Gay
Tuto – Comment devenir une star du porno gay ?

Vous adorez le porno, vous êtes très porté sur le sexe, vous vous ennuyez dans votre job et vous vous dites : « Et pourquoi je ne deviendrais pas acteur porno gay ? ». C’est un début mais comme vous allez le voir à travers notre tuto, la route sera longue et exigeante. Il n’est pas donné à tout le monde de faire du x et encore moins de devenir une vraie porn star. Pour les curieux et motivés, on vous lâche quelques astuces, glanées aux détours d’interviews et de tournages.
Règle numéro 1 : soyez sûr de vous !
Soyez sûr de vous, dans tous les sens du terme ! On ne vous l’apprendra pas : à l’heure du web, des tubes, du piratage et des réseaux sociaux, si vous tournez même juste une vidéo, vous aurez bien du mal à l’effacer si vous changez d’avis. Si nombreux sont les garçons à « essayer le porno pour le fun », nous on aurait plutôt tendance à vous conseiller de vous lancer dedans uniquement si ça vous fait kiffer et que vous comptez en faire une carrière. Quitte à possiblement vous griller au boulot ou à vous taper l’affiche avec les amis, autant y aller à fond non ? Avant même de songer à tourner, faites le point avec vous-même, posez-vous tranquillement et réfléchissez à ces questions : Suis-je à l’aise avec le fait que tout le monde pourra me voir à poil en train de baiser ? Pourrais-je l’assumer vis à vis de mes proches ? Ais-je les épaules assez larges pour faire face aux éventuelles critiques si on me juge sur mon physique ou me caricature comme un mec débile juste parce que je fais du x ?
Il faut définitivement, pour faire une carrière heureuse et épanouie, avoir un bon mental. Faire du porno gay, c’est devenir en quelque sorte un personnage public. Chacun pourra avoir un avis sur vous et il faudra être plus fort que les haters. Il faudra être fier et savoir ce que vous voulez, ne pas vous laisser marcher sur les pieds. On conseillera aussi de bien réfléchir en amont à la part de votre réelle intimité que vous accepterez de dévoiler au public. Vous tournerez forcément avec un pseudo et ce sera comme un double. Souhaitez-vous que votre alias porno soit tel un personnage de fiction, quelque part différent de vous, une sorte de rôle, ou au contraire préférez-vous exposer votre propre personnalité ?
Règle numéro 2 : créez un alias fort et précis
Qui dit tourner du porno gay dit trouver un « nom de porn ». Pas besoin d’être forcément original. Vous pouvez choisir la carte de la sobriété. Au contraire, évitez les pseudos trop kitschs qui pourraient susciter les railleries. On déconseille également de se contenter juste d’un prénom, vous seriez noyé dans la masse. A proscrire aussi : les pseudos associés à un nom de label porno déjà existant : pourquoi se limiter d’emblée ?
Une fois le pseudo trouvé, demandez-vous quels sont vos atouts et ce qui peut vous différencier des centaines de porno boys déjà existants. Êtes vous un power bottom ? Un actif macho ? Un versatile insatiable ? Pouvez-vous accentuer votre look (exemple : si vous êtes un minet, allez-vous être le minet intello, le minet hipster, le minet preppy ?) ? Avez-vous des tatouages significatifs ? Une coupe de cheveux particulière ? Assurément, il vous faudra pour vous faire connaître une personnalité avenante et percutante. On ne vous demande pas forcément d’être exceptionnel mais de bien connaître celui que vous allez être devant la caméra car dès lors vous serez tel un produit dont vous gèrerez vous-même le marketing. Êtes vous cet actif barbu et sportif qui ne pense qu’à tringler des mecs au sport ? Ce minet hipster à la gueule d’ange mais domi ? Ce latino aux airs de bad boy mais qui aime être soumis ?
C’est la base mais c’est important : avant de songer à faire du porn, soyez sûr que vous ayez bien du charme et des qualités. Personne ne sera intéressé par quelqu’un de trop ordinaire, de fade, pas bien foutu ou avec un micro pénis : les gens du x ne sont pas là pour faire du social mais pour faire rêver et bander leurs clients. Les types quelconques peuvent peut-être décrocher un tournage ou deux mais disparaissent toujours. En toute modestie, regardez-vous dans la glace et interrogez-vous : pourriez-vous être très excité par un mec comme vous ?
