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Lyna Cypher, 46 ans, nouvelle actrice porno, la revanche d’une brune !

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Lyna Cypher est une femme charmeuse de 46 ans qui pétille de bonheur ! Plus que jamais accroc au sexe et au plaisir, elle n’a pas de limite et bouffe la vie à pleine bouche ! Originaire du nord de la France, résidant aujourd’hui dans le sud, ex danseuse classique, elle s’est reconvertie en l’an 2000 dans le coaching sportif. Passant par des périodes dans sa vie d’abord très sombre puis heureuse, puis routinière, elle connaît aujourd’hui une vraie renaissance grâce aux joies du libertinage et d’une carrière dans le X qui ne fait que commencer ! Une rencontre tonifiante pour le bonheur et pour le sexe ! De quoi rugir de plaisir !

Lyna, viens-tu d’une famille très libérée sexuellement ?
Pas du tout… Mes parents étaient très pudiques et n’ont jamais su être démonstratifs niveau tendresse. Ils n’ont jamais eu de mots tendres ou d’encouragements à mon égard…

Tu as été précoce niveau sexe ?
Hé bien non ! J’ai eu mon premier rapport sexuel à 20 ans ! Mais on a commencé fort : par une anale !

Pourquoi si tard ?
J’ai toujours eu l’envie de monter sur scène, d’être dans la lumière… La danse m’a imposé une grande rigueur et discipline avec le corps. J’avais une lutte avec ma féminité, je refusais ma sexualité… Suite au décès de mon frère, pendant 8 ans, de 20 à 28 ans, j’étais anorexique, j’ai vécu de manière très monastique. En même temps, c’était une volonté de me montrer puissante alors que je pesais que 30 kgs pour 1m70. J’étais fière de ne pas manger comme les autres et de résister malgré tout… Mais je n’étais plus désirable et je devenais détestable…

Comment en es-tu sortie ?
À 28 ans, j’ai rencontré mon homme, nous avons eu une vie heureuse et nous avons eu des enfants… Après mon parcours de danseuse classique, je suis devenue prof de fitness, c’était une fois de plus pour être dans la lumière, avoir de la reconnaissance de la part de mes élèves. Le manque d’affection et de reconnaissance de mes parents a joué énormément dans mes choix.

Comment es-tu passée progressivement d’une vie très rangée, classique, à une vie de libertine épanouie ?
J’ai toujours été à fond maman. Un jour de 2013, un homme m’a lancé un regard très parlant dans la rue… Ce fut l’élément déclencheur. J’ai alors pris conscience de mon pouvoir de séduction,  du fait que j’étais une femme désirable et non pas qu’une femme. Je me suis habillée de manière à bien mettre en valeur mes formes. J’ai proposé à mon mari d’aller en club libertin, à l’Absolu à Cannes, car je commençais à m’ennuyer dans mon couple. Nous y sommes allés et j’ai littéralement adoré ! J’ai eu l’impression que j’étais née dedans ! J’étais comme un poisson dans l’eau !

De fil en aiguille que s’est-il passé ?
Le lendemain je voulais déjà y retourner ! Mon mari a cédé. Je me suis lâchée avec d’autres mais il n’a pas supporté. La psychothérapeute lui a dit : « Il faut que vous preniez conscience que votre femme est en train de sortir de sa chrysalide. »
La troisième fois, nous y sommes retournés en nous laissant une dernière chance. Puis nous avons eu des relations exclusivement avec un couple rencontré à l’Absolu. L’homme de cette dame est tombé amoureux de moi. La femme de ce monsieur n’éprouvait pas autant d’amour pour mon mari… Celui-ci n’a pas pu supporter la situation, je l’ai quitté. De fait, avec ce couple, j’ai poursuivi une relation à trois durant quelques temps… Au fur et à mesure, la femme est devenue jalouse et ne supportait plus cette situation. Nous avons alors mis fin à cette relation.

Au final que s’est-il passé pour toi depuis début 2014 ?
J’ai fait ma vie en solo en côtoyant le club libertin la Chrysalyde à La Seyne-sur-Mer. Je l’ai découvert grâce à un couple… Il y a une ambiance très festive et ce n’est pas réservé aux riches. J’y suis beaucoup allée pour les soirées gang-bang et pluralité masculine. Le réalisateur Gornoss m’y a découverte. Il m’a trouvée très à l’aise, débridée et il m’a proposé de participer à des salons érotiques à Mulhouse puis à Lille. J’y ai fait des shows pornos hétéros et lesbiens avec Amel Annoga (elle m’a prise en gode-ceinture) et avec Léa Guerlin (pour une scène sensuelle).

