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Bio/Milieu du X

Doryann Marguet : le français bisexuel qui donne chaud au porno !

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Personne ne lui résiste ! Doryann Marguet est LE français qui est sur toutes les lèvres du porno ces derniers mois. Avec sa belle gueule et son air doux, il ferait un parfait gendre idéal, un petit copain qu’on serait fier de présenter à ses parents. Mais ne pas trop se fier aux apparences : le beau gosse a le feu au pantalon ! Très sexe et curieux, Doryann est aujourd’hui la seule porn star hexagonale à assumer fièrement sa bisexualité. Quand il ne tourne pas pour Jacquie et Michel ou d’autres productions hétéros, il s’amuse dans des scènes bi ou fait les belles heures du porno gay (il a, entre autres, tourné pour Ridley Dovarez, HPG et Menoboy). Aussi excitant que surprenant, Doryann aime multiplier les projets et, en plus de ses films x, on le retrouve par surprise en figurant dans la série Hard de Canal +, en caméo hot dans le film « tradi » Fils de de HPG ou dans des guides vidéos sur le tantrisme gay. C’est peu dire qu’on avait envie d’en savoir plus sur lui. Un long entretien s’imposait.  L’occasion où jamais de poser à ce garçon irrésistible toutes les questions qui nous passaient par la tête.

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Bonjour Doryann. Commençons par LA question : quand as-tu commencé à faire du porno ?

Je n’avais pas encore tout à fait 28 ans. C’est pas très jeune pour un début de carrière mais comme j’ai toujours fait plus jeune que mon âge, c’est passé ! Ceci étant dit, j’ai toujours été très attiré par les objectifs de caméra. Je m’en suis rendu compte dès mes 23 ans quand j’ai commencé à m’amuser avec ma première webcam. Très rapidement, je me suis mis à m’exhiber sur internet, d’abord sur des sites hétéros libertins (Chatroulette n’existait pas encore), puis sur des sites plus ouvertement gays. Et de fil en aiguille, de par la popularité que me procuraient ces shows publics, j’ai eu l’opportunité d’en tirer profit.

Te souviens-tu de tes débuts, de ton premier tournage ?

Un jour, alors que je faisais un show public en webcam, un gars est venu me parler en privé en me proposant d’enregistrer mes shows et de les diffuser sur sa plate-forme vidéo, Myprodx. L’idée m’a de suite plu car ça n’allait pas changer mes habitudes. Je passais du live à la VOD et je continuais à faire mes vidéos tout seul avec ma cam. Sauf que rapidement, cette activité m’a lassé, car c’était compliqué de devoir tout gérer tout seul (la lumière, le cadrage, etc.) et contrairement au live, je n’avais pas les commentaires des spectateurs pour me stimuler.

Du coup, on m’a proposé de venir me filmer. J’ai accepté avec plaisir, mais aussi pas mal d’appréhension. Ne connaissant pas du tout le milieu, j’avais très peur de tomber sur des profiteurs, et de me faire avoir. Mais le producteur s’est montré très respectueux et une relation de confiance s’est très vite instaurée. C’est important quand on commence dans le x que les relations soient sans ambiguïté.

Ma première scène s’est déroulée le 31 octobre 2010, le soir d’Halloween ! C’était une scène solo un peu comme j’avais l’habitude d’en faire, mais avec un cameraman cette fois. J’avais forcément un peu le trac mais d’un autre côté l’idée m’excitait follement ! J’ai donc commencé ma scène très sensuellement et, très vite, le compagnon du producteur qui était acteur, a été excité de me voir me caresser et me masturber. Il a proposé de me rejoindre. Chaud comme j’étais,  avec un appétit sexuel féroce, je ne pouvais qu’accepter ! Avec la magie du montage cette première scène a donc permis de faire 2 vidéos, l’une en solo avant l’intervention de Henk et l’autre en duo ! Un bon début en somme.

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Et tu as très vite commencé à multiplier les tournages… Comment as-tu intégré le porno dans ton quotidien ? Ton entourage a-t-il bien réagi ?

Mes amis m’ont toujours connu très ouvert niveau sexe, je n’ai jamais caché mon côté libertin, du coup ça n’a choqué personne. Certains étaient juste un peu surpris mais sans plus.

En ce qui concerne ma famille, je n’en ai jamais parlé explicitement. Je ne sais pas comment ils réagiraient mais ça reste ma vie. Même s’ils désapprouvaient, je ne vois pas comment ils pourraient m’empêcher de continuer. Mon frère m’a déjà demandé en ami sur mon compte Facebook d’acteur. J’ai refusé la demande. Il ne m’en a jamais parlé, du coup je ne sais pas s’il m’a réellement reconnu ou s’il a pensé à un compte fake ou à un sosie.