Règle numéro 3 : soyez au top de la forme !
Dans « modèle porno » il y a « modèle ». Ce n’est pas du mannequinat mais ça y ressemble. Il va de soi que vous devez être en bonne forme physique et que votre corps soit « filmable » aux yeux des réalisateurs. Être mince ou sec est un minimum. Avoir un corps « athlétique » sera davantage apprécié. C’est le moment de faire des abdos et idéalement de s’inscrire au sport et d’y aller quotidiennement. Toutes les stars du porno gay vous le diront : ils suivent un régime drastique, font attention à ce qu’ils mangent et ont une relation fusionnelle avec leur coach sportif. Si vous êtes déjà bien foutu, entretenez votre style. Il est essentiel de « bien présenter ».
Règle numéro 4 : direction les réseaux sociaux !
Rares sont les porno boys à accéder à une certaine notoriété sans passer par les réseaux sociaux. On vous conseillera de mettre l’accent sur Instagram et surtout Twitter qui est « the place to be » pour tous ceux qui veulent percer dans le x. Créez votre compte (type votre pseudo avec à la fin « xxx ») et commencez à l’animer.
Vous êtes débutant, personne ne vous connaît, c’est le moment de commencer la construction de votre fanbase avant même de tourner. Postez plusieurs fois par jour, soyez généreux sur les selfies soft et plus dénudés, lâchez-vous ! N’hésitez pas non plus à poser les bases de votre personnage. Vous allez au sport ? Hop ! : selfie gym, selfie vestiaire… Vous regardez un film ou vous passez une chanson en boucle ? Partagez ! N’hésitez pas aussi à faire de l’humour. Le LOL et le cul vont toujours bien ensemble. Évitez toutefois de vous aventurer sur des sujets polémiques, de parler politique… Cela pourrait vous amener du buzz mais aussi vous discréditer. Soyez plutôt ce mec cool et chaud, que celui qui l’ouvre trop et passe pour un idiot.
Enfin, n’ayez pas peur de suivre des gens. Allez sur les comptes des labels français connus (type Citebeur, French Twinks, Menoboy) et ajoutez les fans de ces studios. Idéalement, suivre une centaine de compte par jour est le must. Faites cela pendant plusieurs semaines et vous aurez déjà une bonne base de fans prêts à vous suivre pour votre potentiel premier tournage.
Règle numéro 5 : contactez les (bonnes) prods
Vous ne vous en rendez sans doute pas compte mais les modèles français vraiment pros et actifs sur Twitter sont en fait assez rares ! Autant dire qu’il y a encore des places à prendre dans le x gay français.
Il est nettement plus simple d’entrer en contact avec les producteurs aujourd’hui qu’il y a 20 ans. Tous les labels ont un formulaire « casting » sur leur site. Il suffit juste de postuler et d’envoyer des photos, soft et dénudées. N’hésitez pas non plus à suivre leurs comptes sur Twitter et Facebook, c’est souvent là qu’ils lancent des appels à casting pour leurs futurs projets.
Mais surtout, faites le bon choix en fonction de votre personnalité. Si vous êtes virils et machos, vous serez sans doute mieux chez Citebeur ou Ridley Dovarez qui subliment ce type de modèles que chez French Twinks où les minets sont les stars. En revanche si vous êtes lisse et twink, ce dernier label ou Menoboy semblent être des choix judicieux. Si vous voulez acquérir une notoriété rapide, favorisez des labels comme Ridley Dovarez et French Twinks qui mettent leurs scènes en ligne dans le mois qui suit le tournage (Citebeur, par exemple, est très en avance sur sa production – il vous faudrait attendre des mois avant de vous voir).
