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Johnny Rapid : l’hétéro qui a couché avec le plus de gays au monde !

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Il est ni plus ni moins la personnalité la plus curieuse de tout le porno gay ! A peine âgé d’une petite vingtaine d’années, Johnny Rapid est depuis plusieurs années sur toutes les lèvres, pour le meilleur comme pour le pire. Qui se cache derrière ce jeune « gay for pay » autoproclamé ?

Le porno gay, pour gagner de l’argent, vite !

Comme toute star qui se respecte, le mythe émanant de Johnny Rapid provient d’un mystère plus ou moins consciemment cultivé associé à des événements et déclarations chocs. Très peu d’entretiens accordés : les informations à son sujet et sur son histoire sont difficiles à dénicher.

Adolescent, Johnny aurait été un garçon assez banal. Passionné de voitures, pratiquant la boxe avec passion. Les études n’étant pas vraiment son fort et venant d’un milieu modeste, il entre rapidement dans la vie active. Tout bascule quand, à 18 ans, il perd un travail « alimentaire » en plein été. Lassé d’un manque de perspective qui le ronge, il parcourt le web en quête d’idées. En consultant plusieurs articles, il se dit que tourner du porno pourrait constituer un bon moyen pour se faire de l’argent rapidement. Il choisit de tenter sa chance auprès d’une boîte de production gay, et pas n’importe laquelle : le géant MEN.

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Débuts en fanfare

Dès le premier casting, les producteurs de MEN décèle chez le garçon quelque chose de très particulier. S’ils ont quelques réticences sur son visage en raison de petits soucis d’acné, ce boy next door ultramotivé les séduit pour son air innocent, sa voix douce, son corps fin. Il est le nouveau twink idéal. Invité à trouver son pseudonyme, il choisit le faux prénom Johnny « car c’est le genre de prénom que l’on retient facilement » et « Rapid » en clin d’œil à ses activités de boxeur où il se démarque par sa réactivité et sa vitesse.

Les premières vidéos sortent et posent les bases d’une future porn star : Johnny va prendre cher ! Il donne ses fesses comme personne et rend fous les machos qui ne se privent pas pour le prendre en le brutalisant légèrement. Naissance de la figure d’un passif soumis un peu malgré lui, du garçon pur qu’on viole à moitié et qui finit par adorer ça (les éternels clichés pornos). Les résultats ne tardent pas à tomber : les scènes sont des cartons. Le contrat d’exclusivité est signé et les blogs spécialisés américains s’enflamment sur ce nouveau venu au visage extrêmement expressif qui se fait dominer, malmener et qui encaisse les double pénétrations avec une aisance déconcertante. A l’époque, on ne sait vraiment rien de lui, tous les fantasmes sont possibles.

Bisexuel ou Gay for pay ?

Lors de sa première interview, Johnny se dit « plutôt hétérosexuel mais ouvert aux expériences ». Il évoque du plaisir avec les garçons avec lesquels il tourne, il joue le jeu. Mais plus il accumule les tournages à un rythme effréné, plus il va loin dans la performance et plus ses rares déclarations commencent à susciter la polémique.

Si lors de ses premiers pas, Johnny n’hésitait pas à cultiver le fantasme du garçon bisexuel, il finira par se déclarer 100 % hétéro. Ses dernières interviews en date et sa participation controversée au documentaire gay « I’m a pornstar » font émerger des déclarations on ne peut plus troublantes voire franchement gênantes :

« Je suis 100 % hétéro et contrairement aux apparences je suis un dominateur. Je domine les femmes. Je les baise jusqu’à l’épuisement. Je les bourrine, je les claque, je leur crache dessus ».

« Je tourne mes scènes et puis je rentre chez moi retrouver ma copine. Je peux alors coucher avec elle à fond jusqu’à la faire saigner et j’attends de tourner à nouveau »

« Je ne tourne du porno gay que pour l’argent. Je peux bander pour n’importe qui et n’importe quoi. Si je vois une belle voiture, je bande ! »

Du plus aimé des jeunes acteurs de porno gay, Johnny Rapid commence à s’attirer sérieusement les foudres du public. De nombreux comptes parodiques sur Twitter raillent ses propos, les blogs n’en finissent plus de le critiquer. C’est le début d’une ère radicale où le porno boy prend ses distances avec l’aspect médiatique du business. Le peu de fois où il s’exprime, c’est pour rappeler que le sexe avec les mecs ce n’est qu’une performance, qu’il fait des vidéos juste pour faire vivre sa famille (des rumeurs le disent papa). Pire, il exprime un relatif dégoût pour ses fructueuses activités. Un mépris du consommateur qui aurait pu détruire son ascension mais qui n’a fait que, étonnamment, accroître son succès.

La performance, plus forte que tout

C’est peu dire que le jeune Rapid est paradoxal. Alors qu’il déclare être un hétéro pur jus et dominateur, ses vidéos l’érigent comme le passif le plus insatiable et soumis du monde. Non content de se prendre les calibres des actifs les plus populaires et les mieux montés, Johnny fait du gang bang sa spécialité. Il approcherait à l’heure actuelle de la centaine de scènes de partouze et de « mise à dispo ». Un tunnel. A chaque fois le même scénario : celui du gentil garçon un peu naïf qui se retrouve entre les mains fermes de mâles impitoyables qui mitraillent ses fesses.

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Outre ses déclarations problématiques en interviews, Johnny a fait quelques tristes unes de sites après une obscure soirée lors de laquelle il aurait tenté de contraindre sa copine de l’époque à faire un plan à trois avec lui et une autre fille… âgée de 14 ans ! La petite amie manquant d’enthousiasme, il l’aurait frappée. De quoi briser n’importe quelle star en toute logique mais même face à cela, sa popularité n’est jamais retombée. Conspué et méprisé, Johnny Rapid n’a jamais arrêté d’exciter et continue d’être l’un des modèles les plus présents du site MEN qui ne l’a jamais lâché. Et pour cause : la majeure partie des records de vente (la cultissime scène « Prison Shower » en particulier où il se fait exploser par un Rafael Alencar au top de sa domination) viennent de ses apparitions. On ne se sépare pas d’un mec qui rapporte autant, peu importe le cynisme de la chose…

A part

Comme pour contrebalancer les attaques, MEN a eu comme idée de mettre en scène leur coqueluche dans une multitude de vidéos aux introductions comiques. Une façon de redonner un peu de candeur et de tendresse à une figure souillée par les excès. Désormais assez parano, Johnny n’accorde presque plus aucune interview et quand il s’échappe des plateaux, c’est pour de la communication plus maîtrisée comme cette vidéo buzz dans laquelle il invitait Justin Bieber à tourner un porno avec lui contre 2 millions de dollars. L’envie de montrer qu’il est quand même un type sympa…

Celui qui n’a jamais caché son rêve de devenir un « acteur traditionnel » sans jamais y parvenir, est et restera l’un des minets les plus cultes du porno gay au-delà de l’arrière-plan possiblement sinistre. Difficile de faire le tri entre rumeurs et vérités. Qui est vraiment Johnny Rapid ? La réponse demeure inconnue.

Thomas s'abreuve de porno depuis ses 15 ans. Après les premiers émois des VHS hétéros, il développe une passion débordante pour le x gay alors qu'Internet fait son apparition. Pornophage et curieux, tous les genres et fétiches attisent sa curiosité. Il partage ses fantasmes et addictions sur son propre blog, Gaypornocreme, et régulièrement pour le magazine gay Qweek.

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