Acteurs
La queue, la moustache, la légende

Quel est le meilleur acteur X ? Cette question qui revient est toujours irrésolue, notamment parce qu’on peut toujours préférer telle ou telle qualité chez un acteur. Aussi parce qu’il n’est pas facile de mesurer les actuels aux glorieux anciens. Parmi eux pourtant, un rayonne particulièrement dans la galaxie X : John C. Holmes.
32 centimètres et plus si affinités
Avec un père absent – et alcoolique – et une mère protestante baptiste, les débuts du jeune John ne se passent pas sous les meilleurs auspices, encore moins lorsque sa mère se choisit un nouveau Jules, alcoolique aussi. En rentrant le soir à la maison, il lui arrive de vomir accidentellement sur la fratrie. Sa mère est bien inspirée de quitter ce mari pas très propre, mais c’est pour tomber sur un autre autrement plus violent. C’en est trop pour le jeune John qui quitte la maison pour faire ses armes tout seul. Il épouse une jeune infirmière, Sharon, et conduit des chariots élévateurs pour subvenir à ses besoins. Régulièrement malade du fait de son travail qui l’expose au froid, John sera sauvé par la taille extraordinaire de sa queue, remarquée par un photographe qui pisse à côté de lui, et qui lui conseille de valoriser un peu plus ce membre exceptionnel.
Johny Gourdin
John entame alors une carrière au moment le plus opportun : l’essor du X aux États-Unis. Au début, John tourne dans de petites productions en 8 mm puis, grâce notamment à des films comme Gorge Profonde, le porno connaît dans le pays une explosion économique. L’amélioration des formats de pellicule permet à tous de bien se rendre compte de ses indiscutables qualités parmi ses concurrents, et il se crée vite un véritable star-system dont il apparaît très vite qu’il en est le roi. » John Holmes était à l’industrie du porno ce qu’était Elvis au rock ‘n’ roll » dira de lui le réalisateur Bob Vosse, dans le documentaire « Wadd » qui lui est dédié. « Wadd » en anglais veut dire « gourdin », et ce surnom de Johny Gourdin ne le quittera plus, notamment grâce à ce personnage détective privé qu’il emploie souvent dans ses films.
L’affaire Wonderland
Avec plus de 2500 films à son actif, dont beaucoup de films amateurs, et même un long-métrage gay, on ne compte plus les archives de John C. Holmes qui assoient sa légende. Mais au-delà de ses 32 cm de queue, détail qui n’est pas toujours connu du public lambda, ce que retient l’histoire est lié à sa moustache, symbole du porno des années 70, et à une bien étrange affaire qui défraie la chronique mondaine, l’affaire Wonderland. En effet, avec les années, John est devenu fortement dépendant à la cocaïne, et ses érections sont de plus en plus difficiles. Pour continuer à alimenter sa consommation, et celle de sa nouvelle copine de 16 ans (il en a 32), il se prostitue, ce qui est assez facile vu sa bisexualité et sa légende personnelle. Tout cela tourne au drame, lorsqu’il accepte de prendre part au cambriolage de son propre dealer, Eddie Nash. En réalité on sait que John, qui s’est fait voler de l’argent appartenant au gang « Wonderland », se fait frapper des heures durant avant de parler d’une des cachette d’Eddie Nash, pour sauver sa peau.
K7 et VIH
Mais le dealer volé ne l’entend pas de cette oreille, il menace à son tour John, qui avoue l’implication du gang. On retrouvera quatre des membres de ce gang assassinés dans leur planque. De cette affaire, John ressortira blanchi, mais entre-temps sont apparues les cassettes vidéos. Une flopée d’acteurs jeunes, performants, et surtout moins drogués, ont pris sa place enviée de tous. C’est alors que tombe le coup de grâce pour la légende. En 1986, il apprend qu’il est porteur du VIH, ce qui à l’époque équivaut à une condamnation à mort. Il décide pourtant de continuer à tourner, mais le marché américain s’est fermé à lui. Il part pour l’Italie, et participera entre autres, avec la Cicciolina, au film l’Ascension et la chute de l’Impératrice Romaine. Ce titre prémonitoire acte de la suite des événements : John C. Holmes passe la fin de sa vie à l’hôpital, refusant les soins, et il meurt à l’âge de 43 ans. Reste un acteur solaire, qui à lui seul exprime parfaitement les excès et le rayonnement de l’âge d’or de la pornographie.
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