Gay
On a testé la Foire aux lopes de Berlin

C’est sans aucun doute l’un des événements sexe les plus barrés existant à ce jour. La foire aux lopes est devenue une institution et prend place dans plusieurs villes telles que Hamburg, Manheim, Leipzig, Amsterdam ou Cologne. Mais celle la plus prisée et la plus hard est bien entendu celle tenant place dans la capitale européenne de la baise gay : Berlin. On a testé et on vous donne nos impressions sur ce bordel géant où (presque) tout est permis.
De nombreuses règles
Samedi 26 mars 2016 a lieu la Foire aux Lopes de Berlin au Kit Kat Club. Ceux qui s’y rendent savent où ils mettent les pieds : le site de la manifestation traduit en plusieurs langues et archi complet prend bien soin d’expliquer aux futurs participants les multiples règles de la soirée. Les lopes (diminutif de « salope » pour des gays très passifs et soumis) ont rendez-vous 1h30 avant le début des hostilités. A peine arrivées, elles se remettent entre les mains des « assistants de saillie » qui les incitent à se déshabiller. Les soumis ne gardent que leurs chaussures dans lesquelles ils peuvent mettre leur poppers. Chaque super passif se retrouve à faire un choix : on va leur mettre un sac en coton sur la tête, il sera blanc pour ceux désireux de rester safe et rose pour ceux qui se fichent d’être pris avec ou sans capote. Le sac descend jusqu’à leur nez, on ne verra donc pas leur regard. Ils ont les mains liées avec une petite corde et dépendent dès lors totalement des assistants de saillie sur lesquels ils s’appuient pour avancer dans l’établissement transformé en lieu de débauche total.
Les assistants placent les lopes avant l’arrivée des « bourrins ». Elles sont disposées avec soin dans tout le club, bien éparpillées. Certaines sont placées sur des tables, d’autres sur des slings. De grosses banquettes sont assemblées pour établir une sorte de rangée de passifs. On trouve ainsi des espaces en forme de cercle avec 8 passifs à 4 pattes, attendant attachés que des maîtres sexuels viennent les libérer pour « les couvrir ». Ca ne plaisante pas sur les règles : les lopes qui participent à l’événement se doivent de se faire prendre par absolument tous les mecs qui auront envie de les utiliser. Pas le droit de refuser un partenaire, les participants se doivent d’assumer leur côté « garage à bite ». Quand ils ont besoin de faire une pause ou de boire un verre, ils doivent se redresser et lever la main pour appeler un assistant qui prendra soin d’eux ou les emmènera dans une petite salle de repos aménagée. Les lopes se doivent de garder leur sac sur la tête : interdiction totale de voir ce qui se passe, elles doivent rester dans le noir. Les rôles sont clairement définis et personne ne doit changer de statut : les bourrins qui viendront profiter des lopes ne doivent se consacrer qu’à ces dernières, il n’est pas possible de finir par embrasser ou de coucher avec un autre bourrin ou de changer d’avis et devenir passif. Chacun reste bien à sa place.
En me rendant à cette soirée, j’ai décidé de ne pas trop me mouiller et de prendre le rôle du bourrin. Je pense sincèrement qu’il faut être un passif incroyable pour jouer à la lope dans cette soirée. La foire dure 3 bonnes heures et se faire sauter à la chaine non stop par des mecs parfois ultra machos n’est pas donné à tout le monde.
L’entrée des bourrins se fait entre 19h et 20h à une entrée différente de celle habituelle du Kit Kat Club, située juste à côté d’une bouche de métro. Difficile de rater l’entrée : il y a la queue, une grande file de mecs aux profils très variés qui attendent patiemment de pénétrer dans le bordel géant. Les gens qui prennent le métro ne semblent pas trop prêter d’attention à ce qui se passe juste à côté. A un moment, un jeune touriste gay se permet de demander à un futur bourrin des infos sur la soirée. Quand la personne lui explique de quoi il en retourne, on sent la gêne sur son visage : les gens se marrent.
