiquable car il ne correspond pas à une réalité clinique et hormonale équivalente ». Il n’existe, chez l’homme, aucun «stade», aucune «période» signifiant nettement l’arrêt du fonctionnement sexuel.
La sexualité masculine change.
Il est évident qu’avec l’âge, la sexualité masculine évolue, mais il ne s’agit que de la continuité normale de la vie. Nous savons que chez l’homme, au fil des ans, la diminution normale des androgènes entraîne un changement de la pilosité puis une diminution de la musculature, une augmentation de poids et enfin une diminution du volume et du poids des testicules.
Michel Blanc ou Depardieu?
Commençons par la pilosité. La calvitie n’est ni une indication de vieillissement, ni un signe d’affaiblissement sexuel, il est de très jeunes hommes chauves tandis que d’autres gardent toute leur chevelure jusqu’à un âge avancé. Il n’existe aucune statistique valable qui mette en corrélation la pilosité du corps, la chevelure et les prouesses sexuelles. Il en est de même quant à la couleur des cheveux.
Stan Laurel ou Oliver Hardy?
La diminution de la musculature est d’abord relative au summum atteint par celle-ci. Il est évident qu’un body-builder qui cesserait ses exercices à l’âge de quarante ans perdrait plus de musculature qu’un filiforme pantouflard. Idem pour l’augmentation de poids, il est des gens qui ont facilement tendance à grossir, d’autres pas, il est des gens qui surveillent leur poids, d’autres pas. Vu les différences de constitution entre les hommes, on ne peut pas vraiment remarquer le vieillissement sur ces aspects-là. Au point de vue silhouette, les humains ne vieillissent que par rapport à eux-même.
Paternité à tout âge: Charlie Chaplin et Anthony Quinn.
Reste la diminution du volume et du poids des testicules. Nous vous défions de peser ou de mesurer correctement vos testicules pour constater une différence. Les changements de votre sexualité se résumeront à une diminution de la puissance de l’éjaculation et à une diminution d’1 cm3 du volume de l’éjaculat… après 70 ans, ce qui n’ôte pas grand-chose à la fertilité. Comme les jaillissements et les quantités sont très variables même entre les jeunes individus…
(Andro) Pause psychologique.
La psychologie de l’individu étant irrationnelle, ceux qui se laissent facilement influencer risquent une (grave) diminution de leurs prouesses sexuelles à l’approche de la cinquantaine. Ce sont aussi ceux-là, ceux qui manquant de sens critique, achèteront à prix d’or des poudres de Perlim Pinpin aux vertus prétendument revitalisantes.
Les âges de la vie
Les «âges de la vie», souvent exprimés en «décennies», sont des classifications purement arbitraires. La quarantaine, la cinquantaine, etc, aucune de ces frontières n’a, jusqu’à présent, changé notre fonctionnement hormonal. Le vieillissement, tant physique qu’intellectuel reste l’affaire de chacun. C’est plutôt par rapport à la vie sociale que l’on devrait faire des distinctions de périodes dans la vie de la majorité des hommes.
L’entrée dans la vie active représente de multiples tentatives pour se frayer un chemin dans sa profession et, en même temps, constituer une famille, acquérir un logis et élever des enfants. Tous ces soucis s’ajoutent à l’intense activité professionnelle des années adultes.
Lorsqu’arrive l’âge de la stabilisation et que l’homme a «réussi» dans sa vie professionnelle, il n’a plus de soucis financiers à se faire pour la suite. S’il n’a pas réussi, les nombreuses mauvaises expériences auront fait de lui un être désabusé. Cet état d’esprit à un moment charnière de la vie professionnelle, engendre la plupart du temps une perte de goût et d’énergie qui s’étend à toutes ses activités, même sexuelles.
