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Pratiques sexuelles

Copuler dans l’eau est-il une si bonne idée ?

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C’est sûrement l’une des grandes questions des vacances : on le fait dans la mer ? Les rapports dans l’eau en excitent plus d’un. On s’imagine bien sûr, marchant le long de la plage avec sa moitié, et d’un coup, cette envie folle d’aller se prouver son amour au milieu des poissons. Mais le jeu en vaut-il la chandelle et comment faire pour ne pas se retrouver entre deux gendarmes en maillot de bain ?

Avant même de se demander si c’est une bonne ou une mauvaise idée, il nous faut d’abord comprendre d’où peut-elle nous venir.

Pour un sexologue que nous avons interrogé, la raison est que : « Cela donne l’impression d’une transgression, puisque le sexe ne s’y réalise pas habituellement. Mais aussi celle d’un retour à quelque chose de sécurisant, rappelant le séjour dans le ventre de la mère ». Partant de ce principe notre « envie d’eau » ne serait-elle qu’une resucée du freudien complexe d’Œdipe ? Pourquoi pas après tout.

L’eau a quand même ses côtés pratiques : on ne ressent ni la même pression, ni le même poids que sur la terre ferme. Le corps flotte, plus léger, c’est donc l’occasion de découvrir de nouvelles positions, et puis surtout de ne plus culpabiliser si l’on est un peu chétif.

Attention toutefois, si l’eau permet de soulever des montagnes, elle annule les effets des lubrifiants. Les va-et-vient vont créer un frottement bien plus intense, bien plus présent et donc, à la longue, bien plus désagréable. Évitez d’y aller trop vigoureusement, les microfissures ne sont jamais ragoûtantes, surtout que l’eau de mer est salée ! Et même sur une plaie minuscule… ça picote.

Si vous êtes dans une piscine, gare au chlore, qui n’est pas votre ami. Même si c’est excitant, voire fantasmatique, on peut vite avoir envie que ça s’arrête. Une bonne douche n’est donc pas optionnelle après l’acte.

Les vacances, c’est bien sûr le temps des folies ! Mais, attention, certaines sont exclues ! Pensez à vous protéger. Si le latex du préservatif peut résister un certain temps à l’eau… il n’est pas, à la base, fait pour ça. À vous de découvrir les joies de l’art du « déroulage de capote en milieu marin ».

Petit détail qui a toute son importance, l’exhibitionnisme est un délit puni par la loi. L’amende est comme la mer… salée. Elle s’élève au maximum à 15 000 € et un an d’emprisonnement. Alors, soyez malins, et sachez éviter les ennuis.

En bonus, la position la plus pratique et la plus discrète est : on discute, face à face, posé au calme et tandis que l’un tient l’autre à la force des bras, le second se… enfin vous avez compris non ? Les nageurs et autres passants n’y verront que du feu !

Il ne vous reste plus qu’à découvrir si l’expérience vous a plu. Et si ce n’est pas le cas, au moins, vous aurez essayé et découvert quelque chose de nouveau, c’est déjà ça.

Étudiante en lettres modernes et libertine assumée. Mes deux passions: la littérature et le sexe. Que je peux enfin concilier sur ce blog, où je vous raconterai mes aventures sexuelles et autres coups de cœur et coups de gueule en rapport avec la sexualité. Bisous à tous (et à toutes, j'aime bien les filles aussi !).

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