On retrouve tous types de profils dans la file d’attente : il y a quelques jeunes d’une vingtaine d’année (mais ils sont très minoritaires), pas mal de trentenaires virils et sexy, aussi un certain nombre de quarantenaires et de cinquantenaires. On a un peu l’impression d’aller aux putes sauf que c’est gratuit. L’entrée est assurée par un gars sympathique ,début de cinquantaine, qui parle anglais, allemand et français et rappelle aux nouveaux les règles principales : « Vous n’avez pas le droit de changer de rôle, les lopes avec le sac blanc sont celles qui se font prendre avec capotes, les autres sont bareback ». Un petit mec nous distribue des capotes en souriant et en lançant « Servez-vous en bien ! ». Il y a deux pièces, une à gauche, une à droite, un bar au centre. Musique plutôt techno. Les bourrins sont invités à descendre au sous-sol pour déposer leurs affaires. Je décide de garder mon pantalon et on me fait remarquer gentiment que je fais mon timide. En effet, 90% des gens sont à poil ou en jockstrap.
Sexe sauvage
Même quand on a déjà été dans des sexclubs, qu’on a vu des bordels géants type le Laboratory à Berlin, difficile de ne pas rester bouche bée face à ce qui se passe à la Foire aux lopes. Ca baise partout et pas à moitié. A peine arrivés, les mecs se lâchent et vont mitrailler les fesses des passifs dociles qui n’attendent que ça et recouvrent la musique de leurs gémissements et couinements. Les coins les plus spectaculaires sont sans aucun doute ceux où des groupes de lopes sont placées côte à côte. C’est la méga partouze, l’abattage, les lopes se cognent la tête aux autres soumis en se faisant démonter, les fesses claquent, les emballages de capote et de lubrifiant recouvrent le sol.
Pas de temps mort pour les lopes : à peine leur cul a-t-il servi de défouloir à un actif bourrin, qu’un autre arrive pour prendre le relai. Les lopes sont tenues de faire ce qu’on leur dit : elles embrassent, sucent et se font enculer. Elles ne voient rien, sont complètement vulnérables et se laissent manipuler par les actifs qui les choisissent. Certaines suivent avec obéissance leur bourrin qui cherche l’endroit idéal pour les prendre. On voit quelques bourrins qui font bouger dans tous les sens les corps dociles des lopes pour les sauter à leur guise, dans leur position préférée.
Ca grogne de partout, visuellement on n’en revient pas de tous ces mouvements de bassin surpuissants.
Faire son marché
En tant que bourrin, je tourne dans le lieu pour trouver la lope de mes rêves. Si on ne peut pas voir les visages, force est de constater que 80% des mecs présents sont très bien foutus et ont l’air d’avoir entre 20 et 30 ans. Peu de gras, des culs majoritairement sublimes, rasés pour faire « plus femelles » et cambrés à mort. Certaines lopes frétillent des fesses pour montrer qu’elles ont envie d’être remplie, d’autres se mettent à genoux en faisant des mouvements de langue pour exciter les mâles.
Les bourrins sont invités à traiter les lopes comme du bétail, à aller palper leur trou, à donner leurs impressions sur la qualité de ce dernier. En observant tous les actifs qui baisent en mode open bar, j’ai l’impression de retrouver ce vieux fantasme des potes hétéros qui vont aux putes ensemble. Il y a un grand sentiment de camaraderie entre les étalons qui sautent des mecs l’un à côté de l’autre en se faisant des sourires, en s’incitant à être celui qui tape le plus fort, parfois bras dessus bras dessous. Certains sont venus entre amis et se font sucer ensemble, manipulent les lopes à deux.
Il y a aussi parfois au cœur de cet amas de corps, une tendre complicité entre les lopes. Certaines se caressent ou se cajolent alors qu’elles encaissent leur dixième teub de la soirée.
J’avais peur de ne pas arriver à bander car pour moi voir le visage du mec est très important. Autant dire que passé l’état de choc, il n’a pas fallu plus de 5 minutes pour que je sois raide : l’atmosphère est tellement chaude que c’est difficile d’y rester insensible. Les sacs en coton ne recouvrant pas totalement le visage, il est facile de deviner un minimum à quoi le mec ressemble en fonction de son nez, sa bouche, ce qui reste de ses traits de visage, son corps imberbe ou poilu. On voit bien si l’on a affaire à un jeune minet ou à un hipster barbu.
Je me surprends à être troublé et excité par l’inégalité totale sur laquelle joue la soirée. C’est très étrange de se dire que l’on dispose d’un corps, d’un mec qui ne nous voit pas, qu’on peut le choisir et en faire ce que l’on veut. C’est l’occasion de sauter des mecs avec qui on ne ferait pas de plans d’habitude, d’essayer différents styles. Pour l’actif bourrin, c’est un peu le fantasme total : ici, le refus n’existe pas, la peur est absente. Au pire il suffit d’attendre 5 minutes pour que ce soit son tour.