Qui t’a permis de faire tes débuts dans le X ?
J’ai fait un tournage pour Union Magazine avec Alan pour un duo.
Au début la caméra m’a intimidée et je l’ai vite oubliée. L’après-midi, j’ai tourné pour Sweet Prod et l’acteur Fabrice Rousseau a été génial ! Il m’a vraiment encouragée.  J’ai retrouvé une liberté qui me rajeunissait. Depuis mars 2014, j’ai fait 17 scènes ! J’ai enchaîné avec Fabien Lafait (Ma patronne est une cougar), Jacquie et Michel, Salvo Moretti, Jack Wood (Dirty Papys), Max Antoine (La Transporteuse)…

Si tu devais avoir un qualificatif pour chacun de tes partenaires masculins avec qui tu as tourné jusqu’ici quels seraient-ils ?
Fabrice Rousseau : un amour de bon baiseur
Max Casanova : un fou de la baise
Michael Cheritto : un chien comme j’aime !
Josh : un athlète du sexe
Joss Lescaf : mais quelle bonne bite !
Rico Simmons : c’est la classe !
Martyr : le monstre !
Marco Bel’œil : Il assure !
Nate Russel : le maître de l’anal

Quelles sont tes pratiques sexuelles préférées ?
L’anal sans hésitation ! Je suis très fontaine ! Ça m’excite car je sais que les hommes aiment ça et j’ai l’impression de les mener par le bout de la queue ! Je suis très cérébrale, j’aime rendre les hommes chiens et dépendants de moi ! Je sais comment les faire jouir, je déclenche leur excitation par les mots.

Tu dis que tu attires les mecs dans la rue… T’arrive-t-il régulièrement de te faire draguer cash alors que tu ne fais que traverser une rue ?
C’est tout le temps ! Je ne peux pas rester deux minutes tranquille, y compris à la plage.

Est-ce qu’il t’est arrivé de faire l’amour dans un cadre complètement atypique ?
Dans une forêt sur le capot d’une voiture ! Ça fait monter l’excitation car on a la crainte d’être vus ! Plutôt que de faire l’amour, je préfère parler de baise ! Ça m’excite beaucoup plus ! L’amour c’est trop classique, ça me rappelle trop de mauvais souvenirs, c’est trop conventionnel.

Qu’aimes-tu qu’un homme te fasse pendant l’acte ?
La sodomie et le fist chatte ! C’est ma particularité, le mec peut rentrer tout l’avant-bras dans mon sexe.

mParles-nous de ton expérience dans le BDSM (Bondage, Sadisme, Masochisme…)…
J’ai passé quatre jours en donjon, j’ai eu une initiation à Rennes avec Maître Charron (lpdprod.com) et sa femme Sow Sarah Delaforge. Une expérience géniale ! On est vraiment soumise. On passe trois jours dans le plus simple appareil avec un collier. On apprend à lâcher prise pendant la soumission. J’étais seule avec eux ! Les godes, la marche à quatre pattes, un appareil électrique qui déclenche des pulsations sur la chatte, les pinces aux tétons (je déteste ça)… Mais au final je ne suis pas une femme soumise. J’aime jouer, me défendre, faire la rebelle ! C’est ça qui excite le mec et réciproquement ! J’aime être chienne et j’aime que l’homme soit clébard, j’aime que l’homme ait le même répondant que moi ! C’est un match, un combat de loups, un rapport animal ! J’aime quand ça envoie, je n’aime pas le love et la soumission ! Dans ce genre-là j’aime beaucoup Nikita Bellucci ! Elle reste naturelle sans être bling-bling. Elle en a dans la tête et j’aime cela.

Aimes-tu les rôles de femme cougar ou préfères-tu les hommes plus expérimentés ?
Je cherche avant tout un homme qui a du chien dans le regard ! Je ressens quand un mec va me donner du lourd ! Un regard perçant et coquin va direct m’attirer ! J’ai mon type d’hommes ! J’aime les grands, robustes, bad boys, balaises mais pas cons !

