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Ondes sensuelles, radio LSF : Interview d’Elisa et Jimmy
Elisa et Jimmy forment un couple libertin à la ville, et sur la scène du studio de leur radio LSF (Libertins sans Frontières), depuis 2009. À la création de LSF, le challenge était de taille : fédérer le milieu libertin, puis jeter des ponts avec le milieu du porno, jusqu’à devenir un lieu d’expression privilégié pour tous les acteurs du X business. Aujourd’hui, le pari semble réussi. Jimmy a retracé pour La Voix du X les grandes étapes du parcours de LSF… Rencontre.
La Voix du X : D’où venez-vous, Elisa et toi ?
Jimmy : Mon premier job, c’était animateur de villages vacances. Je suis né dans ce milieu. J’avais 12 ans quand j’ai commencé à aider mon père, qui était propriétaire d’un camping. Puis, j’ai fait une école de tourisme, et je me suis rapidement spécialisé dans l’animation de soirées. Quand nous nous sommes connus, Elisa travaillait comme employée manutentionnaire dans une blanchisserie.
Elisa n’avait aucune expérience de l’animation, ni de la radio ?
Quand on l’écoute aujourd’hui, ça paraît incroyable, mais non ! Pendant les trois premières années, elle n’a pas pris l’antenne.
Pour toi aussi, c’était un nouveau job…
Oui, je me suis habitué tant bien que mal à ce métier que je trouvais un peu ingrat, au début. Quand je faisais de l’animation, j’avais un retour immédiat, je voyais les gens réagir. En radio, on est seul dans son studio, avec son micro, on ne sait pas vraiment ce que ressentent les gens.
Comment vous répartissez-vous le travail avec Elisa ?
Elisa gère toute la partie administrative de la radio, les invités, le standard. Elle répond aussi aux auditeurs, aux sms. C’est assez prenant : nous avons plus de 300 SMS à chaque libre antenne ! Moi, je m’occupe de la partie technique.
L’idée de départ était de créer une radio fédératrice pour le milieu du X ?
Exactement. Quand nous avons commencé, nous visions surtout un public libertin, mais nous voulions toucher une population plus importante. Nous voulions établir une passerelle entre le libertinage et le monde du X. Au départ, c’était loin d’être gagné. Nous sommes partis de rien. Nous avions un petit local, une grande planche, deux tréteaux, une table de mixage et un micro pour deux ! Peu à peu, le hardeur Bruno SX, qui fréquentait notre premier videochat, nous a ouvert toutes les portes, notamment celles de Hot Vidéo, XXL France… Nous avons réalisé nos premières interviews. Et nous avons eu l’idée de faire interagir les invités avec les auditeurs, grâce à la webcam. Tout s’est construit petit à petit.
En 2010, nous avons vraiment commencé à faire de la radio, avec un nouveau site Internet et un serveur dédié. Il a fallu investir dans des ordinateurs, des micros… Nous avons travaillé sur des concepts d’émissions, créé des thématiques, cherché des partenaires fiables.
Une petite équipe de chroniqueuses s’est constituée, pour des micros trottoirs dans les clubs libertins, les salons de l’érotisme, et sur les tournages X… A partir de ce moment, les grands noms du X se sont succédé au micro de LSF : Nomi (la marraine de LSF), Ian Scott, Brigitte Lahaie, Christopher Clark, Rocco Siffredi, Pierre Woodman… 2010 est aussi l’année où nous avons été choisis pour être la première radio officielle du Salon international de l’érotisme de Bruxelles. Et nous avons signé notre premier partenariat avec un club, la Chrysalide, à la Seyne sur Mer.
Vous avez aussi créé un réseau social…
Oui, le réseau social LSFBook, qui compte environ 15000 membres. C’est le même principe que Facebook et Twitter, sans aucune censure évidemment, qui permet aux libertins de se rencontrer. Nous avons aussi développé une application LSF RADIO pour smartphones et tablettes.
Quel est le projet le plus fou que vous ayez lancé ?
Nous avons organisé des castings X avec nos amis de Gornoss Productions. Les candidates, qui n’avaient jamais tourné, nous contactaient par e-mail. Puis, le tournage se déroulait dans un petit camion, qui démarrait de la tour Eiffel. Les auditeurs suivaient la scène sur LSF. C’était un concept totalement original, du pur porno amateur en direct ! C’est comme ça que nous avons découvert Amel Annoga.
Tu as reçu beaucoup de personnalités du X. Quelles sont les rencontres qui t’ont particulièrement marqué ?
L’une de mes premières rencontres, c’était avec Nomi. C’était une très grande émotion pour moi à l’époque. Je n’avais jamais fait d’interview, et je recevais une actrice internationale qui a fait bander la terre entière ! Nous avons eu aussi des moments très poignants, comme l’interview de Ian Scott, qui sortait de sa longue détention au Panama. Sinon, je me souviens avoir viré une actrice pendant une émission en direct ! On m’en parle encore. Elle était incontrôlable ! C’est une très jolie fille, mais complètement barrée (Clanddi Jinkcego, NDLR). Nous avons créé des événements comme une libre antenne de 24 heures le 21 décembre 2012, la date annoncée pour la fin du monde ! Le thème de l’émission était : «Qu’est-ce que vous aimeriez faire avant la fin du monde ? Quitte à mourir, autant mourir en s’envoyant en l’air ! » Plus d’une quinzaine d’invités se sont succédé dans le studio. L’émission a été intégralement retransmise en live sur cam4.com pendant 24 heures non stop !
Tu te souviens de moments particulièrement chauds ?
Oui, beaucoup de choses se sont passées en direct, dans le studio. Je me souviens d’avoir fisté en anal une actrice X, pendant qu’Elisa en fistait une autre juste à côté… C’est parti sur un simple défi ! Dans nos émissions « Libre Antenne classées X», on ne sait jamais ce qui va se passer. C’est ce que j’aime dans ce job ! Les auditeurs lancent des défis, et les actrices y répondent, ou pas. Elles peuvent s’enfoncer un gode dans le cul, faire un squirt… Nous avons invité récemment une artiste qui, juste avant la fin de l’émission, a craché du feu topless à la fenêtre du studio ! Nous avions 2000 auditeurs à ce moment-là.
Vous vous êtes aussi lancés dans l’organisation de soirées…
Oui, le LSF radio tour. C’est un concept de soirées libertines que nous avons développé il y a un an, avec des personnes rencontrées en libre antenne.
Les soirées sont plutôt à thématique porno ?
Non, nous ne cherchons pas à faire de la surenchère dans le sexy, à inviter des actrices X… Les clients d’un club libertin n’ont pas besoin de ça. Ce sont les clients qui font le show. Ce que nous voulons, c’est créer la surprise. Je me souviens d’une soirée, ou nous avions organisé une fausse prise d’otages, au club la Chrysalide, avec des mecs qui arrivaient cagoulés. Les gens se demandaient se qui se passait ! Surtout quand l’un des mecs a pris une fille sur le bar (rires) !
En fait, nous voulons surtout apporter un côté érotico sexy à travers des jeux. Pour la soirée Projet X, les candidats au jeu sont sélectionnés parmi les couples les plus chaud sur le bar. Les gagnants peuvent remporter une tablette tactile, une caméra Go pro, une télé, etc. Notre tout dernier concept est une « White Party » version futuriste. La 1ere aura lieu le 31 décembre à l’Abxara. Quels sont vos projets ?
Nous sommes toujours dans l’effervescence, on cherche à se renouveler constamment. Si les concepts marchent, tant mieux, sinon on passe à autre chose. Pour 2016, nous réservons de belles surprises aux auditeurs !
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