Et côté affectif, comment cela se passe-t-il quand on est un modèle porno ?

Le porno m’a permis d’acquérir une plus grande confiance en moi. Je suis beaucoup plus à l’aise pour draguer des nanas ou des mecs qu’auparavant.

Par contre, ça ne facilite pas toujours la tâche pour les relations amoureuses. Je sors avec un mec depuis maintenant deux ans et ce n’est pas évident tous les jours de concilier vie de couple et pornographie. Je suis souvent absent, je baise à tout va avec des partenaires que mon mec n’approuve pas forcément. Résultat : il y a parfois des tensions. Mais si ça fait plusieurs années que ça tient, on peut penser que ça va encore durer ! 😉

 

Ton compte Twitter est extrêmement chaud ! En le parcourant, on se dit que tu n’es pas seulement chaud sur les tournages mais très porté sur le cul dans la vie de tous les jours. Serais-tu un peu sex addict ?

Je suis plutôt exhibitionniste, c’est vrai j’aime me dénuder dans des endroits insolites et tweeter des selfies sexy, c’est ma petite addiction ! Mais je ne me vois pas comme un sex addict pour autant dans le sens où je ne me branle pas 3 fois par jour au risque de ne pas réussir à dormir.

Petit secret sur l’alimentation de mon compte Twitter : pour les photos, je me fais bander, je photographie, c’est dans la boîte et ça s’arrête là. C’est un jeu. Je ne vais pas jusqu’au bout, entre autres car je préfère préserver ma semence pour les tournages. Il m’arrive même fréquemment de faire des plans culs où je n’éjacule pas d’ailleurs ! J’aime beaucoup le sexe, mais plus comme un œnologue que comme un alcoolique ! 😉 L’œnologue goûte un grand nombre de vins différents et même s’il recrache un précieux nectar, ça ne l’empêche pas d’en apprécier l’essence !

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Tu parles de plans culs. Que penses-tu des applications de drague ? Tu les utilises pour chasser ? Comment séduits-tu en général ?

Les applis ? C’est une perte de temps inqualifiable ! Ayant très peu de temps libre du fait de jongler entre mes différentes activités, je prends contact avec tout un tas de profils que je ne parviens au final jamais à rencontrer. Et les soirs où je suis potentiellement dispo, j’arrive rarement à conclure avec ce genre d’outil. Ça génère une véritable frustration je trouve. Après, je ne vais pas mentir : les applications sont très addictives et j’avoue y rester. Je n’arrive malheureusement pas à me résigner à tout désinstaller.

Pour ce qui est de ma façon de séduire, je ne pense pas être un homme de verbe. Mon langage corporel est clairement ma meilleure arme pour draguer. Mais pour cela, il faut que je puisse montrer mon corps… d’où évidemment mon côté exhib ! :p

Gagnes-tu ta vie uniquement avec le porno ou tu as un travail plus « alimentaire » à côté ?

Non je ne vis pas du porno même si je pense qu’aujourd’hui avec les relations que j’ai pu tisser cela pourrait peut-être être possible. Cela reste pour le moment une activité secondaire. J’ai la chance d’avoir un travail en CDI : je préfère profiter de cette situation stable plutôt que de prendre le risque de tout plaquer.

Peut-on dire du coup que pour toi le porno c’est avant tout du plaisir ? Ou tu penses tout de même cette activité en terme de carrière ?

C’est avant tout beaucoup de plaisir sinon je ferais autre chose. Cela dit, si on veut évoluer dans cette industrie et éviter de se lasser, il y a un moment où on envisage immanquablement les choses en terme de carrière. Ce n’est pas évident lorsqu’on a un autre boulot à côté : ça demande pas mal d’organisation. Mais je fais mon petit bonhomme de chemin et j’en suis plutôt content.

 

Pour en revenir au cœur de ton activité porno, selon toi c’est quoi un bon partenaire pour une scène de sexe ?

Avant toute chose, il faut déjà se demander ce qui fait une bonne scène de sexe. Car, forcément, en fonction du réalisateur et du résultat attendu, le partenaire idéal recherché sera différent !

Certes, mais disons que tu tournes avec un mec, qu’est-ce qui va faire que tu trouves ça bien ?

Déjà, il faut que ce soit un mec avec un physique agréable. Un beau minois, un peu de muscles, et le désir sexuel se fait déjà sentir. Le reste, c’est du bonus !

Et le bonus, c’est un mec qui bande, qui aime s’exhiber devant une caméra, qui montre qu’il aime non seulement le sexe, mais qui en plus aime le montrer au monde entier ! Un mec qui fait du porno parce qu’il aime ça et pas seulement pour l’argent, car ça se ressent sur le tournage, il y a moins de complicité, le feeling n’est pas bon si on se force.

