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Comment bien dominer un mec ?

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Vous êtes gay, actif, et depuis quelques temps vous n’avez plus envie de vous contenter de « faire l’amour ». Vous voulez de la baise, un plan plus hard. Vous avez envie de dominer un autre mec. Rien d’anormal : le fantasme de domination-soumission est l’un des plus communs chez les gays comme chez les hétéros d’ailleurs. Mais avant de vous imposer, peut-être convient-il de faire un petit point. On ne naît pas domi, on le devient…

Le plaisir du contrôle

Pourquoi dominer un autre mec ? Pour l’ivresse du pouvoir bien sûr ! Quoi de plus excitant pour un actif que de voir son partenaire soumis à lui, prêt à lui obéir, le regardant comme un demi-Dieu. C’est non seulement hyper chaud mais ça fait toujours du bien à l’égo de se faire un peu « vénérer ». L’actif dominant est celui qui mène la danse, qui établit le fil rouge, qui donne ses indications. Il va animer le plan, le guider. Bien évidemment, une bonne dose d’assurance est exigée : il faut être crédible, donner l’impression que tout cela est naturel. Si vous ne vous sentez pas à l’aise dans une position de force, ce n’est peut-être pas une bonne idée d’essayer. Si vous ne croyez pas en vous, personne n’aura envie de le faire pour vous.

Un mental d’acier

La base d’un bon domi, c’est un bon mental. Même si vous n’êtes pas par essence un macho ou un bourrin, rien ne vous empêche, le temps d’un plan, d’enfiler ces habits. Si certains sont dominants de nature, d’autres le deviennent comme un acteur abordant un rôle. Pendant le sexe, on change de personnalité, on adopte d’autres codes, on devient un « master ».

Première chose : votre partenaire soumis doit de suite sentir que vous menez la barque, que vous assumez votre position. A vous d’être entreprenant, de détendre l’autre, de ne pas lésiner sur les initiatives. Cela passe par votre gestuelle : pas d’hésitations, de la fermeté, un regard droit. On attend du domi qu’il soit dans la maîtrise et qu’il sache ce qu’il fait ! Imposez également le premier degré. Si vous vous mettez à faire trop d’humour ou à accumuler les digressions, cela coupera à terme l’excitation. On est d’accord : c’est toujours sympa de se marrer au plumard mais dans un plan domi-soumis on vient pour être sérieux, la concentration est de mise. Il faut montrer qu’on ne plaisante pas, être froid, dur, prendre une stature de mâle supérieur.

La touche finale, qui a toute son importance : la voix et les bons mots ! Une voix nette, pleine de suffisance, d’autorité : en tant que « boss » de la partie, vous parlerez à votre partenaire comme à un sujet que vous seriez sur le point d’hypnotiser. Votre but est de l’amener à lâcher prise, s’abandonner, s’offrir à vous, que plus le plan avance et plus il s’oublie, n’étant plus qu’un docile pantin entre vos mains expertes. Pour bien le contrôler et prendre l’ascendant sur lui, il ne faudra pas lésiner sur le cérébral. Enfin, tout dépend du type de trip établi…

Cérébral vs Physique

Les soumis en quête de domis peuvent s’attendre à deux types de plans. Mieux vaut cerner à l’avance ce que votre gentil « bâtard » souhaite. Dans la plupart des cas, le désir ira plutôt vers quelque chose de cérébral. Le passif aura envie d’obéir, de sentir sur lui la puissance et l’autorité d’un homme, boire ses paroles, ses ordres et se laisser aller.

Toutefois, certains ne sont pas très clients des plans trop cérébraux et vocaux, trouvant que cela sonne trop porno. Ils préfèreront une « défonce hard » : comprendre que le passif veut être brusqué, sucer en gorge profonde de façon un peu contrainte, se faire prendre très fort, longtemps et sans ménagement. On est dans ce cas dans un fantasme à la lisière de l’abus. Pour ce type de trip on conseille d’établir un « red code » et de bien fixer au préalable du plan les limites du partenaire.

Préparation

Et oui, la préparation c’est important ! Il y a différents types de soumis, chacun à ses fantasmes, ses envies, ses fétichismes. Commencer un plan domi-soumis en ignorant tous les kiffs de son passif est une erreur. Alors certes, la dernière des choses que vous souhaitez est de tomber sur un fantasmeur qui va se branler en évoquant tous ses désirs secrets sans oser les concrétiser mais c’est le risque. Bien parler avant de ce dont on a envie, de ses trips et limites, permet une fois le rendez-vous donné de pouvoir laisser le plan se dérouler sans fausse note. Rien de pire qu’une baise interrompue parce que vous n’êtes pas sur la même longueur d’ondes, que le passif estime que vous avez été trop fort ou trop loin.

