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Histoires de Q

Confidences de boîte
Dans le milieu de la nuit gay, entre deux verres, on drague et on se confie. Voici quelques histoires vraies !
Quand on est gays et qu’on aime le sexe, il faut apprendre à gérer sa prévention. Mais au-delà des modes et des slogans publicitaires, comment ça se passe dans le feu de l’action ? Comment en parler entre nous ? Voici le début d’une série de courts dialogues, rien que des histoires réelles, seuls les prénoms ont été modifiés.
Nicolas, 24 ans, séropo après un accident de capote
Cela fait un an que Nicolas n’était pas sorti en boîte de nuit. Un an qu’il est devenu séropo et qu’il a donc dû encaisser. Il raconte.
– Oh, tu sais, je n’ai pas eu de chance. Tu me connais : je suis plutôt du genre fleur bleue que grand coureur… et j’avais toujours mis des capotes, mais cette fois, elle a craqué : je crois qu’on n’avait pas mis assez de gel…
– Et tu n’es pas allé à l’hôpital demander un traitement d’urgence ?
– Non, on était ensemble depuis plusieurs mois, il ne m’a jamais dit qu’il était séropo et qu’il n’avait pas de traitement.
– T’es vraiment sûr que c’est que tu l’as chopé avec lui ?
– Certain, j’étais fidèle : je n’avais eu que lui. C’est horrible, mais il avait trop de mal à en parler, il n’a jamais osé me le dire. Depuis, on a rompu. Maintenant, je dis à tous mes potes : « après un accident de capote, il faut parler avec l’autre. Qu’il soit clair ou pas, va direct aux urgences ! Et prends le traitement post-exposition pendant un mois. »
Max, séronégatif, est accro à la capote, mais aussi tenté par la PrEP
Max rentre d’une semaine de vacances aux Canaries, destination hyper gay-friendly ! Il est séronégatif et se pose pas mal de questions sur la PrEP. Il met toujours la capote, mais il voit de plus en plus de mecs qui ne la mettent plus, et cela l’interroge. Il était là-bas avec un autre copain sous PrEP.
– Moi, je mets toujours un préservatif, mais je me sens un peu con dans cette histoire. Aujourd’hui, tous mes copains baisent no capote : les séropositifs sont en charge virale indétectable et ceux sous PrEP ne se gênent plus non plus. Franchement, des fois, ça m’énerve.
– Bon, tu vas quand même pas regretter de ne pas être séropo ?
– Bien sûr que non !
– T’es tenté par la PrEP ?
– Non, j’ai pas envie de prendre des médocs mais, quand même, avoue que c’est râlant.
– Et ton copain sous PrEP, il a bien pris ses médocs, il n’a pas oublié ?
– Pour ça non, il mettait même son réveil le matin, un vrai maniaque !
– Il n’a pas chopé d’autres IST ?
– Pour l’instant, non, il verra cela lors de son prochain dépistage. Mais moi, j’ai aussi sucé des bites, donc je peux aussi avoir chopé une syph’…
– Bien sûr, surtout dans un endroit comme là où tu étais, plus il y a une concentration de mecs qui baisent beaucoup et sans capote, plus t’as effectivement de chances de rencontrer des IST…
– Putain, c‘est vraiment l’angoisse !
– Si tu veux mon avis, depuis que l’obsession des mecs est de baiser sans capote, cela devient effectivement de plus en plus compliqué. On croit se libérer des contraintes mais, d’une part, on va bouffer de plus en plus de médocs, et ensuite les IST vont exploser, c’est quasi inévitable. C’était même comme ça avant le sida, mais tout le monde l’a oublié !
Lucas, vagabond sexuel discret… et hyper safe
Cela fait trois ans que Lucas vit une grande histoire d‘amour avec Théo. Sauf que Lucas a des envies sexuelles un peu plus gourmandes que Théo. Du coup, il s’autorise quelques escapades discrètes. Je l’interroge pour savoir comment il gère cela.
– Théo est au courant que tu vas voir ailleurs ?
– On n’en parle pas, mais il doit s’en douter.
– Vous mettez la capote entre vous ?
– Non, on a arrêté au bout d’un an de vie commune.
– Et quand tu vas au sauna ?
– Je suis hyper prudent. C’est capote tout le temps, même pour la fellation.
– Pour la fellation ?
– Ben oui, j’ai surtout pas envie de ramener un truc à la maison !
– Quoi que tu fasses, y a toujours un risque.
– Ok, mais moi j’ai ma méthode : je masse le mec, je le travaille longtemps en douceur et souvent, dès que je bande bien, je me mets ma capote, pareil avec l’autre. C’est comme un jeu.
– Et ça marche ?
– Les mecs ne se plaignent pas, je suis devenu un expert ! Et crois-moi, c’est super.
– Ok, mais à ta place j’en parlerai un minimum avec Théo.
La prévention sur votre smartphone ?
Sexosafe.fr
C’est le nouveau site mis en place par Santé publique France pour toucher les hommes qui aiment le sexe avec les hommes… On préfèrerait une vraie appli, mais la consultation sur smartphone est bonne. Vous y trouverez la présentation simple et rapide de tous les différents outils de prévention.
SEXPOSER
C’est la meilleure application pour avoir une info concise et simple sur toutes les IST (sur Apple ou Android). Elle nous vient du Québec ! Avec un questionnaire d’évaluation des risques pris et des quizz pour tester ses connaissances.
TUP
Une appli qui s’enrichit peu à peu. Tous les lieux où trouver des préservatifs, mais aussi une carte des centres de dépistage et des fiches infos. Le plus : la géolocalisation.
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