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Agents classés X : les organisateurs du sexe
Partout dans le monde, les agents sont devenus des acteurs incontournables de l’industrie du porno. Partout, sauf en France. La profession y est assimilée à du proxénétisme, et est donc condamnable pénalement. Les pays d’Europe de l’Est, eux, ne s’en privent pas, et en bénéficient donc pleinement. Présentation d’un business controversé, mais très en vogue.
Budapest et Prague, capitales européennes du porno
Si le porno n’est pas au mieux, il peut toutefois compter sur l’apport des agences du X. En effet, ces dernières agissent pour la professionnalisation du milieu, et donc pour sa survie. Grâce à elles, Budapest et Prague sont même devenues les capitales européennes du porno. Parmi les plus importantes agences à Budapest, on trouve BrillBabes. Fondée en 2005 par Ezster, une ancienne maquilleuse, l’agence compte désormais plus de 200 modèles en activité ! Un chiffre qui témoigne de toute son influence dans le milieu. Parmi elles, on retrouve Christen Courtney ou encore Alexis Brill. Les agences européennes profitent d’ailleurs de la législation rigoureuse de la France pour engager dans leurs rangs des actrices françaises, comme Luna Rival dernièrement.
Mais à quoi servent exactement ces agences ?
En plus de faire le lien entre modèles et producteurs, les agents peuvent proposer différents services aux boîtes de production. Ils offrent des studios pour les tournages, mais mettent aussi à dispo des photographes, des maquilleurs, des costumes ou encore des cameramen. Les agences vont même jusqu’à proposer aux actrices de les loger. Ainsi, la « Model House » de BrillBabes accueille des pornstars de toute l’Europe. Les actrices d’autres agences sont d’ailleurs les bienvenues, comme celles de Jul Models. Créé par l’actrice Juliana Grandi en 2008, l’office compte 215 modèles, majoritairement des Russes. Henessy en fait partie : la brunette y a d’ailleurs deux casquettes : en plus de son rôle d’actrice, elle est elle-même agente.
À la recherche de la nouvelle… pornstar
Les agences sont constamment à la recherche de nouveaux talents. Pour repérer les stars de demain, à l’instar des plus grands clubs de football, elles font appel à des personnes qui forment, ce qu’on pourrait appeler, une « cellule de recrutement ». Ils passent aussi des annonces dans les journaux locaux. L’émergence des réseaux sociaux auraient pu mettre à mal l’utilité des agences. À l’ère de la communication ultra-rapide, le lien entre actrices et producteurs se fait facilement, sans même avoir recours à quelque agent que ce soit. Cependant, elles tiennent encore. En effet, la plupart des agences recensées en 2014 sont toujours en activité aujourd’hui. Juliana, de Jul Models, explique cette situation par la confiance que leur accordent les modèles et les producteurs. Ces derniers sont rassurés par leur présence. Plus que s’il s’agissait de simples inconnus sur Facebook ou Twitter. Les modèles sont entourés par les agences, et leur profession est mieux encadrée. Par exemple, si un modèle annule sa venue, les agents peuvent rapidement en proposer un autre, et ainsi sauver un tournage. Dans le même temps, ils fournissent aux productions les documents nécessaires (tests liés aux IST, papiers d’identité).
L’univers des agences n’est pas toujours rose
En raison du grand nombre de modèles, la gestion des talents est parfois laborieuse. Les jeunes femmes se retrouvent rapidement en surnombre, et toutes ne trouvent pas du travail. Par ailleurs, les agences peuvent mettre en difficulté les actrices en les incitant à réaliser des pratiques toujours plus hard. Certaines sont forcées à faire des scènes anales contre leur gré ; c’est le cas d’Alessandra Jane par exemple. Ce genre de situation peut même provoquer l’arrêt définitif de la collaboration entre une agence et un modèle. Par la suite, nombreuses sont celles qui préfèrent contacter les réalisateurs par leurs propres moyens, pour éviter toute mésaventure. Quant aux producteurs, ils peuvent aussi faire le choix de contacter directement les actrices pour éviter le coût des commissions destinées aux agents. Ces rémunérations représentent 10 % à 20 % du salaire des actrices, qui lui-même dépend des pratiques sexuelles et de leur popularité. Le revenu, par scène, de certaines actrices pouvant atteindre, en moyenne, 1 000 à 1 500 dollars, l’économie réalisée en supprimant les intermédiaires n’est pas négligeable.
Les agences favorisent la prospérité de l’industrie du X. Protégeant le milieu en encadrant les actrices et les producteurs, leur contribution est telle que le business français, en se privant de leurs services, se voit pénalisé. Les sanctions prévues contre la profession d’agent constituent une des raisons pour lesquelles le porno français connaît une baisse de la qualité de ses productions. Ce qui résulte, inévitablement, en une fuite des talents vers l’étranger.
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