En fixant les règles et les barrières en amont, il n’y aura plus de place que pour le jeu. Vous saurez exactement jusqu’où vous pourrez aller, les choses à faire ou ne pas faire. Certains soumis diront toujours qu’ils sont open et curieux et ne donneront pas assez de précisions : bousculez-les un peu, il faut assumer ses envies !

Les bons mots au bon moment

Le dirty talk et le langage cru ont souvent toute leur importance dans un plan où l’on domine. Si votre soumis aime être rabaissé et insulté, préparez quelques petits noms pour lui. Appelez-le bâtard, salope, larbin, chienne, vide couilles, suce boules, esclave, voire-même « sous merde »… C’est triste et on sait que c’est misogyne mais souvent les termes féminins fonctionnent beaucoup dans ces plans-là. Du classique « donne-moi ta chatte » au « fais bien ta salope », vous connaissez la musique…

Le domi est invité à commenter les actions de son soumis et à le pousser à se donner toujours plus. Un « Suce-bien, voilà, c’est bien, t’es une bonne chienne » balancé avec un ton supérieur fais toujours son effet. Vous pouvez aussi la jouer sévère : « Comment tu me pompes là ? Je vais t’apprendre à sucer ton maître, on va bien te dresser tu vas voir… ». Osciller entre petites humiliations / rabaissements et encouragements est une bonne méthode : cela apporte de la tension, une possibilité d’évolution pendant le rapport. A vous de jauger jusqu’à quel point vous pouvez pousser la chose. Certains se contenteront du fait d’être insulté et de se prendre deux petites tapes sur les fesses, d’autres auront envie de plus. Dans ces cas-là, on lâche les chevaux : « Une fois que j’en aurai fini avec toi, tu seras mon esclave, je vais te formater, tu vas m’appartenir, tu es déjà à moi… ».

Pour accentuer le rapport de force, amenez le partenaire à vénérer votre corps. Faites-lui remarquer qu’il aime votre grosse bite, faites-lui renifler vos panards ou vos aisselles : « Sens, c’est l’odeur de ton maître ! ».

Maître mot : fluidité !

Un super plan est un plan fluide, qui se déploie avec le moins de fausses notes possibles. Là encore soyez prévoyant : si votre petit soumis aime les jouets, veillez à être équipé ou demandez-lui d’amener son « matos ». Avant de faire prendre du poppers à un mec, renseignez-vous sur sa capacité à le supporter. Si vous voulez le mettre en collier-laisse et faire un peu de dog training, soyez bien sûr de bien être apte à gérer ce genre de pratiques (idem pour les trips type fist, travail des couilles, des tétons…). On attend de vous en tant que domi d’être qualifié. Vous avez voulu être le maître du jeu, alors assurez !

Le dialogue, toujours

domination gay 01Même si tout avait été bien préparé, que vous savez où vous pouvez emmener votre partenaire, veillez à toujours rester à l’écoute. Dominer ce n’est pas abuser ou violer : si on vous dit que vous y allez trop fort et qu’il faut ralentir, faites-le ! Ne soyez pas pressé et prenez le temps de bien mettre à l’aise votre soumis. Dans ce type de rapport, souvent, plus c’est long, plus c’est bon.

Votre soumis vous montrera qu’il aime ce qui se passe et s’il a envie d’aller plus loin il peut vous le dire aussi. Si vous sentez qu’il n’est pas à l’aise, sans perdre votre ton autoritaire vous pouvez toujours demander si tout va bien.

Dédramatiser… ou pas

Vous l’avez « chienné », « lopé », mis à vos pieds. C’était dégradant, c’était chaud, c’était bon. Et pas besoin de culpabiliser ! Contrairement aux idées reçues, beaucoup de domis ne se prennent plus au sérieux une fois le plan fini. La domination ça peut être cool et ludique.

Il y a deux écoles : ceux pour qui il s’agit d’un jeu de rôle et qui une fois la partie terminée retrouveront toute forme de respect et de convivialité. Et ceux qui veulent que le fantasme reste premier degré : ils ne sortiront jamais de leur personnage en présence de leur soumis et une fois l’affaire achevée, le bâtard continuera d’être traité comme tel.

Voilà, on vous a donné les premières clés, il ne vous reste plus qu’à jouer et affiner en fonction de vos envies.

Thomas s'abreuve de porno depuis ses 15 ans. Après les premiers émois des VHS hétéros, il développe une passion débordante pour le x gay alors qu'Internet fait son apparition. Pornophage et curieux, tous les genres et fétiches attisent sa curiosité. Il partage ses fantasmes et addictions sur son propre blog, Gaypornocreme, et régulièrement pour le magazine gay Qweek.

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