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Héloïse Dacosta : « Peu nombreux sont ceux qui acceptent leurs fantasmes, par peur des tabous ! »

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Véritable passionnée de la baise, la délicieuse brune nous en dit plus sur ses talents de Maîtresse SM qu’elle sait mettre au service de ses ambitions pornographiques !

Héloïse, pourquoi es-tu devenue actrice porno ?

C’était une envie, juste par curiosité. Il faut savoir que je suis dominatrice à mes heures, et je désirais savoir comment ça se passait devant la caméra. Vivre l’exposition sachant qu’une multitude de spectateurs regardent ces films me faisait très envie. Je pratiquais déjà l’exhibition lors de soirées BDSM, mais totalement vêtue en dominatrice. Je connaissais déjà l’excitation que l’on pouvait en tirer. Lorsque vous dominez des soumis, cette sensation est présente que l’on soit vêtue ou nue.

Puis, après quelques scènes, tu as décidé de te lancer dans la réalisation ?

Dès le début, lorsque j’ai commencé à tourner, mon but était de concevoir mes propres films. J’ai donc contacté Jacquie & Michel qui m’ont fait faire un bout d’essai pour voir si mon cadreur filmait correctement. C’est comme ça que j’ai pu voir les « dessous de la réalisation », les codes et les coulisses du X. C’est une expérience que je souhaite renouveler prochainement car je préfère être derrière la caméra qu’être simple actrice même si c’est bien plus compliqué.

Donc, pour toi, le porno est une passion ?

Absolument. J’aime le fait que les films restent sur Internet. Je trouve ça très humain et, malheureusement, c’est un rêve que trop peu de femmes osent s’avouer.

Ton entourage est au courant ?

Oui, c’est quelque chose que je n’ai jamais caché car, pour moi, ma sexualité est une véritable fierté et, même si je ne la porte pas comme un étendard, ça fait partie de ce que je suis. Je ne vois pas pourquoi je devrais la dissimuler.

Et ton petit copain ?

Oui [rires] et mes petits amis, aussi ! Je suis une véritable croqueuse d’homme et, en plus de mes nombreux soumis, je ne résiste pas à l’envie de m’organiser des plans à droite à gauche, que je rencontre sur le Net, sur des applications ou tout simplement dans des bars. Je vous l’avais dit que c’était une passion [rires] !

 

C’est aussi bien au lit avec eux que sur les tournages ?

Alors, il faut savoir que, lorsque l’on tourne, ça n’a absolument rien à voir avec le naturel ! Tout est calculé afin de renvoyer une image excitante. Après, est-ce que je prends autant de plaisir ? Je dirais même que c’est mieux [rires] ! Le conseil que je donnerais aux futures amatrices serait de faire attention à ce que la passion du X ne prenne pas le dessus au risque de trouver l’acte classique assez fade.

Tu te souviens de ta première scène ?

Oui et je m’en souviendrai toute ma vie [rires] ! C’était un film SM en smoking fetish. Mon soumis était sous cellophane et aspirait la fumée que je lui recrachais. L’aspect cocasse, c’est qu’il ne fallait pas faire de bruit avec la cellophane qui crissait sur sa peau. On l’a fait sur un bateau à Marseille. Ça a été une expérience très excitante car, alors que j’étais totalement nue, des personnes nous saluaient au loin ! Ça m’a tout de suite donné l’envie de continuer.

Quel a été ton tournage le plus mémorable ?

On a fait ça dans des toilettes publiques à Paris [rires]. Il n’y avait que des cafés bondés tout autour et les gens frappaient à la porte parce que nous étions beaucoup trop longs. Lorsque nous sommes sortis, une grosse fille m’a regardé, l’air bizarre. J’avais les bas qui glissaient et le preneur de vue avait caché sa caméra sous son blouson alors qu’on sortait des toilettes à trois. On était explosés de rire !

 

Quelle pratique as-tu le plus envie d’essayer sur un tournage ?

Je suis très excitée par le bondage avec des cordes. Filmer et créer une histoire à partir de ça est l’un de mes plus grands rêves. On peut s’imaginer beaucoup de choses à partir d’une simple position et j’insiste sur le fait qu’il faudrait mettre bien plus en avant le langage du corps dans le monde du porno !

Et quel est ton plus gros fantasme inassouvi ?

Vivre toute une semaine de tournage réunissant toutes les sexualités dans un coin isolé !

Et qu’est-ce que tu fais lorsque tu n’es pas en tournage ?

A la base, j’étais danseuse classique ! C’est peu commun, je sais. Lorsque je ne tourne pas, je fais surtout des shows en cam où je dévoile mes talents pour le BDSM.

Du coup, sur quoi bosses-tu en ce moment ?

Je viens tout juste d’achever un tournage avec un soumis travesti. Il y a énormément d’hommes qui ont envie d’assouvir ce fantasme mais trop peu nombreux sont ceux qui l’acceptent, par peur des tabous ! C’est vraiment dommage !

Et quels sont tes projets pour la suite ?

Je voudrais avant tout me distinguer et sortir du conformisme de ce milieu. J’ai envie de m’émanciper en réalisant un film avec plusieurs bisexuels, des dominants et des dominés. Quelque chose de totalement libéré et de politiquement incorrect.

Étudiante en lettres modernes et libertine assumée. Mes deux passions: la littérature et le sexe. Que je peux enfin concilier sur ce blog, où je vous raconterai mes aventures sexuelles et autres coups de cœur et coups de gueule en rapport avec la sexualité. Bisous à tous (et à toutes, j'aime bien les filles aussi !).

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