L’inversion du courant
L’andropause psychologique correspond souvent au basculement de toutes les activités en même temps. Les enfants deviennent indépendants et quittent cette maison enfin payée et qui est désormais trop grande pour le couple. Le sommet de la carrière professionnelle est atteint, le sommet des possibilités de revenus aussi. L’homme n’a plus grand-chose à craindre, il a souvent hérité aussi, ce qui le met à l’abri du besoin (ou même de ses collègues). Au pire, un jeune loup trop impétueux pourrait le pousser à la retraite anticipée, mais les revenus sont assurés. Il n’a plus besoin de développer sans cesse le maximum de son énergie pour poursuivre sa vie.
Dans le couple il en est de même. Elle et lui ont peut-être manqué de loisirs à deux. Durant vingt ou trente ans, distraits chacun par leur quotidien, par les enfants, ils n’ont pas vraiment pu approfondir leur connaissance l’un de l’autre. Parfois leurs centres d’intérêts se sont éloignés. Ils ont fait l’amour ensemble, certes, mais le manque d’autres plaisirs communs a installé une certaine monotonie entre eux. Physiquement ils se connaissent trop bien, l’attirance a diminué, ou même tout à fait disparu.
Coup mou pour un dur
Il suffit d’un coup de fatigue ou d’un souci trop encombrant dans l’esprit pour se trouver dans une situation d’impuissance très gênante. Il suffit aussi d’un médicament tout à fait banal, (certaines sortes d’antidouleurs en vente libre, sont des aphrodisiaques très efficaces). Sachez qu’un très grand nombre de médicaments perturbent le fonctionnement sexuel masculin. Aucune «contre-indication», aucune mise en garde à ce sujet ne figure jamais dans les notices et la plupart des médecins se désintéressent des effets anti-sexuels secondaires de ce qu’ils prescrivent. Il suffit d’un traitement temporaire aux antibiotiques contre une simple grippe pour se trouver en panne de sexe. Un très grand nombre d’hommes se sont crus impuissants par pure ignorance des effets indésirables d’un traitement. Personne n’aborde jamais ce sujet et rares sont les hommes qui incriminent leur médication lorsqu’un «coup mou» leur arrive.
L’effet boule de neige.
Tous les hommes se sont déjà trouvés dans la situation d’impossibilité de bander. Lorsque cela arrive, la panne provisoire s’oublie vite. Mais lorsque l’impuissance se produit dans la période de basculement social dont nous parlions plus haut, l’homme ajoute cet échec à une «liste noire» qui s’alourdit dans son esprit.
Exemple d »avalanche psychologique »: Un soir il constate que sa femme est beaucoup moins réceptive aux avances sexuelles qu’avant. Puis, au moment de la pénétrer, il constate qu’il ne bande pas (pour une cause banale, médicament, souci, fatigue etc.). Elle s’endort, mais pas lui, la boule de neige psychologique se met à rouler et à grossir: il fait le point, il relie toute une série d’événements plus ou moins récents. En vacances son fils nage plus vite et plus longtemps que lui. Au football, n’ayant plus le souffle il est passé du terrain au secrétariat. Il commence a avoir des cheveux blancs, et même à en perdre. Dans sa carrière, on lui a fait remarquer qu’il est en fin d’ascension, il peut même envisager la prépension. Sa fille est enceinte, il sera bientôt grand-père, etc. Une constatation s’établit: il vieillit.
Idées noires
Dans ce moment de déprime, l’homme crée alors un FAUX lien de cause à effet entre son impuissance du moment et la liste d’indices de vieillissement qu’il vient de se constituer. Une dangereuse conclusion en ressort: «Je suis désormais trop vieux pour bander comme avant» et cette pensée s’inscrit comme une vérité dans un coin de son esprit.
Plus tard, lors d’une autre (tentative de) relation, inconsciemment, l’homme va évaluer son âge selon ses résultats sexuels. Et même si, par hasard, le médicament, le souci, etc, ont disparu, c’est l’inquiétude tapie dans sa mémoire qui refera surface pour gâcher sa tentative.
