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L’Art du deepthroat
Qui s’est déjà titillé le fond de la bouche sait le genre de réactions que cela produit (ne mentez pas, on l’a tous fait). Ce haut-le-cœur brutal, irrépressible, c’est ce qu’on appelle le réflexe pharyngé, ou « gag reflex », l’alarme instinctive de notre corps pour repousser ce qu’il considère comme trop gros ou inadapté à la déglutition. La pornographie regorge pourtant de scènes où des jeunes femmes, a priori normalement constituées, introduisent toutes sortes de corps étrangers non seulement dans leurs bouches, mais, a fortiori, jusqu’au fond de leurs gorges. Alors ? Effet de montage ? Magie des effets spéciaux ?
Rien de tout cela. Hardeur est un métier de performance physique qui exige, à bien des égards, une parfaite maîtrise de son corps, et de ses organes les plus primaires. Dans ce domaine, la gorge profonde est un véritable challenge, une dure lutte, toutefois à la portée de tout quidam moyen un minimum déterminé. Et c’est justement le sujet du présent tutoriel. Mais avant de traiter du comment, il est sage de questionner le pourquoi.
En tout premier lieu, il est bon de rappeler que les pratiques popularisées par la pornographie, et les chroniques de ce genre, par la même occasion, ne doivent jamais être considérées comme des injonctions, comme l’unique moyen de jouir d’une sexualité soi-disant « moderne » ou « satisfaisante ». La sexualité doit toujours se vivre au gré de ses fantasmes, pas de ceux que d’autres aimeraient que l’on ait. Ceci étant dit, parlons à présent du moyen d’enfourner quinze centimètres de chibre dans sa cavité buccale, et de l’intérêt de le faire.
La fellation est un incontournable des préliminaires, le deepthroat, c’est le « Big Game », extrême et transgressif. Transgressif, car là où la fellation est plus une douce présentation, un échange d’amabilité entre une personne et le sexe de son partenaire, le deepthroat est un rapport sexuel où l’on baise le visage de l’autre. Transgressif, parce qu’une chatte ou un cul, c’est « sale », tout à fait adapté à cette bagatelle répugnante qu’est le sexe. Un visage, c’est « pur », c’est le foyer de la personnalité, de l’émotion ; une bouche, c’est « beau », ça verbalise des passions, ça déclame des vers. Et on ne devrait les baiser que du bout des lèvres, jamais de toute la longueur de sa bite. Le fantasme visuel et parfois sonore de la gorge profonde, naît du viol de ce tabou esthétique.
Mais, aussi tentante soit-elle, la pratique demande un certain entraînement pour être dispensée dans les meilleures conditions. Il faut tout d’abord apprendre à maîtriser son « gag reflex », en insensibilisant les points stratégiques qui le provoquent. Un gros tiers de la population (tout genre confondu) est naturellement insensible à ce désagrément, pour les autres, le réflexe peut être provoqué lors d’un contact avec le fond du palais, l’arrière de la langue, les amygdales et surtout avec la luette, mais des exercices très simples permettent d’apprivoiser ces zones. Il s’agit, par de petites sessions régulières de 10 à 15 minutes, de solliciter ces endroits avec un objet long et propre, par exemple une brosse à dents. Les grands maîtres de la discipline recommandent d’attaquer directement avec un sextoy phallique, long et de diamètre intermédiaire (4,5 à 5 cm) pour habituer la cavité buccale à accueillir un corps d’une certaine épaisseur. Ils conseillent par ailleurs d’éviter tout objet friable ou sécable (banane épluchée, saucisse knack), rapport au risque d’asphyxie. Il serait possible d’inhiber le réflexe pharyngé en serrant son pouce gauche dans son poing gauche, tout en répétant ces exercices. Un même nerf gérerait les deux sensations ce qui, en cas de simultanéité, permettrait l’introduction. Mais, en plus de jouir d’une fiabilité douteuse, cette astuce ne permet aucun progrès sur le long terme.
Une fois la désensibilisation opérée, il est temps de passer à l’expérimentation sur sujet vivant, à jeun plutôt qu’après le gueuleton dominical, d’ailleurs. Mais attention : si, dans le cadre de l’entraînement, il est possible d’incliner sa tête dans tous les sens pour faciliter l’introduction, dans les conditions réelles, on constate aisément que deux corps humains n’ont pas été ergonomiquement conçus pour s’emboîter de la sorte. Il convient donc de réfléchir à une position qui facilitera l’alignement de la cavité buccale avec le pharynx (l’entrée de l’œsophage). Le corps allongé sur le dos, tête renversée dans le vide depuis le bord du matelas, c’est la formule la plus éprouvée par l’industrie pornographique. Elle propose sans doute l’angle le plus propice aux interactions entre sa glotte et le gland de son partenaire.
Ensuite, il faut prendre son temps, rester zen. La gorge doit être complètement détendue, sous peine de ne pas y arriver du tout. Par ailleurs, nul besoin de sucer comme si sa vie dépendait de la dernière goutte d’un tube de lait concentré. Ça fatigue la mâchoire, et assèche la bouche à un moment où la salive devient primordiale. On l’a dit, ce fantasme est avant tout visuel. C’est une prestidigitation, un tour de magie. « Un coup, tu la vois ! ‘n ‘oup, ‘u ‘a ‘ois ‘lus ! ». À ce sujet, les débutants remarqueront qu’il est très difficile d’émettre des vocalises, ou même de respirer durant la réalisation de l’acte susvisé. En effet, l’anatomie humaine, dans son optimisation la plus forcenée, rend la respiration impossible lors du passage d’un aliment, ce qui s’avère assez avantageux dans la majorité des situations de la vie quotidienne. N’en faites donc pas trop et pensez à reprendre votre souffle. Il s’agit d’un rapport sexuel (certes exigeant), pas d’un concours d’apnée. Imaginez l’accident…
Ne vous formalisez pas non plus des litres de salive émis au cours d’une gorge profonde. Ce n’est pas sale. Le fond de la bouche est tapissé de glandes salivaires, qui assurent habituellement la lubrification des aliments. Avec quelque chose d’aussi gros enfoncé dans le gosier, rien de plus naturel qu’elles s’excitent de la sorte. Et puis, ça fait partie du folklore, la texture plus blanche et visqueuse qu’à l’accoutumée donnant un effet trash assez spectaculaire, si l’on est dans le « mood ». Au pire, essuyez-la d’un élégant geste de la main entre deux plongeons, et le tour est joué.
Enfin, et surtout, la bienséance exige que le partenaire « introduit » reste entièrement passif, en particulier avec un ou une débutante (nous n‘aborderons le concept de « throatfucking » que dans la prochaine leçon). Cet acte exige un engagement intense de la part de celui ou celle qui le dispense. Il doit être réalisé dans un cadre de confiance mutuelle absolue, sans quoi c’est le mauvais souvenir assuré, voire même la blessure.
Voilà pour le tour d’horizon des arcanes du deepthroat. Cette liste de conseils n’est, bien entendu, qu’un préambule, tant la discipline est technique, mais elle permettra aux plus ambitieux de ravir le cœur et le chibre de leurs partenaires avec un tour de passe-passe aussi inattendu que sensationnel. À vous les parties de sexe ambiance « cirque du soleil ».
Aller plus loin :
http://theslutacademy.com/unit/learning-to-deepthroat-suppress-your-gag-reflex/
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