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Porno gay sur Internet, l’évolution

À l’origine, le porno c’était VHS et DVD. Et puis Internet est arrivé…
À l’époque du bas débit
Oubliez la fibre optique et les vidéos qui se chargent en seulement quelques secondes. Quand on allait sur Internet à la fin des années 1990, on savait s’armer de patience. A l’époque, on n’osait même pas espérer trouver un film ni même une vidéo. On se contentait de photos qui mettaient 2 minutes à charger. Les plus excités et organisés prenaient le soin d’enregistrer les différentes photos glanées online sur des disquettes. Rien que le fait de voir un mec nu constituait déjà un torrent d’érotisme.
Peer to peer et histoires
Et puis il y a eu le Peer to Peer. On a pu commencer à charger sur son ordi des petites vidéos de quelques minutes. On ne savait pas vraiment ce sur quoi on allait tomber ou ce que l’on allait regarder. On était prêt à se satisfaire de n’importe quel minet ou n’importe quel plan à 3. Pas de culture du porno, pas vraiment de site payant de qualité. On faisait avec les moyens du bord. Les fichiers vidéo duraient 2 minutes, on se matait ça avec Real Player. La taille était minuscule, c’était parfois pixellisé mais rien que le fait de deviner les corps en action suffisait à nous faire bander.
On se gavait aussi d’histoires érotiques, parfois improbables. Des récits de cul écrits par des passionnés sur tout un tas de fantasmes et pratiques. On était un peu plus romantiques d’une certaine façon : une photo, un texte, au mieux une mini vidéo volée nous faisait décoller. On laissait l’imagination faire le reste.
La mule qui a ouvert la voix
Et puis il y a eu le début de la génération eMule. Débit augmenté, en cherchant bien on a pu commencer à trouver des films. C’était clairement pas légal, on le savait, mais on avait faim. On pouvait trouver des films Cazzo, des films Cadinot, des vidéos des beaux acteurs pornos repérés ça et là. Adios les disquettes, on gravait chaque film sur un CD vierge. Les plus audacieux écrivaient avec leur feutre le vrai titre du métrage classé x, les autres trouvaient des astuces pour rester discret en inventant des faux titres. Le robinet à porno était ouvert, on s’est servis sans réfléchir, on a profité. Pour la première fois de notre vie, on avait accès au porno gay sans restriction. Pas besoin dans sa Province isolée de craindre le regard du buraliste en achetant en loucedé un obscur magazine de cul gay. Tout d’un coup, tout était possible, tous les mecs s’offraient à nous. Plus besoin de se creuser les méninges et de s’astiquer pour la 75ème fois en pensant à ce prof d’EPS sexy : on avait d’un coup sur l’écran des super mâles aux sexes XXL faisant les pires cochonneries pour notre plus grand plaisir. La fête du slip.
Le payant… et les tubes
A l’époque, les dvd se vendaient encore bien. Citebeur a explosé les compteurs de ventes avec ses Wesh Cousins, Menoboy a fait ses armes. Petit à petit, les labels ont compris qu’il se passait un truc sur le net. Ils l’avaient d’abord mauvaise parce que pour eux, Internet c’étaient juste des connards qui pirataient leurs films et faisaient petit à petit baisser leurs ventes. Ils ont fini par se résoudre à créer leur site, à mettre des vidéos en vente. Mais pas facile d’introduire le payant quand, depuis plusieurs années, les internautes s’étaient gavés gratis. Tout le monde avait oublié que tous ces gens qui forniquaient travaillaient et méritaient salaire. Les ventes de magazines spécialisées ont chuté de façon dramatique, les dvd archi piratés ont fini par voir leurs ventes se diviser par deux, par cinq. La mort de la VHS avait été amoindrie par l’essor du DVD mais la mort du DVD n’a pas été sauvée par la VOD…
Les producteurs n’étaient pas au bout de leur peine : à peine eMule se cassait la gueule qu’arrivaient Bit Torrent, les disques durs prêts à être remplis et les tubes. Et là, tout est vraiment parti en sucette. Finie l’époque où faire des sex tapes et autres vidéos persos n’étaient réservé qu’aux heureux détenteurs d’un camescope. Les téléphones portables ont commencé à se perfectionner et chacun s’est retrouvé avec l’opportunité de créer sa propre pornographie. Des dizaines puis des centaines de mecs se sont mis à filmer leurs plans et les ont partagés sur les tubes. Un petit jeu auquel les mâles du monde entier ont participé. Naissance de la suprématie du tag, des mots clés en tous genres. Des tubes par dizaines : l’éclosion de l’amateur, le piratage en mode no limit.
À la recherche de la bonne branlette
On en est arrivés à ce drôle de constat : il y a aujourd’hui tellement de porno sur le web qu’on ne sait plus par où commencer ni comment trouver son bonheur. Même en étant un professionnel du tag, on peut passer une heure, la queue entre les mains, à chercher son bonheur. On se farcit des tas de vidéos dégueulasses, mal filmées, avec des mecs sans visage ou cagoulés. On cherche, on a peur de se prendre un virus, on se mange des spams chelous d’élargissement de pénis. Quand on trouve une vidéo qui vaut le détour dans ce gros bordel, on met le lien de côté.
L’amateur c’est cool mais dénicher les bons gars vraiment excitants ça prend un temps fou. On en a perdu des soirées à fouiner pour tomber sur un truc potable et vraiment bandant. On a consommé à la chaîne, de plus en plus. En se souvenant de nous, 10 ans plus tôt, avec une gaule d’enfer juste parce qu’on avait vu un mec se caresser la teub, on a presque les larmes aux yeux. Qu’est-ce qu’on était simples et naïfs à l’époque. Rapidement, il nous en a fallu plus. De la suce, de la sodo, un plan à trois, une touze, de la domination… On a commencé à se laisser intriguer par des mots clés improbables. On s’est rendu compte qu’en fait, maintenant n’importe quel fétichisme ou trip bizarroïde avait sa vidéo porno, plus ou moins cheap, plus ou moins excitante.
Constatant qu’on avait quand même perdu beaucoup de soirées à chercher le bon fap, on s’est dit qu’il fallait faire quelque chose. On a mixé les tubes avec du tumblr. On s’est abonnés à des comptes Twitter et Instas chauds du gland. Certains ont eu l’idée d’opter pour le premium : autant payer 30 boules et avoir du bon contenu de qualité facilement à dispo que de s’emmerder pendant 4h avec des débris en se saignant les yeux. Les plus fauchés se contentent des bandes-annonces. On se branle plus vite, on n’a plus qu’une minute 30 max pour tout faire sortir.
On serait tentés de dire en mode vieux con que c’était presque mieux avant mais on veut regarder vers l’avenir. Si aujourd’hui on se marre en se disant qu’on se touchait en chargeant le contenu sur nos disquettes, peut-être que dans 10 ans, le format vidéo apparaîtra comme une vaste blague alors qu’on pourra se faire jouir avec notre casque de réalité virtuelle tous les soirs.
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