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Alice : « J’ai appris à un couple à se donner encore plus de plaisir »

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Alice, jeune femme libre, ne se refuse rien. Amoureuse des femmes, elle ne s’est pas interdite les hommes. Cette habitante de Reims s’est partagée un garçon avec sa petite copine lors d’un week-end super hot, ou encore s’est adonnée à des jeux BDSM avec un couple libertin. Comment porter un gode-ceinture quand on est un homme pour donner deux fois plus de plaisir ? Un sextoy peut-il aider à devenir femme fontaine ? Alice nous donne ses trucs !

Est-ce qu’à trop courir après l’orgasme, on ne risque pas de passer à côté de beaucoup de plaisir ?

C’est clair ! À trop s’entêter, à vouloir aller droit au but, on passe à côté de beaucoup de choses. Avec une nana, j’ai fait l’amour sur 3 jours. Finalement, nous avons eu quelques phases de jouissance, mais ce qui nous a emportées dans cette folle parenthèse, c’est un plaisir sans cesse renouvelé par notre forte complicité. J’étais étudiante, elle travaillait… elle habitait loin de chez moi, donc on se retrouvait toujours les week-ends. C’était la 3ème fois que l’on se voyait. Nous avions loué un appart’hôtel. D’abord, nous sommes sorties en boîte où nous nous sommes chauffées à mort. Elle voulait que nous nous offrions un mec. Nous avions plein de propositions, le gérant est même venu nous dire de choisir vite, parce que les clients étaient trop excités ! (Rires) 

Et avec l’heureux élu ? Ça s’est passé comment ?

J’avais un peu peur, c’était mon premier trio, mais ma copine m’a rassurée. En arrivant chez lui, j’ai pris une douche et en sortant en serviette, ma nana était en train d’embrasser le garçon à pleine bouche. Ça m’a excitée : le mec a commencé à me lécher. Ensuite, il a fait pareil avec ma copine, avant de la prendre en levrette. Pendant ce temps, comme sa bouche n’était pas prise, je l’embrassais sans cesse. Je n’étais pas jalouse parce qu’on se connaissait depuis peu. Et puis, ça me faisait mouiller de la voir autant kiffer son moment. L’homme m’a aussi prise. Il a joui et là, il aurait voulu continuer… Mais il était vidé !

Du coup, vous l’avez laissé en plan ?

Oui, à 10h du matin ! Épuisées, le vagin gonflé, nous sommes rentrées à l’hôtel. Nous avons pris un bain et fait l’amour en pratiquant le scissoring, ça vient de scissor, « ciseaux » en anglais. Nous collons nos vulves l’une contre l’autre. Emboîtées, on bouge en cadence. C’est génial, tu mouilles sur l’autre, tu touches l’autre avec ta propre intimité. Bon, faut être un peu souple quand même ! De loin, on pourrait croire à une grande araignée. C’est le missionnaire entre filles en fait !

Et le mec, vous l’avez revu ?

Oui, mais d’abord, nous nous sommes effondrées de sommeil. Sauf que, le lendemain, je me suis souvenue avoir oublié ma montre dans sa salle de bain. Du coup, nous l’avons croisé pour qu’il me la rende. Le pauvre, il aurait voulu repartir pour un tour ! Il était très excité, mais non : il a été obligé de rentrer tout seul ! (Rires)

Le soir, la dérive sensuelle se poursuit, vous avez fait des cochonneries pendant un concert…

Oui, le concert de Christine and the Queens. En première partie, c’était Austra. Sur la chanson hyper sexy The Beat and The Pulse, j’ai prise ma copine contre le mur, j’avais ma main dans sa culotte, les doigts dans son vagin. Ça a duré 5 minutes, il fallait faire vite, mais ce sont des choses à faire dans sa vie. C’était sans fin cette envie de nous sentir l’une dans l’autre. Le seul moment où nous aurions pu trouver un peu de répit, c’est lorsque, le dernier jour, il fallait faire quelques courses pour manger. Nous étions en jogging, sans culotte, au supermarché en plein centre-ville. Mon amie me dit : « Je coule ». J’étais dingue : « Non ! Tu peux pas me faire ça ! » Je lui ai mis un doigt entre le rayon alcool et jus d’orange. Express mais excellent ! »

Récemment, tu as découvert que tu étais femme fontaine. Comment as-tu réussi à éjaculer ?

