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PMV : Les DJ du porno

La musique : cette grande oubliée du porno. Qui s’est déjà surpris à fredonner l’un air d’un porno ? C’est simple : personne. Personne ne pourrait citer mieux qu’un solo de basse ringard ou qu’une nappe de house au rabais. Et ce n’est pas nouveau, la musique a toujours été le parent pauvre de la pornographie, et ce, pour une bonne raison. Les budgets y sont tellement resserrés que s’adjuger la participation d’un compositeur compétent relève de la gageure. Qu’à cela ne tienne. Si le X ne vient pas à la musique, c’est la musique qui viendra au X. Ainsi naît le PMV.
Le PMV, ou Porn Music Vidéo (ou encore Vidéo Porno Musicale pour les allergiques à la langue de Shakespeare), consiste à plaquer une compilation d’images pornographiques sur la musique d’un titre en vogue. Tous les genres musicaux y passent, avec une préférence pour les plus sulfureux standards du rock, de Def Leppard à Mötley Crüe, et les chansons de minettes à la pruderie Canada Dry, les Selena Gomez, les Ariana Grande, remplaçant les clichés mièvres de leurs clips par de bonnes vieilles levrettes, gorges profondes et autres gang-bangs, séant bien mieux aux appels au sexe qu’entonnent ces demoiselles.
Mais plus que de simples bidouilleurs un brin vicieux, les meilleurs auteurs de ce genre de détournements sont au porno ce que les DJ sont à la musique, des artistes du rythme, usant du banc de montage comme d’une platine. Sens du « cut », naissance d’un « beat » endiablé qui se conclut dans un inévitable « Drop the (b)ass ! », le PMV s’approprie profondément la culture du sample. La comparaison ne s’arrête pas là. Ils sont, les uns comme les autres, les ambassadeurs d’un courant esthétique post-moderne, où chaque scène, chaque titre, n’est qu’une succession de mesures ou de motifs destinés à être disséqués et recompilés dans un Grand-Tout structuré par le rythme, délesté de sens, de chronologie, de parole ou de scénario, ces artifices qui réduisent grossièrement le plaisir à quelque chose d’intelligible, de rationnel, de raisonné, alors qu’il n’est que sensoriel. Simplement, les uns déstructurent des titres musicaux, les autres, des gonzos hardcore.
Dans cette catégorie, il en est un qui sort du lot, un qui truste la première page de n’importe quel tube porno : l’énigmatique EvilONE99. C’est, en quelque sorte, le Daft Punk du business, le Cut Killer du PMV, le Jean-Michel Jarre du clip porno. Comme ce dernier, ses créations sont de véritables spectacles « Son et Lumière », une chorégraphie impeccable de positions sexuelles, d’effets de montage et de notes de musique, assujettis au Tout-Puissant Tempo. Il porte ainsi le genre à sa quintessence, l’assouvissement du fantasme de l’ordre absolu, où tout s’emboîte parfaitement : le mécanique, le graphique, le sonore. Le contenu éminemment pornographique y devient alors catalyseur d’un plaisir primitif, tout à la fois auditif, visuel et sexuel.
Répétition frénétique, accélération, réaction en chaîne, emballement, et finalement explosion. N’est-ce pas, quelque part, une allégorie de l’orgasme ?
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