Règle numéro 6 : soyez avenant et professionnel
Être acteur porno c’est un boulot ! Et comme dans tout travail, le relationnel compte. Si une prod vous répond, soyez réactif et montrez votre motivation (sans non plus harceler votre interlocuteur). Soyez 5 minutes en avance à tout rendez-vous qu’on vous donne, ne posez jamais de lapin. Le x n’aime pas les divas et sur les tournages on attendra de vous que vous soyez sympa et carré avec l’équipe et vos partenaires.
Quand on dit « être pro », cela inclut aussi d’avoir une hygiène irréprochable. Si vous êtes passif, veillez à ne pas trop manger la veille ou peu de temps avant le tournage, soyez sûr que votre lavement soit nickel. Il est également apprécié que vous ayez beaucoup de jus en stock. De nombreux modèles ne se masturbent pas deux à trois jours avant pour garantir des éjacs consistantes et visuelles. Choisissez aussi bien vos fringues (pas de ceintures, de chaussures difficiles à enlever : il faut être apte à se déshabiller vite). Évitez de porter des pulls avec des marques trop apparentes pour des histoires de copyright. Éventuellement, prévoyez du Viagra si vous ne choisissez pas votre partenaire, pour être sûr de bander pendant deux heures sans tracas. Oui, c’est mal, mais c’est comme ça, aussi, que ça se passe…
Les réalisateurs et producteurs ont de la bouteille : suivez leurs conseils et soyez coopératifs, ce sont eux les pros ! La scène en boite, cultivez le contact. Quand la vidéo est en ligne, partagez là fièrement avec vos fans sur les réseaux sociaux.
Règle numéro 7 : établissez un plan de carrière
Les prods françaises constituent un bon tremplin, un commencement, mais elles ne permettent pas de vivre du porno, les scènes étant payées entre 150 et 300 euros. Si vous voulez vivre du x et devenir une star, il vous faudra songer à contacter des labels étrangers. Autant dire que bien parler anglais est indispensable.
On conseillera à l’aspirant pornstar de se « faire les dents » sur des tournages français avant d’aller courtiser les labels internationaux. Tournez une dizaine de scènes, jusqu’à ce que vous soyez bien à l’aise devant la caméra, que vous vous estimez apte à bien vous placer et gérer la pression.
Une fois en pleine possession de vos moyens, allez frapper aux portes de labels européens type UK Naked Men, Eurocreme, Hardkinks ou Tim Tales. Attention : exigez de porter systématiquement la capote. De plus en plus de labels essaient de faire pression pour que les modèles tournent bareback. Ne vous laissez pas intimider et soyez fier d’être safe. Peu importe si vous perdez un ou deux tournages, votre santé sera sauve et vous montrerez que vous savez où vous allez et que vous n’êtes pas du genre à vous brader.
Pour tourner à l’étranger, il faudra être facilement disponible. En attendant de gagner votre vie, on conseillera donc d’avoir un job alimentaire à côté où il est facilement possible de poser des jours de congés ou un bon mi-temps.
En tournant pour des labels européens, vous passerez déjà un cap et vous ouvrirez à un public plus international. C’est le moment d’animer dans deux langues vos comptes sur les réseaux sociaux (que vous continuez de mettre à jour quotidiennement, n’oubliez pas ;)).
Faites-vous des contacts, sympathisez avec les producteurs et les modèles que vous croisez, faites des selfies avec eux sur les tournages et partagez-les en les citant pour obtenir des retweets.
Après l’Europe, qui offre déjà souvent des cachets un peu plus importants, vous pourrez solliciter les grosses prods américaines et tentez votre chance. Pourquoi pas essayer de percer chez Raging Stallion, Falcon, Cockyboys, Hot House, Next Door, Gay Room ou Icon Male ? A noter que ces gros acteurs de l’industrie sont friands de mecs vraiment bien gaulés et sportifs. Redoubler d’effort à la gym donc…
Soyez calés en porno, suivez les blogs gays d’actu porno américains. C’est une culture en soi et on s’y familiarise très vite. Sachez où vous mettez les pieds, épluchez les sites des prods pour voir lesquels vous correspondent.