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Tu te décrirais comment aujourd’hui sur un tournage ?

Là encore, tout dépend de quel style de tournage on parle. J’essaie de rentrer au maximum dans la peau de mon personnage, donc si j’ai un rôle spécial, ça va déteindre sur mon caractère, même en “off”. Par exemple, si j’ai un rôle de dominateur macho, je vais me mettre dans cet état d’esprit avant la scène, et cela va aider mon partenaire à réagir en conséquence. Sinon c’est perturbant !

En général, je suis quelqu’un de très calme, serein. C’est important surtout avant un tournage car c’est la pression et le stress qui peuvent déclencher des pannes.

Avec le staff technique et les autres modèles j’essaie toujours d’être amical et respectueux. J’ai toujours eu horreur des personnes qui prennent le melon et deviennent snob : je ne tiens absolument pas à leur ressembler. La célébrité dans le porno est vraiment très relative, il n’y a vraiment pas de quoi jouer les stars !

Tu es bisexuel. On entend souvent dire que les bis peuvent souffrir de discrimination dans le milieu du x. Est-ce quelque chose que tu as pu ressentir ?

Discrimination est un mot un peu fort ! Disons que les gens ont souvent un à priori erroné sur la bisexualité. Mais de manière générale, c’est plutôt bien perçu par mes partenaires. Les femmes peuvent avoir peur par rapport à la transmission des IST, mais elles ne vont pas le montrer explicitement donc c’est difficile à dire. Les mecs gays au contraire sont souvent excités par les bis, car ils ont généralement des attitudes qui peuvent faire « plus hétéro » et j’ai l’impression que ça plait beaucoup.  La discrimination, je la ressens davantage sur le plan sentimental. Il y a un je ne sais quoi de rivalité qui peut parfois paraître insurmontable.

Pour en revenir au porno, et à celui hétéro en particulier, c’est le rapport avec les autres acteurs qui peut être ambigu. Sur ces tournages, entre mecs on se balance des vannes grivoises à qui mieux mieux, mais les acteurs hétéros ne savent pas forcément s’ils peuvent rire de tout avec moi. Toutefois, lorsqu’on commence à se connaître, les relations se détendent vite, sauf pour ceux qui auraient des choses à cacher ! 😉

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Côté hétéro, tu as participé à plusieurs tournages de Jacquie et Michel. Peux-tu revenir sur cette expérience ?

Les conditions de tournage sont très simples : ce que j’ai tourné avec eux était du gonzo pur et dur. Ce que j’ai notamment apprécié à chaque fois, c’était de pouvoir tourner en extérieur. C’était un vrai cadeau, cela m’excite terriblement !

Tu sembles également entretenir une collaboration fructueuse avec HPG qui t’a fait tourner dans beaucoup de ses productions mais aussi dans son film « tradi », Fils de …

J’ai rencontré HPG pour la première fois en mai 2011 à l’occasion de son premier film gay en 3D co-produit par PinkTV au Gym Louvre. Je n’ai obtenu qu’un rôle de figurant (cagoulé), mais ça m’a permis de lui montrer ce dont j’étais capable. J’ai ensuite tourné 2 scènes (en 3D également) de manière très épisodique jusqu’en octobre 2013, en plein tournage de son long métrage Fils De, où il a fait appel à moi pour de l’hétéro. J’ai accepté avec grand plaisir et depuis cette période, Hervé n’a cessé de solliciter mes services régulièrement, à un rythme quasi-hebdomadaire, que cela soit pour du gay, du bi ou de l’hétéro.

Ce mec est un personnage hors du commun. Je vais vous raconter une anecdote qui m’a beaucoup amusé : c’était une scène bisexuelle et je devais tourner avec un mec hétéro et donc 100% actif. Sauf que voilà, ce mec a été victime d’une terrible panne d’érection. Et dans ces moments-là, le viagra n’aide en rien car le blocage est dans la tête. Plus le mec s’efforçait de bander et plus il stressait et donc évidemment, moins il bandait. Du coup, à un moment donné, il fallait bien filmer au moins une position de sodo homo et finalement, Hervé a réussi à convaincre notre hétéro d’accepter de me donner son cul. Je l’ai donc dépucelé en direct devant la caméra et j’ai admiré le dévouement de cet acteur qui a pris sur lui pour assurer cette scène ! Le pauvre, j’avais mal pour lui ! Il a assuré.

