Actrices
Actrices porno, le mythe de la bombe sexuelle…
Grande, blonde, siliconée, à la taille fine et au derrière rebondi, c’est bien connu, l’actrice porno par excellence est une poupée Barbie californienne d’1m75, un concentré indiscutable de perfection physique qui met à mal les lois élémentaires de la biologie humaine… Et si ce chiffon rouge, agité à l’envi dès qu’il s’agit de nous expliquer que le porno renvoie une image irréaliste du corps de la femme, n’était qu’un vilain préjugé ?
Rien d’étonnant à ce qu’un type comme Donald Trump, qui confond le monde avec son coffre à jouets, ait cassé sa tirelire (avant et après) pour une nuit d’amour avec Stormy Daniels. Et, à vrai dire, entre la star du X, Melania ‘Barbie FLOTUS’ Trump et son ex-femme Ivana, on pourrait même parler, à son sujet, d’un fétichisme avéré pour le charme made in Mattel©. Mais pour le commun des mortels, pour le mâle occidental hétéro moyen, est-ce toujours le canon esthétique absolu du fantasme pornographique ?
Ne nous voilons pas la face, le cliché de la bimbo californienne est toujours vivace, et il faudrait être sacrément gonflé pour ne trouver aucun attrait à la silhouette élancée d’une Kayden Kross, aux seins superbement factices d’une Kagney Linn Karter, ou encore au divin séant d’une Jessa Rhodes. Toutefois, l’engouement pour les mensurations invraisemblables dopées aux implants mammaires double-D, héritées d’une esthétique porno post-‘Alerte à Malibu’, semble quelque peu s’atténuer au profit de physiques toujours somptueux, mais peut-être plus communs.
Certes, la légendaire Adriana Chechik continue, dans le plus grand des naturels, de filer des complexes à la moitié de la planète, mais que dire alors de la non-moins célèbre Riley Reid. À seulement 26 printemps, la « petite » Miaméenne (le gentilé de Miami, on se couchera tous moins bête ce soir) s’est hissée au sommet du porn-business en brassière bonnet A de collégienne à la poussée d’hormone tardive. Et du toit du monde, elle contemple, de son regard complice, toutes ses consœurs d’infortune à qui la nature, cette garce, n’a rien offert de mieux qu’une paire d’œufs sur le plat en guise de poitrine. À toutes celles-là, les infiniment désirables Riley Reid, Piper Perri, Luna Rival (cocorico !) et autres Kenzie Reeves ne disent qu’une seule chose : « Et alors ? »
De l’autre côté du spectre, les femmes girondes leur tiennent la dragée haute. Lena Paul, Karlee Grey et la désormais incontournable Angela White, avec leurs mensurations à trois chiffres, font bafouiller le diktat de la minceur. Le sexy n’est alors plus une question de kilogrammes sur la balance, de poignées d’amour ou de pantalons taille 32, mais bien une affaire de proportions. Car comme disent tous les pilotes, le plaisir est dans les courbes. Et quelles courbes, mes amis ! Peu importe alors que leurs physiques leur interdisent de jouer les porte-manteaux sur les podiums des grands couturiers. De toute manière, c’est encore nues qu’elles sont les plus belles, leurs cuisses voluptueuses serrées autour d’un homme qu’elles étouffent de leurs grandioses poitrines.
Voilà toute l’étendue du morphotype pornographique aujourd’hui, avec évidemment toutes les dimensions intermédiaires : mini-boobs et maxi-boule.
Ou l’inverse.
Grande, svelte au physique de mannequin.
Plus petite et rondouillette.
Certes, les physiques hors normes, obésité, nanisme, etc., restent à la marge de la représentation pornographique, mais ils n’en sont pas pour autant exclus, acquérant même une certaine popularité dans des catégories dites « de niche ». La réalisatrice Bree Mills a d’ailleurs jeté un pavé dans la mare avec le métrage The Weight of Infidelity (disponible gratuitement sur son site PureTaboo) qui met en scène Angela White, Tommy Gunn et la modèle BBW Karla Lane dans une sombre intrigue de body-shaming teintée feeding (excitation sexuelle provoqué par le fait de nourrir quelqu’un). Si ce cross-over aussi marquant qu’inspiré reste malgré tout anecdotique au regard de l’ensemble de la production porno mainstream (après tout, le « beau » a toujours servi à discriminer), au sommet du Hall of Fame pornographique, la variété des physiques n’a sans doute jamais été aussi grande. Les canons de beauté s’élargissent peu à peu pour se conformer à l’évidence-même : tous les types de physiques sont désirables, pour peu qu’on les mette en valeur.
Mesdames, il n’est plus lieu de complexer sur les actrices porno. Toutes auréolées qu’elles soient du faste et du prestige qu’inspire leur profession, elles n’en sont pas moins des femmes comme les autres.
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