C’était avec ma partenaire actuelle. Elle m’a pénétrée avec un sublime sextoy en merisier Idée du désir, l’Orchidée 1001 Nuits qui a une protubérance striée. Il est vraiment ergonomique, bien recourbé vers le point G et surtout universel. Je me suis concentrée que sur mon plaisir en me caressant pendant que je me faisais pénétrer, jusqu’à ce que je jouisse. Le liquide a jailli, la grande éclaboussure ! Ma compagne était euphorique : « Regarde les draps ! » L’objet est tout en bois, c’est un ébéniste qui l’a créé avec un sexologue. Les finitions ont été faites à la poudre d’or. C’est plus élégant et luxueux comparé aux autres toys en silicone ou latex. Ça ressemble à une sculpture, donc si tu le laisses traîner ou que quelqu’un tombe dessus par hasard, ce n’est pas une grosse cata ! Et surtout, le vernis à base d’eau est safe, il n’y a pas de substance toxique.

 

Il ne vibre pas, ça peut être frustrant. Non ?

Perso, le bruit des rabbits me crispe et quand ça tourne et que ça s’illumine de partout, c’est too much, j’ai l’impression d’être à la fête foraine et pas vraiment au lit ! (Rires)

Malgré ton jeune âge, tu as vécu pas mal d’aventures. Tu as dominé un couple de libertins. C’était ta première expérience en la matière…

Oui, un parcours initiatique. Je les avais rencontrés en mode « plan cul » sur un site. La femme m’a proposé deux possibilités : soit je la dominais, soit on faisait un plan à trois « classique », sans BDSM. J’ai opté pour le premier scénario, pas le plus facile pour moi : je n’avais jamais joué les dominas. Mais j’avais envie de sauter le pas. Au début, nous étions chacune dans une pièce différente. Son compagnon faisait des allers-retours pour nous mettre en condition. On a beaucoup parlé, posé les limites. Le jeu a commencé. Elle avait les yeux bandés et ne m’a pas vue de la soirée. Je l’ai giflée à sa demande, je l’ai prise, j’ai ordonné à son mec de la prendre. De la regarder prendre du plaisir un max, ça m’a procuré une intense jouissance cérébrale que je ne connaissais pas.

Tu leur as montré une super astuce pour utiliser le gode-ceinture ! Avec eux, tu es allée très loin…

Nous nous sommes beaucoup revus et j’ai même fini par dominer le mec. C’est devenu mon couple en fait ! L’homme, je lui ai doigté l’anus, il ne connaissait pas. Je lui ai appris à donner de nouveaux plaisirs à sa copine comme la prendre correctement, savoir la doigter au bon moment lorsqu’il l’a léchée. J’ai fait mettre à l’homme un gode-ceinture. Il pénétrait ma soumise, sa nana, par l’anus avec son sexe pendant que le gode-ceinture au-dessus s’enfonçait dans son vagin. Le sexe plus le gode en parallèle : la fille a surkiffé !

Pourtant, tu étais la plus jeune, c’était plutôt à eux de t’apprendre des choses…

La vie est parfois paradoxale, mais mes expériences lesbiennes sont venues enrichir leur couple. C’était hyper beau ! J’avais l’impression de faire une bonne action ! (Rires) Mais quand je rentrais chez moi, j’étais épuisée. Lorsqu’on domine, on donne beaucoup, soyons clairs ! J’ai aussi beaucoup appris de ce rôle de dominatrice dans lequel ce couple m’a fait rentrer. Aujourd’hui, même si je ne fais plus rien avec eux, je prends de temps en temps des nouvelles.

Est-ce qu’il y a quelque chose que tu regrettes de n’avoir pas pu expérimenter avec eux ?

J’aurai pu faire pipi sur la fille parce que, dans l’uro, il y a quelque chose de l’ordre de l’éjaculation, les sensations sont proches. Je ne l’ai pas fait, parce que je n’avais pas envie physiquement d’uriner, et ce n’est pas faute de m’avoir servi beaucoup de verres d’eau !  Et puis, ce n’est pas évident comme ça de faire sauter les blocages psychologiques pour y parvenir. Mais cette fille me donnait l’impression que je la possédais, j’avais envie de tout lui donner. L’uro théâtralise ce sentiment.

Ancienne actrice de X des années 80, reconvertie dans le journalisme et éditrice de sites Internet X. Sous pseudonyme dans un souci de discrétion, mais toujours bien informée des dessous du milieu.

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