Éviter l’andropause psychologique :
Pour ceux à qui ça arrive: demandez-vous si à dix-huit ans vous auriez pu bander en ayant l’esprit angoissé, dans un lit avec une femme qui n’a pas trop envie? Non n’est-ce pas! Voilà qui démontre que vos idées sont erronées, que ce n’est pas une question d’âge.
L’andropause-prétexte :
Sorti de l’épuisante période de stress social, l’homme agit beaucoup plus posément. Il ne ressent plus le besoin de rien prouver, il n’a plus rien à se prouver à lui-même. S’il ne trouve plus d’attirance envers son épouse, il justifiera son manque de désir en parlant d’andropause. Peu intéressé par la chose (avec elle) il ira jusqu’à se convaincre lui-même qu’il vieillit. Jusqu’au jour où s’éveillera son démon de midi.
Les hommes mûrs qui épousent une gamine ne sont pas des exceptions. L’antithèse de l’andropause peut s’éveiller chez chacun sous la forme du «démon de midi». Le meilleur aphrodisiaque, tout le monde le sait, c’est le changement. (C’est valable pour les femmes aussi, bien sûr)
S’il existe des cas d’impuissance dus à l’andropause psychologique décrite ci-dessus, il existe aussi des moyens d’y échapper. Si vous n’êtes pas (encore) dans le cas, le jour où il vous arrivera de subir un échec, vous devrez éviter l’effet « boule de neige psychologique ». Sans vous culpabiliser, sans vous dévaloriser, recherchez la cause réelle de votre impuissance passagère. Voyez d’abord quels médicaments vous prenez, souvenez-vous de ce que vous avez bu, réfléchissez aux soucis qui vous ont encombré l’esprit dans les jours précédents votre échec. Soyez critique envers votre partenaire, avait-elle vraiment envie de vous? N’a-t-elle pas eu une attitude qui vous agace? N’avez-vous pas été dérangé lors de vos ébats? Mille petites raisons peuvent faire échouer une relation sexuelle.
Il est déraisonnable de vouloir réussir à chaque fois et il est beaucoup trop simple d’attribuer l’échec au vieillissement. Demandez-vous surtout si, dans d’autres conditions et/ou avec une partenaire plus consentante, voire plus active, vous auriez aussi été impuissant. L’important est de ne pas vous convaincre vous-même par une fausse suite d’idées que vous vieillissez sexuellement.
Si vous êtes déjà dans le cas, si vous vous croyez amoindri, si votre moral est entamé, si vous avez élaboré et stocké, quelque part au fond de votre mémoire, une théorie concernant votre vieillissement, tâchez de vous en souvenir avec le plus de précision possible. A la relecture de ces explications, et comme le ferait un sexologue, analysez vous-même les conditions qui ont déterminé votre abattement moral. Dans votre auto-observation, n’ayez aucune indulgence envers le comportement de votre partenaire, n’oubliez pas non plus la possibilité de perturbations dues à des médicaments. Revoyez toute votre réflexion et si elle correspond à la « boule de neige psychologique », mettez-la en doute.
Recherchez aussi, dans votre vie sexuelle, toutes les raisons positives d’infirmer l’idée que vous êtes sexuellement affaibli. Vous avez des fantasmes, des désirs que vous ne pouvez réaliser? Vous vous éveillez en bandant? Vous bandez à certaines idées, devant des photos? Devant des films? A la lecture de récits d’aventures sexuelles? En présence de partenaires socialement “interdites” (car trop jeunes ou faisant partie de la famille)? Vous êtes capable de rêver, de fantasmer, de vous masturber? Demandez-vous si vous seriez impuissant dans une relation sexuelle de rêve. Si le démon de midi en a atteint d’autres, pourquoi pas vous? Essayez une autre relation et vous vous découvrirez un dynamisme que vous n’imaginiez même pas.