As-tu le souvenir d’un grand orgasme sur un plateau de tournage ? Raconte-nous ?
Joss Lescaff ! Il m’a offert énormément de plaisir physique ! Mais le tournage c’est un travail, on n’est pas là pour un plaisir perso. On est là pour faire rêver, le but est d’avoir de belles images. Je ne fais pas de tournages pour rencontrer des mecs et pour trouver du plaisir dans le sexe. C’est avant tout le plaisir  de tourner et d’être mise dans la lumière devant les caméras. On fait ressortir nos atouts, et on gagne de l’argent pour cela. C’est un vrai travail et non pas un hobby. C’est un métier à part entière mal reconnu et mal vu dans notre pays très puritain. Il faut arrêter de cracher dessus car ça fait bien plaisir à beaucoup de se branler devant des films. C’est complètement hypocrite de dire l’inverse.

Le libertinage laisse plus de place au plaisir ?
Bien sûr, on n’est pas pris par le temps comme dans un tournage. On est là pour partager nos corps et nos plaisirs.

Peux-tu citer des acteurs ou actrices avec qui tu aimerais particulièrement tourner et pourquoi ?
Di Capua, j’aime bien sa gueule et c’est un tatoué ! Rocco Siffredi parce qu’il a l’air de bien envoyer !

Étendre ta carrière d’actrice X à l’étranger ça te tenterait ?
Une expérience aux États-Unis me tenterait bien mais je ne rêve pas plus que ça. J’ai conscience que c’est une chance de pouvoir vivre cette expérience d’actrice, ça fait partie des défis de ma vie. Je n’aime pas vivre les lignes toute droites, je ne suis pas quelqu’un de formaté par la société et les choses me conviennent parfaitement ainsi. Je vis mes pulsions quand elles arrivent. Je n’aime pas attendre. Je suis frustrée si je ne peux pas assouvir mes envies du moment. Je suis une femme-enfant physiquement et dans ma manière de vivre les choses. Ayant perdu beaucoup de proches très tôt, j’ai envie de profiter au maximum de chaque instant.

Tu as eu l’occasion de tourner une scène lesbienne en salon érotique. Est-ce quelque-chose que tu as envie d’explorer plus amplement ?
Oui, j’aimerais tourner un jour avec Amel Annoga, Nikita Bellucci… Il faut que ça soit un coup de cœur concernant le choix de ma partenaire.

Qu’est-ce qui fait ton succès selon toi ?
Mon cul ! Celui dans lequel on rentre si facilement comme dans du beurre ! Je commence par mon regard de chienne, je n’ai plus qu’à me retourner et c’est bon ! (Rires)

Es-tu plus gonzo ou films scénarisés ?
Scénarisé, des scénarios dans des beaux endroits, j’aime la mise en valeur des belles courbes.

Finalement à 46 ans on peut encore révolutionner sa vie et s’épanouir dans une carrière d’actrice de X comme tu le fais ? Tu te sens revivre ?
Oui je suis moi-même ! Je reste prudente pour mon image vis-à-vis de mes enfants. J’étais très formatée, très religieuse, je voulais être carmélite… C’était une forme de refuge. Aujourd’hui je me suis libérée de tout ça. J’ai complètement désacralisé le sexe. J’aimerais que les gens ne voient plus le sexe avec cet esprit judéo-chrétien qui dit que le sexe ce n’est pas bien. Je suis enfin libérée de ça. J’attends toujours le week-end où je vais pouvoir danser nue à la Chrysalide et me faire baiser sur un bar. J’ai trouvé mon jardin d’Eden. Je suis une actrice depuis plus d’un an. Je suis une femme libre, je n’ai jamais consommé d’alcool à l’excès (trois verres maximum) ni de drogues, je fais tout consciemment, avec mes tripes, je suis naturelle mais j’ai un cerveau.

Peut-on se dire qu’on peut tout reconstruire autrement à 46 ans ?
Reconstruire je ne pense pas que ce soit le bon mot mais refaire sa vie autrement oui. Cela fait partie du libre choix. C’est mon choix et je ne juge jamais les gens. L’essentiel est de rester maître de soi.

Aurais-tu imaginé cela possible il y a quelques années ?
Impossible ! Je ne sais même pas ce qui m’arrive en fait ! J’ai l’impression d’être passée d’une vie à une autre. Je suis quelqu’un qui saute de pavé en pavé : d’enfant à étudiante à anorexique à femme mariée à mère au foyer au libertinage au porno et je ne sais pas encore de quoi sera fait demain ?!