Règle numéro 8 : soyez capables de dire « non »
Une fois arrivé au stade où vous tournez en France et à l’étranger, vous avez définitivement franchi un palier considérable. Mais il vous faudra être déterminé pour accéder aux USA. Le x gay est souvent un panier de crabes avec des producteurs parfois douteux, des mauvaises rencontres, de la jalousie de la part des autres modèles. Soyez sympa mais pas naïf, évitez les conflits. Surtout, ne vous laissez pas embobiner ou impressionné : ne tournez pas des choses qui ne vous ressemblent pas ou ne vous excitent pas. Ne vous forcez pas à tourner avec quelqu’un qui vous dégoûte complètement. Ne dites pas oui à une injection au sexe si vous savez que vous arriverez à bander sans artifices. Évitez absolument les drogues.
Une fois arrivé aux États-Unis, tout s’accélère pour les modèles étrangers. Certains labels en profitent parfois pour abuser de leur candeur ou leur manque d’expérience. Soyez cool mais ferme, montrez que vous avez de l’assurance, que vous êtes motivés mais que vous ne ferez pas n’importe quoi pour autant.
Règle numéro 9 : exposez-vous !
En enchaînant les tournages, vous gagnez en notoriété. C’est l’occasion d’accentuer votre popularité. Gardez l’œil sur les blogs et sites influents, sur les photographes qui font du bon boulot. Répondez à des interviews, soyez ouverts et curieux face aux éventuels projets artistiques qu’on pourrait vous proposer. Élargissez le champ, suivez des artistes qui collaborent avec des modèles pornos sur les réseaux sociaux, sortez, élargissez vos horizons. Aux États-Unis le porno flirte de plus en plus avec le divertissement et l’art, cela peut être une aubaine.
Si vous avez des choses à dire, un ton, pourquoi pas créer un blog (ou vous partagerez aussi vos scènes vidéos en ayant créé un compte affilié afin de toucher une commission sur les ventes) ou même une chaîne Youtube (soyez bien sûr d’être doué ou drôle pour cette option). Vos fans vous suivront au quotidien : répondez-leur, cultivez cette relation avec le public (car c’est lui qui vous suit et paie pour vous voir). Partagez votre enthousiasme sans paraître prétentieux.
Règle numéro 10 : économisez-vous
Si vous arrivez à tourner aux États-Unis et accédez au titre de porn star : félicitations ! Maintenant, il faut juste trouver votre équilibre et ne pas vous laisser dépasser par les événements. Tissez des relations de confiance avec les labels qui vous sollicitent, aérez-vous bien entre les tournages. Le sport aère l’esprit mais sortez aussi avec des amis, allez au ciné ou au musée. Ne faites pas de votre vie entière un chantier porno. Ne tournez pas jusqu’à la déraison : on risquerait de vous dire qu’on vous voit trop. Enfin, ne flambez pas l’argent et mettez-le bien de côté. Si vous tournez des scènes américaines dont la rémunération est à 4 chiffres, il y a de quoi se mettre un petit pactole de côté.
Règle numéro 11 : pensez à la suite
On peut aujourd’hui faire du porno gay jusqu’à 40 ans voire plus. Si vous bâtissez une solide carrière, ne perdez pas de vue qu’en étant une porn star il sera difficile de retrouver ensuite une « vie normale ». A défaut d’être modèle, si vous êtes un minimum curieux et intelligent, vous pourrez vous trouver une autre place dans l’industrie. Beaucoup de porno boys deviennent ensuite cadreur, réalisateur, font de la prod, du casting ou créent leur propre label après avoir minutieusement observé les gens avec lesquels ils travaillaient. Beaucoup se reconvertissent aussi en coach sportif. Certains deviennent auteurs ou journalistes. Les gens voudront forcément vous enfermer dans votre personnage mais libre à vous d’avancer.
Sur ces 11 règles, nous oublions sans doute encore pas mal de choses. Mais rien qu’avec cette base, vous vous rendrez déjà un peu compte que devenir une star du porno demande réflexion, efforts et boulot ! Si après avoir lu tout ça vous y croyez encore et êtes motivés, allez-y… on sera peut-être votre prochain fan 😉
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