Cette méthode n’a pas pour but de détruire votre union mais bien de la relancer. Lorsque vous aurez trouvé, en vous-même, la preuve que vous n’êtes pas devenu impuissant, le temps sera venu de reconstruire une relation satisfaisante avec votre épouse. Il faudra en parler avec elle, lui expliquer ce que vous souhaitez, lui exprimer les désirs, les fantasmes, les pratiques dont vous avez besoin. Il faudra aussi l’écouter et lui demander ce qu’elle souhaite. C’est ensemble que vous verrez comment vous réadapter pour recommencer, peut-être sur d’autres bases, une relation sexuelle aussi dynamique qu’à l’époque de vos fiançailles. Vos désirs à chacun ayant évolué avec les années, il est fort possible de “renouveler votre répertoire” ou de découvrir de nouvelles activités érotiques à deux (ou plus).
Ceux qui ont eu de multiples partenaires, ceux qui ont pratiqué des activités sexuelles variées, ceux qui ont privilégié les relations amoureuses dans leurs loisirs et leur vie sociale, même s’ils sont mariés depuis trente ans, sont rarement atteints de cette « andropause » psychologique. Nous connaissons nombre de personnes, ainsi que des couples qui ont eu beaucoup de partenaires différent(e)s. Pour l’homme, le fait de changer souvent et de devoir séduire chaque nouvelle partenaire, le fait de varier les jeux sexuels et de jouir dans les bras d’autres femmes tout en assistant au manège des autres hommes autour de son épouse, le fait de voir son épouse jouir dans d’autres bras implique une constante « mise à jour » de ses relations avec elle. Les partenaires du couple moderne se confient leurs nouveaux désirs, leurs échecs, leurs réussites, ils évoluent ensemble en reproduisant à deux les plaisirs découverts avec d’autres.
Avec le temps, la jalousie, la peur de perdre l’autre s’atténue. Si vous n’avez jamais été échangistes, et même si à l’âge de vingt-cinq ans vous n’auriez pas supporté que votre compagne ait des relations sexuelles avec d’autres partenaires que vous, peut-être qu’aujourd’hui vous pourriez envisager -sur le tard- une libération sexuelle pour pimenter votre vie ?
Et si ça ne marche quand même pas?
Si, en plus d’une perte de désir, d’un affaiblissement sexuel, vous vous sentez las, fatigué, démotivé pour tout, si vous avez des problèmes de mémorisation, ne vous contentez pas d’acquérir des vitamines chez votre pharmacien, ne vous ruinez pas en produits miracles dont l’efficacité n’a pas été prouvée. Prenez rendez-vous auprès d’un endocrinologue (spécialiste des hormones). Il vous fera sans doute une analyse de sang, et si nécessaire, vous prescrira un traitement hormonal revitalisant sous forme de comprimés, de piqûres, d’implants ou de gels. Par la suite, d’autres analyses sanguines trimestrielles, puis semestrielles, lui permettront de vérifier l’efficacité du traitement. Il ne s’agit pas d’aphrodisiaques, il s’agit de rééquilibrer votre fonctionnement hormonal général, et pour autant que vous soyez affaibli, les résultats seront surprenants à tous points de vue, étude, travail, sports et bien sûr… loisirs.
-
Acteursil y a 5 ans
Les plus grandes légendes du porno black
-
Actu/Newsil y a 6 jours
Max Sulfur : « Dans mes histoires, ce sont les femmes qui mènent la danse! »
-
Actricesil y a 3 ans
Les plus gros seins du X
-
Actricesil y a 5 ans
Les 20 Reines de l’anal
-
Actricesil y a 2 semaines
Christy Canyon : le rêve américain !
-
Actu/Newsil y a 6 ans
Les 20 plus belles trans du X
-
Actricesil y a 3 semaines
[Vidéo #324] Le background de Natasha Nice
-
Acteursil y a 4 jours
[Vidéo #326] La Première de Luke Hardy