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Dis-moi dans quel réseau sexuel tu évolues, je te dirai quels chemins de transmission tu risques de prendre…

Un réseau sexuel où l’on ne s’échange pas que de l’amour !
Voici une petite histoire assez facile à suivre ! Jacques est Parisien, il a 38 ans. C’est un chaud lapin, qui aime le sexe, il fréquente les sex-clubs, va au sauna de temps en temps et raffole des week-ends dans des villes comme Berlin ou Barcelone. La semaine dernière, il a eu la mauvaise surprise d’uriner très douloureusement le matin, il a de suite reconnu l’apparition d’une chaude-pisse (blennorragie, celle-ci à gonocoques). Bien sûr, il était incapable de savoir avec quel partenaire il avait pu l’attraper. Il s’est demandé à combien de mecs il avait pu la transmettre. Vigilant et bien informé, il est allé consulter son médecin, qui lui a prescrit un antibiotique et quelques jours d’abstinence.
Fabien a juste 23 ans, il habite en grande banlieue à Poissy. Il monte rarement sur Paris, ses plans, il les a surtout en allant sur les lieux de drague dans la forêt de Saint-Germain-en-Laye. Les copains de son quartier ne savent pas qu’il est gay. Ce week-end, il est venu passer une nuit à Paris, il est allé dans un sex-club, il s’est isolé avec Jacques dans une cabine, il s’est fait prendre avec capote, mais ils se sont successivement sucés tous les deux, assez longtemps.
Deux jours après, Fabien est retourné dans la forêt. Là, il a retrouvé un habitué, Jérôme, un mec âgé de 45 ans, super bien foutu, un hétéro qui vient souvent avant de rentrer chez lui, ni vu ni connu. Le lendemain, Jérôme s’est tapé Frédéric vite fait dans une cabine de douche de sa salle de sport…
Quelques jours après Fabien et Jérôme, chacun de leur côté ont ressenti un drôle de picotement à la verge de bon matin… Quant à Frédéric, ce n’est que plusieurs mois plus tard qu’au cours d’un dépistage, on lui a détecté une blennorragie asymptomatique.
Et c’est ainsi que les IST circulent ! Elles suivent des chemins de transmission, qui fonctionnent comme un réseau.
Longtemps le cœur du réseau a été dans les grandes villes, là où il a des lieux organisés pour faciliter les rencontres (sex-clubs, saunas, jardins publics). Aujourd’hui, les applications sur smartphones ont délocalisé le réseau qui est devenu plus diffus.
Dans ces réseaux, il y a les habitués, mais aussi les occasionnels, les visiteurs, voire les touristes qui viennent d’autres pays. Et on brasse différents types de mecs : les gays, les bisexuels, les hétéros libertins, les hétéros homos refoulés, etc. Les gays assumés sont généralement mieux informés, et se surveillent davantage en se faisant dépister et en adoptant des pratiques à moindres risques. Les occasionnels sont moins au courant, ils ne vont pas forcément savoir se protéger et ne reconnaîtront pas de suite d’éventuels symptômes d’une IST.
Voilà où nous en sommes aujourd’hui : l’éclatement des réseaux sexuels et aussi, il faut le dire, l’abandon par beaucoup des réflexes du safer sex font que les IST se développent. C’est juste logique et quasiment mathématique : plus on baise, plus on rencontre de partenaires différents et plus on prend le risque d’avoir des IST. D’où la nécessité de savoir se protéger, d’adopter le safer sex et de se faire dépister régulièrement.
Quel est ton réseau sexuel ?
Pour évaluer ta participation à ces réseaux sexuels, pose-toi ces questions.
– Quel est ton nombre de partenaires sexuels ?
Plus tu en as, plus tu es au cœur du réseau. Si tu as un seul amant et que tu es fidèle et lui aussi, tu n’es pas en contact avec le réseau et donc à l’abri des contaminations, mais il faut être certain de cette fidélité réciproque !
– Comment et où rencontres-tu tes partenaires ?
Tous les moyens de rencontre font partie du réseau. Avec les applis de rencontre, le réseau est aujourd’hui éclaté. Dans les lieux tels que les sex-clubs, on peut penser que les mecs que tu rencontreras seront mieux informés que ceux que tu croiseras dans un lieu de drague extérieur. Dans tous les cas, engager un dialogue, même minimum, sur le niveau de protection que tu souhaites adopter sera rassurant.
– Est-ce que tu gardes un contact avec tes partenaires ? Ou pas du tout ?
Avec contact, tu peux ensuite identifier l’origine de ta contamination, informer tes autres partenaires et donc casser la propagation de l’IST dans le réseau.
– Est-ce qu’il t’arrive de voyager à l’étranger pour rencontrer des partenaires ?
Les voyages ont toujours été une voie de transmission idéale des maladies ! Il est probable que les bactéries et virus résistants vont apparaître plus facilement dans les pays où la surveillance sanitaire est moins performante que chez nous. En voyage, mieux vaut faire gaffe !
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