 

Côté gay, outre le film Agents X de Ridley Dovarez  où tu tenais le premier rôle, on a pu te voir dans une collection dédiée au Tantra Gay…

Ca a été un projet très intéressant et enrichissant. Armin de Gay Tantra m’a contacté sur les réseaux sociaux en constatant que j’étais acteur porno. Je correspondais au physique qu’il recherchait pour le tournage de 4 films porno-pédagogiques afin d’apprendre le Tantra adapté aux rapports homosexuels masculins. Le tournage s’est déroulé en septembre 2013 (juste avant le tournage de Fils De), et je suis parti une semaine à Berlin pour apprendre les techniques de massage d’une part et puis pour les prises de vue d’autre part.

C’était une expérience vraiment différente de ce que je connaissais. Le premier challenge était de gérer la communication entièrement en anglais avec l’équipe.  Ma prononciation était tellement pourrave qu’il me semble que mes interventions orales ont été entièrement doublées ! ^^’

Au niveau des conditions de tournage, nous étions dans un studio professionnel et l’équipe technique venait du monde audiovisuel classique. Ils n’étaient donc pas habitués à voir se balader des mecs à poil sur le plateau, ce qui était plutôt amusant (ils étaient hétéros et mariés). Du coup, les conditions de tournage se rapprochaient beaucoup plus de celles d’un tournage tradi mais avec des scènes de sexe non simulées ! J’ai pris beaucoup de plaisir à faire ces films, même si je trouve que j’ai très mal joué… Je regrette beaucoup mon manque d’expérience en tant que comédien…

La vision de ces films donne envie de sourire car vous êtes avec ton partenaire dans des situations parfois vraiment loufoques… On sent d’ailleurs que vous aviez envie d’éclater de rire à certains moments…

On nous demandait justement d’être jovial pour ne pas avoir l’air trop concentré et sérieux : il fallait transmettre à la fois une sérénité et une joie de vivre. Mais nous n’étions que des acteurs pornos et on a fait ce qu’on a pu ! Je dois avouer que lors de certains passages où nous étions censés rester impassibles (comme pendant un namasté ou des exercices de méditation), nous étions parfois pris de fous rires nerveux et totalement incontrôlables. Ce n’était pas très pro de faire ça, je le regrette un peu mais ça reste un très bon souvenir.

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Quel type de scènes pornos as-tu envie de tourner aujourd’hui ?

Je suis un mec qui aime bien butiner à droite à gauche. Chaque production travaille de manière très différente et c’est très intéressant de devoir s’adapter aux particularités de chacune d’entre elles.

Il y a toutefois une règle à laquelle je ne souhaite pas déroger : c’est celle de baiser avec des capotes. C’est non seulement un choix pour ma santé mais également politique. Je n’envisagerai jamais de baiser sans capote en privé et je ne comprends pas où est le mal à voir des capotes sur une vidéo porno. Si le critère déterminant  à l’achat d’un film est le fait qu’il ait été tourné sans capote, c’est que ce film n’a pas vraiment de valeur ajoutée.

Comment perçois-tu le monde du porno après y avoir tourné pendant plusieurs années ?

Je pense avoir une vision beaucoup plus orientée business désormais, mais ça demeure pour moi un vrai moyen d’expression artistique aussi. Malgré des budgets souvent très limités, le porno permet de faire preuve d’une grande créativité et peut être une vraie source d’épanouissement personnel.

Pour être tout à fait sincère, je ne me branle plus devant du porno depuis que j’en tourne.  J’ai plus un regard critique. Je remarque les faux raccords, c’est amusant ! J’aime aussi revoir mes scènes, voir où j’ai été bon et où je peux m’améliorer.

Où te vois-tu ou t’espères-tu dans 10 ans ?

Dans 10 ans ? J’espère  être toujours dans la partie comme Titof (il est un peu mon modèle, ses films m’ont aidé à assumer ma bisexualité). J’espère que d’ici là le porno aura un peu évolué et qu’on arrivera à générer un peu plus de chiffre d’affaire pour faire des films de meilleure qualité. J’aimerais aussi avoir d’autres expériences à la TV ou au cinéma dans le domaine traditionnel, mais ça dépendra beaucoup des opportunités qui s’offriront à moi. Et pourquoi pas passer de l’autre côté de la caméra, c’est ce qui arrive à beaucoup acteurs après tout ! J’ai d’ailleurs déjà eu l’occasion de réaliser quelques scènes pour Gay French Kiss en 2013. Mais surtout, le plus important, c’est que je continue à m’éclater et à profiter de la vie, quoiqu’il arrive. On n’a qu’une vie et il faut en jouir, même sans tâche de sperme ! 😉

Thomas s'abreuve de porno depuis ses 15 ans. Après les premiers émois des VHS hétéros, il développe une passion débordante pour le x gay alors qu'Internet fait son apparition. Pornophage et curieux, tous les genres et fétiches attisent sa curiosité. Il partage ses fantasmes et addictions sur son propre blog, Gaypornocreme, et régulièrement pour le magazine gay Qweek.

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