Le sexe est-il finalement le meilleur des médicaments ?
Plus on en fait plus on en a envie, c’est comme une drogue ! On stimule des hormones et le plaisir est une chose qu’on ne trouve plus ailleurs. Le plaisir physique est bien plus intense que celui que l’on trouve dans la nourriture ou autre. Dans les couples classiques, moins on fait de cul, moins on en a envie. C’est hormonal. Le sexe est aussi un sport !  Apporter du bien-être aux gens et avoir une reconnaissance de leur part, c’est essentiel pour moi.

Est-ce que tu as des retours des internautes consommateurs de films pornos ?
Oui complètement, j’ai des retours des internautes, c’est une reconnaissance nécessaire à ma vie. Sans cela je n’existe plus. J’ai le sentiment d’être inutile, d’être personne et dans ce cas je passe à autre chose. Je ne néglige jamais rien, dans ma manière de me coiffer, de ma maquiller, de m’habiller, j’éprouve toujours le besoin qu’un regard se pose sur moi.

As-tu réfléchi à ton après carrière d’actrice ? Aimerais-tu passer derrière la caméra comme réalisatrice pour aider les débutants à se lancer comme le faisait la mythique Laetitia ?
Je n’ai jamais songé à cela. Je ne me projette pas dans l’avenir. Je vis au jour le jour. Carpe diem.

En matière de magazines ou livres, quelles sont tes lectures favorites ?
Je ne lis plus depuis très longtemps. J’ai beaucoup lu durant mon anorexie. Aujourd’hui j’ai un problème de concentration pour cela.
J’appréciais Freud, Christian Signol, Genet…

Tes derniers coups de cœur musicaux ?
Rammstein, Muse, les musiques angoissantes. J’adore la musique qui me traverse, qui me passe dans les entrailles, c’est viscéral. Toutes les musiques sont pour moi liées à une histoire. À chaque homme avec qui j’ai eu de belles expériences je peux associer une musique.

Il y a une musicalité selon toi dans le sexe ?
J’adore baiser avec de la musique ! Sade pour la sensualité, la féminité… Quand je sais comment la personne baise, je trouve une musique appropriée. Pour les hommes les plus hards ça sera Rammstein et Muse… Pour les plus softs Les Rolling Stones, Police… Je suis danseuse à la base, de fait j’observe les jeux de courbes dans l’espace, c’est magnifique quand les corps se mêlent. J’ai l’image de toutes ces lignes que nous formons à deux. Baiser est une danse, faire l’amour est une danse… Une danse à tempos différents !

Quels sont tes plus grands souhaits pour demain ?
Avoir les moyens de vivre correctement. Trouver l’amour avec un homme libertin dans l’âme, charismatique, tatoué, avec une grosse bite, qui aime baiser et qui m’accepte telle que je suis, qui me permette de ne pas tomber dans la routine. Que le libertinage soit un plus dans notre vie mais pas une nécessité. Trouver un juste équilibre.

Un message pour les couples et les femmes de plus de 40 ans qui vont te lire ?
Avoir 40 ans, ce n’est pas une fin de vie. Je dirais plus que c’est un gros tournant dans la vie. On est à la moitié de la vie. On a compris déjà beaucoup de choses. En qualité de femme on a atteint une belle maturité qui permet de voir les choses autrement. Ce que n’ont pas encore les filles de 20 ans. A 40 ans, on est belle grâce à tout cela. Entretenez-vous car la vieillesse arrive rapidement. Le sport aide ! Je baise comme une jeunette, j’ai un corps de jeune. Vivez à fond pendant que vous avez cette belle énergie. À 40 ans, il faut se dire qu’il en reste que 20 pour être au top ! Je reprendrais bien mes 30 ans avec ma mentalité d’aujourd’hui. Mes 15 ans de mariage c’était une vie militaire qui m’a usée. Aujourd’hui j’ai une liberté d’expression et la liberté d’aménager mon temps comme je l’entends.

Ton mot de la fin pour clore cette interview ?
Merci Gornoss de m’avoir mis un pied dans le X. À chaque jour ses plaisirs ! Demain est un autre jour.

Enzo, diplômé d’une école de journalisme parisienne, réalise des entretiens avec des personnalités de l’art, de l’hard, du sport et de la politique depuis plus de 20 ans. Sa passion c’est l’autre. Découvrir et faire découvrir sans tabou tout type de personnages et d’univers. Ayant réalisé des interviews de différentes personnalités du X, de Nina Roberts à Nikita Bellucci, c’est tout naturellement qu’il rejoint aujourd’hui l’équipe de la Voix du X en qualité de reporter.

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