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Jay Roberts : le slovaque sexy qui dure dans le porno gay

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En 2017, Jay Roberts fêtera l’anniversaire de ses 10 ans de bons et loyaux services dans le porno gay. Toujours aussi chaud et sexy, le bogosse slovaque a su bâtir une carrière sur le long terme et ne semble pas prêt de s’arrêter. Focus sur un homme qui sait ce qu’il veut.

Une jeunesse discrète

Né dans une petite bourgade de Slovaquie, Jay Roberts a dû composer avec l’omniprésence de la religion et une homosexualité qu’il ne pouvait complètement assumer. Il était « le gay du village », les perspectives étaient on ne peut plus limitées. Majeur, il est parti tenter sa chance à Bratislava où il a connu son premier amour. Poursuivant avec succès des études en marketing et en économie, il décrocha un poste à responsabilité dans une entreprise spécialisée dans l’électronique. Bon salaire, bon plan de carrière… et au fond de lui un fantasme : depuis le plus jeune âge, Jay Roberts avait remarqué qu’il aimait le cul, beaucoup. Sa passion pour le sexe, son envie d’être regardé, l’avaient déjà amené à songer un jour à tourner un porno. Mais entre le fantasme et la réalité il y avait un monde. Même s’il assurait à ses amis qu’un jour il se lancerait, son job très sérieux l’empêchait d’aller au bout de son délire.

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A Londres, on se lâche !

Quittant Bratislava pour s’installer à Londres, Jay commence à remettre sa petite vie en perspective. Sur une impulsion, il quitte son job « traditionnel » et postule auprès de différentes compagnies pornos. Sa très belle gueule et ses atouts physiques (des yeux à tomber, un nez sublime, un corps sec, un sexe de 20 cm) l’aident à remporter le jackpot dès ses débuts : sa première scène, il la tournera pour l’un des labels américains les plus populaires au monde : Titan !

Engagé pour une scène dans le film Joyride, il a droit à un véritable bizutage puisque pour son premier tournage on lui propose de tourner un plan à 3 avec 2 actifs gays for pay … Si pendant des années, Jay a gardé la langue de bois et prétendu qu’il s’était éclaté, il a fini par avouer à terme la vérité sur cette première expérience devant la caméra qui n’avait rien d’un long fleuve tranquille : « Comme cela peut parfois arriver, il n’y avait aucune passion. Ca ne marchait pas, tout simplement. A ce moment-là, je me suis dit que je plaignais leurs copines s’ils les sodomisaient de la même façon qu’ils étaient en train de le faire avec moi. La journée fut très longue mais nous sommes parvenus à un résultat honorable. C’était ma première et ma pire expérience ».

Ces premiers pas boiteux ne l’ont pas dissuadé de continuer son aventure dans le  x : le playboy a rapidement enchaîné les collaborations avec de nombreux labels comme UK Naked Men, Lucas Entertainment et surtout Cazzo qui l’a propulsé à un niveau supérieur en le mettant en ouverture du délirant film Homopunx où il joue un modèle capricieux qui se retrouve victime d’une étrange potion le transformant en passif ultra coquin (Jay Roberts y apparait avec des oreilles de lapin et une carotte dans les fesses !). Cazzo le transformera deux ans plus tard, en 2009 en beau mâle fetish pour le torride long-métrage Roboter.

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Un homme, une marque

Comme il le rappelle dans plusieurs entretiens qu’il a pu accorder, Jay Roberts ne s’est pas lancé à l’aveugle dans le porno gay. Loin d’être idiot, fort de ses études en marketing, il a d’emblée établi un plan de carrière. Son but premier était d’accéder à une certaine notoriété, de jouir du plaisir d’être vu et reconnu. Mais très vite, tirant profit de sa popularité croissante, il a décidé de se différencier en devenant une marque plus qu’un simple modèle de plus : lancement d’un site, d’un blog, présence accrue sur les réseaux sociaux, excellent dialogue avec sa base de fans.

Versatile et enthousiaste, caméléon, il est parvenu à susciter le désir des studios les plus connus et prestigieux, participant aux super productions de MEN, enfilant le costard pour Men at Play. En parallèle des tournages adultes, il a cultivé une activité de mannequin, prenant la pose pour de nombreux photographes gays le sublimant dans des tenues glamour ou dans le plus simple appareil. En cette année 2016, Jay Roberts a également pris le parti de lancer son propre label porno, « Jay Roberts Production », jouant la carte du x premium et safe (depuis ses débuts, Roberts ne jure que par le sexe protégé).

Entrepreneur, il a enfin organisé pendant plusieurs années des soirées dans le quartier gay londonien : les parties Play Time où il invitait des collègues performers à venir enflammer les nuits des clubbers.

 

No pain, no gain

S’il tient à rester le plus naturel possible, postant des photos de lui non retouchées, montrant ses premières rides, ses cheveux légèrement grisonnants, Jay Roberts ne rigole pas pour autant avec son physique.

Parmi ses interviews existantes sur la toile, on trouve cette citation : « Il y a encore quelques années, j’étais juste mince. Puis j’ai lu ce livre : « Gay Men Don’t Get Fat » (traduction : « les gays ne deviennent pas gros »). Si tu veux jouer avec les loups, tu dois devenir l’un d’entre eux. Si je voulais satisfaire mon désir de me faire prendre par des mecs musclés ou me faire sucer par des playboys, il fallait que je sois hot moi-même. Il n’y a pas de secret pour réussir  : c’est 70% d’efforts sur le régime alimentaire et 30% sur l’exercice physique. Je vais au sport 5 fois par semaine ».

S’imposant un régime très strict, Jay met un point d’honneur à vivre de la façon la plus saine possible, évitant l’alcool, ne fumant pas (pour lui un mec qui fume est anti sexy au possible), ne prenant aucune drogue et ne buvant pas de café. Ca ne plaisante pas !

Un « vétéran » du porno gay

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A l’heure où les modèles de porno gay n’ont jamais été aussi nombreux, Jay Roberts, avec ses dix années de tournages, hérite du titre précoce de vétéran. Approchant de la quarantaine, plus torride que jamais, il ne semble pas du tout lassé de ce milieu à part. Il a su trouver le bon rythme : parfois plusieurs mois se passent sans qu’il ne tourne. Il maintient le désir. Plus de 44 000 personnes le suivent sur Twitter et continuent de fantasmer sur cet homme grand (1m87) et bourré de charme. Selon ses propres dires, il n’en a pas fini avec le porn et aurait encore son lot de fantasmes à réaliser. On ne peut que lui souhaiter une heureuse continuation…

Thomas s'abreuve de porno depuis ses 15 ans. Après les premiers émois des VHS hétéros, il développe une passion débordante pour le x gay alors qu'Internet fait son apparition. Pornophage et curieux, tous les genres et fétiches attisent sa curiosité. Il partage ses fantasmes et addictions sur son propre blog, Gaypornocreme, et régulièrement pour le magazine gay Qweek.

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