Je me retrouve à prendre à 4 pattes un mec que je devine plutôt hipster. Mon voisin d’à côté me donne une tape amicale et m’encourage à taper plus fort et à démonter ma lope comme lui le fait avec celle dont il se charge.
Un vrai cirque
Ici, la plupart des mecs ne viennent pas pour tirer un coup mais plusieurs. Ca ne s’arrête plus : on jouit, on prend un verre, on fume une clope, on mate et ça repart. La foire aux lopes à un caractère libérateur : je vois tous ces mecs cinquantenaires qui s’éclatent, qui sourient, aux anges de défoncer des jeunes mecs qui les envoient d’habitude balader sur les applications. Des duos improbables se forment, des mecs et des corps qui ne vont pas du tout ensemble et qui fusionnent le temps d’un plaisir aveugle.
Les attitudes des bourrins vis à vis des lopes sont changeantes. Certains jouent la carte de la domination et du pillonage. D’autres sont au contraire assez tendre. Le culte de la performance est tout de même assez omniprésent : il y a ce côté où les mecs ont envie de montrer qu’ils peuvent enculer comme des bêtes. La pudeur n’existe plus.
Rapidement, un des participants attire l’attention sur lui. Un bourrin, black, qui porte un harnais et un masque de lapin en cuir avec de grandes oreilles. Le mec est un freak et va aller sauter une vingtaine de lopes pendant toute la soirée pour les prendre dans des positions acrobatiques complètement dingues. Il les porte, fait des figures sur le sling. C’est tellement « trop » que ça den devient burlesque et que ceux qui observent sont pris d’une crise de fou rire. Ce « lapin noir » serait une sorte de mythe à Berlin, la terreur des passifs dans les lieux de débauche. Pas de doute : il assure le show !
Si l’endroit est intimidant de prime abord, on retrouve vraiment l’esprit que les amoureux du cul adorent à Berlin : il n’y a pas de jugement, tout le monde est chaud mais bon enfant. On se sent à l’aise même si on a conscience que ce qui se passe est surréaliste.
L’extase du voyeuriste
Si bien sûr le but est plutôt de participer, pas mal de mecs se contentent de regarder ou jouissent en se branlant. Nous sommes plus ou moins 300 mecs dans le club et ça baise partout à la vue de tous. Il n’y a pas de cabine, tout est en espace ouvert. Autant dire qu’il ne faut pas être timide si on compte tremper son biscuit. Les assistants de saillie sont par ailleurs tenus de vérifier que les règles du safe sex sont bien respectées. Ainsi alors que je prends un mec, un assistant surgit à côté de moi avec une lampe de poche pour éclairer les va et viens de mon sexe et s’assurer que je porte bien un préservatif.
Les coins où les lopes sont disposées en cercle sont bondés avec pleins de bourrins qui se rincent l’œil, le regard lubrique. Le parfum de décadence se propage, chacun est invité à laisser émerger et agir sa part la plus animale. Le plaisir de voir sans être vu, de faire ce que l’on veut, donne aux voyeurs et aux bourrins un sentiment de puissance exquis.
Performance
Au bout de 2 heures, le rythme faiblit quand même un peu. La dernière partie est plus calme. Les bourrins qui ont joui deux ou trois fois partent, des lopes attendent sagement que ça continue. La plupart commence à abdiquer et à lever le doigt pour aller dans la salle de repos. Une jeune lope, après un énième démontage, se lève, titube et s’écroule au sol. Deux bourrins viennent à sa rescousse, l’aident à s’asseoir. Deux minutes plus tard, elle est à nouveau à 4 pattes.
Je suis vraiment bluffé par la performance des passifs, leur caractère insatiable. Ces lopes en redemandent encore et encore, sourient, provoquent les actifs pour que les coups de teub soient toujours plus forts. Il est stipulé sur le site que les mecs qui ont l’air drogué ne sont pas admis. Il doit quand même y en avoir qui ont pris des trucs, comment est-ce possible d’encaisser à ce point ? Sidération.
La soirée touche à sa fin, la plus grande salle se vide, le personnel nettoie le sol, expulsant capotes usagées et mégots de cigarette. Ca se termine dans l’autre pièce. Jusqu’à la fin, les lopes gardent leur sac sur la tête, même au moment de se rhabiller. Elles n’auront vraiment aucune idée de qui les a mitraillé.
A noter : un film réalisé par WurstFilm propose une captation d’une foire berlinoise pour ceux qui seraient trop timides pour vivre l’expérience J
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