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Zones érogènes, les clés du plaisir

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Les zones, ce ne sont pas toujours des banlieues paumées pleines de racailles. Quand elles sont « érogènes », ça peut même être exactement le contraire : que du bonheur et du plaisir ! Pour cela, il faut évidemment savoir où elles se trouvent…

Les zones érogènes sont les parties de la peau et des muqueuses les plus facilement excitables du corps humain, en raison d’une concentration plus importante de terminaisons nerveuses. La stimulation spécifique de ces endroits précis du revêtement cutané, contribue donc pour une large part à l’éclosion du plaisir sexuel.

La sensibilité des zones érogènes varie non seulement selon les individus, mais également selon l’âge. Ainsi, les parties les plus réceptives de l’adolescent, par exemple, ne sont pas les mêmes que celles d’un adulte, même s’il n’est évidemment pas question de faire une étude comparative – on vous aura prévenu…

L’égalité (la vraie) n’étant pas de ce monde, il faut encore savoir que les zones érogènes de l’homme sont moins nombreuses que celles de la femme et moins facilement excitables (pour ce qui concerne les zones érogènes secondaires).

Les zones érogènes se divisent en deux groupes distincts : les zones érogènes primaires et les zones érogènes secondaires. Le premier groupe comprend les zones génitrices du plaisir sexuel, dont l’excitation peut conduire à l’orgasme. Elles ne sont généralement actives qu’en état d’intumescence, mot barbare pour qualifier une érection ou un gonflement vaginal (entérinant chez ces dames l’indispensable lubrification…).

12On compte dans le second groupe un grand nombre d’autres parties du corps dont la stimulation ne peut généralement amener la jouissance, à moins de s’y être longuement entraîné et de disposer d’une bonne imagination… Contrairement aux zones primaires, les zones secondaires sont en permanence « disponibles » ; elles ne subissent donc pas de modifications particulières, mais contribuent à la « mise en service » des zones primaires et renforcent leur action.

LES ZONES ÉROGÈNES DE LA FEMME

Zones érogènes primaires

Le corps de la femme compte deux zones érogènes primaires. Le clitoris, tout d’abord, organe érectile particulièrement sensible (mais parfois si difficile à dénicher, qu’il est à l’origine de nombreux divorces…), situé à la jonction des petites lèvres et dont l’une des fonctions essentielles, outre son rôle de déclencheur du plaisir sexuel, est l’érotisation de la zone génitale. Le vagin constitue la seconde zone érogène primaire féminine et le frottement du pénis est particulièrement efficace à proximité de l’orifice et au fond du conduit vaginal. Le vagin recèle encore d’autres endroits sensibles comme le fameux « point G » sur la réalité duquel il existe toujours un vif débat entre spécialistes et dont la stimulation demande pas mal de doigté…

Zones érogènes secondaires

Les zones érogènes secondaires de la femme sont nombreuses et plus ou moins sensibles selon les individus, ce qui doit inciter les mecs hantés par la mythologie du « bon coup » à jouer les explorateurs… Heureusement pour les novices et les empotés, l’appareil génital est  réceptif dans son ensemble et les grandes et petites lèvres, le pubis, l’urètre ou le col de l’utérus sont autant d’organes facilement excitables.

04Il en va de même ou presque pour l’anus et ses alentours, le périnée, la face interne des cuisses (surtout en haut) et les aines. La face interne des genoux (juste au-dessus de ceux-ci) n’a rien non plus contre une caresse subtile tout comme les seins et plus particulièrement l’aréole et le mamelon, même si dans ce domaine, nombre de femelles n’éprouvent pas de sensations particulières, sinon la satisfaction de répondre au complexe œdipien de leur partenaire.

06Le reste du corps comprend d’autres zones sensibles comme le creux des reins, la colonne vertébrale, les flancs, les aisselles, la face interne des bras, du poignet, la paume des mains, le cou et la nuque, les lèvres, les oreilles, les paupières et la plante des pieds (alouette, alouette…). Cette liste n’est bien sûr pas exhaustive et il  ne s’agit là que des zones les plus facilement excitables. En effet, le corps de la femme est réceptif dans sa totalité et participe d’un mouvement global à l’élaboration de son plaisir.

LES ZONES ÉROGÈNES DE L’HOMME

Zones érogènes primaires

L’homme étant un être plutôt rudimentaire, il n’existe chez lui qu’une seule zone érogène primaire, le gland de la verge, dont toute la surface est presque également sensible, la face inférieure de la couronne, de part et d’autre du  frein, étant la partie la plus réceptive.

Zones érogènes secondaires

13Contrairement à celles de son homologue du beau sexe, les zones érogènes secondaires de l’homme sont essentiellement génitales. La hampe de la verge est sensible, en particulier à la racine, là où commence le scrotum, cette membrane pleine de rides disgracieuses qui enveloppe les testicules… Une pellicule de chair par ailleurs aussi réceptive aux gâteries que les précieuses gonades qu’elle dissimule, tout comme le revêtement cutané du périnée, ce muscle essentiel situé entre les bourses et l’anus. Ce dernier est lui aussi très érogène, davantage même que celui de la femme, puisqu’il est protégé par des muqueuses plus fines.

11En ce qui concerne les zones extra-génitales, elles ne tiennent chez le mâle ordinaire qu’un rôle subalterne et ne participent que pour une faible part à l’élaboration de son plaisir. Un constat qui ne vous exonère pas pour autant, mesdames, d’exciter à l’occasion les mamelons, les flancs ou les lobes d’oreille de vos compagnons de jeu, leur épiderme demeurant chatouilleux ! Les plus raffinées d’entre vous ne manqueront pas non plus de s’intéresser à leurs orteils parfois très sensibles, certains hominidés avertis décrivant même des sensations comparables à la fellation lors d’un « petit salé » (pratique consistant à se faire sucer les orteils et en particulier le pouce).

Passionné par le X depuis son adolescence, journaliste et secrétaire de rédaction du magazine Hot Vidéo pendant 20 ans, Pierre Cavalier a passé toute son existence ou presque au service du sexe et du porno. Plus qu’une vocation, une névrose.

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