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Sexe et propagande

Le sexe est régulièrement employé pour faire passer des idées, qu’elles soient guerrières, politiques ou morales. Par sa capacité à capter l’attention, voire à choquer, c’est l’outil rêvé de tous les propagandistes…
Daesh deux en un
Ainsi, le sexe dans l’espace public est aujourd’hui beaucoup employé pour montrer un prétendu effondrement des valeurs morales, souvent de la part de régimes qui n’hésitent pas à avoir recours à des méthodes de torture raffinées. L’exemple de Daesh est saisissant : l’attentat d’Orlando visant la communauté gay ou la mise en avant des sex-shops parisiens pour justifier des attaques terroristes ne s’embarrasse pas de la légalisation, sur le territoire de l’état islamique, de l’esclavage sexuel. Ces attaques sous la ceinture ne sont pas nouvelles : l’exemple d’une campagne de communication lors de la guerre russo-japonaise de 1904 nous montre l’étendue du problème sexuel en cas de guerre. Dans ce cas présent, et comme beaucoup d’autres fois, c’est l’homosexualité qui est utilisée pour discréditer l’adversaire. En expliquant aux soldats de sa propre armée que le risque de se faire prendre par l’ennemi, c’est de se faire vraiment prendre, on obtient une motivation supplémentaire. Dans le schéma inverse, en expliquant aux soldats qu’on va littéralement sodomiser l’adversaire, on ridiculise ce dernier pour obtenir plus de gages d’assurance de la part des soldats.
Loft Story ou T.P.I. ?
Parfois aussi, à l’image des chaînes de télévision de Berlusconi, on emploie, dans les médias contrôlés par l’État, de nombreuses femmes à forte poitrine et on ajoute des récits très osés pour mieux détourner l’attention des failles du régime, ou soutenir un ancien criminel de guerre. C’est ce qui se passe aujourd’hui dans la République serbe : l’ex-président du Parti Radical, Vojislav Šešelj, inculpé de crimes de guerre et de crime contre l’humanité par le Tribunal Pénal International (T.P.I.) pour l’ex-Yougoslavie fait actuellement l’objet d’une télé-réalité fortement sexuée sur la chaîne polémique Happy TV. À ses sorties verbales xénophobes sont ajoutées des luttes de femmes seins nus et du pole dance, laissant soupçonner une manière d’effacer les crimes du passé. La spécificité de ce programme résidant dans le fait qu’on ne laisse jamais les candidats sortir d’eux-mêmes, on peut penser facilement que M. Šešelj n’ira pas tout de suite en prison. D’ailleurs, c’est l’un des ex-candidats de Secret Story, Zelko, qui est toujours, depuis un an et demi, prisonnier de cette télé-poubelle.
Du sexe politique au cinéma
L’aspect politique du sexe n’a pas échappé à des réalisateurs de films tels que Koji Wakamatsu ou, dans sa version gaie, Bruce la Bruce. Chez Wakamatsu, ce sont surtout les enlèvements à but sadique, les viols de masse et le voyeurisme qui seront ses thèmes principaux, le tout dans une vaste critique de la société japonaise oppressante et étriquée moralement. Chez Bruce la Bruce, c’est plutôt la démonstration que l’autoritarisme et la dictature s’exercent principalement sur des corps sexués et donc sensibles à un revolver enfoncé dans la bouche. Le cinéma, particulièrement le cinéma « pink » par son côté décomplexé a su démonter les grosses ficelles qu’on tentera toujours de vous faire avaler…
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