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Bio/Milieu du X

Brigade de charme : montée de libido et descente de police

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En octobre prochain sortira Brigade de charme, long-métrage de Kris Bakelit, réalisateur bien connu des fans de la gamme J&M Élite. Comme toujours, le réalisateur réunit un casting de choix, qui sert avec brio un scénario inventif et décalé.

 

Les aficionados de Jacquie & Michel connaissent bien Kris Bakelit. Nous suivons attentivement son travail depuis ses débuts au sein du prestigieux label Élite. Ce réalisateur en perpétuelle recherche, inlassable défenseur du porno scénarisé, est aussi un grand humaniste. Il aime ses acteurs, et cherche dans chacun de ses films à mettre en avant leur singularité. Dans sa prochaine production, Brigade de charme, c’est particulièrement le cas. Et, chose étrange dans un hard, les deux personnages principaux ne sont pas des femmes, mais un duo d’acteurs bien connu des fans de J&M : Lorenzo Viota et Joss Lescaf. On notera au passage que ces deux hardeurs sont très largement sous-exploités en comédie. Or, et c’est la plus grande surprise de ce film, on a affaire à de très bons comédiens !

 

« Lorenzo est un mec sincère et honnête, explique Kris. C’est un beau gosse, avec un bon état d’esprit. Personne ne lui avait jamais filé de texte. Je me suis dit que j’allais essayer la comédie avec lui, et il est vraiment très bon dans le rôle du flic dragueur et queutard. » À l’opposé, Joss Lescaf joue un flic américain d’origine française, élevé par des mormons, «complètement coincé du cul !» s’amuse Kris.

 

Deux flics amis à miches

Le duo est efficace, et visiblement les acteurs s’éclatent. « Ce duo improbable, sourit Kris, c’est le genre de choses que j’aimerais voir dans un film traditionnel ! Chez J&M, ils ont été très surpris, mais force est d’avouer que ça fonctionne ! » « J’aime bien les personnages très cons, poursuit-il, les losers qui gagnent à la fin. Dans Brigade de charme, on a un flic black puritain, et un crétin. Ils ont nuls, mais ils s’en sortent toujours ! J’aime bien l’absurde, la mauvaise foi, et aussi la légèreté dans l’écriture. C’est parfois difficile avec des gens qui ne sont pas formés au jeu dramatique. Il faut imposer un rythme, avec des répliques du tac au tac. »

 

Une fois encore, Kris Bakelit nous propose un vrai scénario, cohérent et bien construit. Sans vous en dire trop, pour vous laisser le découvrir, nous vous en révélons les grandes lignes. Un mafieux se fait assassiner par une femme dans une chambre d’hôtel. On envoie Kevin [Lorenzo Viotta] sur l’affaire. Un flic du FBI [Joss Lescaf] l’accompagne pour observer, et découvrir les méthodes françaises avec lui. À partir de là, comme le raconte Kris, « ça part complètement en vrille ! » Les deux compères font une grosse connerie, à tel point qu’on menace de les virer, et c’est à ce moment-là qu’ils se font kidnapper par un autre mafieux [Doryann Marguet], avec lequel ils vont conclure un marché. Ce dernier leur assure de fournir des infos pour arrêter la commanditaire du meurtre sur lequel ils enquêtent. Mais évidemment, l’accord comporte des contreparties…

 

Central baise

En parallèle, Kevin consulte une psy [Lolita Grey] dépêchée par la police. Notre flic fricote avec elle, et réussit à l’embarquer dans une mission dans laquelle elle doit jouer une prostituée… Un scénario digne d’une comédie traditionnelle, dans lequel les acteurs s’en donnent à cœur joie ! Même Lolita Grey, réputée timide, s’en tire très honorablement. Il faut dire qu’elle apprécie particulièrement Lorenzo, qui fut son tout premier partenaire dans le X. Quant à Julie Holly, elle a été, selon Kris, tout simplement « incroyable !». « Parfois, elle se montre même trop enthousiaste dans les scènes de sexe, mais on ne va pas s’en plaindre ! » plaisante-t-il.

 

Autre réussite du film : le soin accordé aux décors et aux costumes, malgré les difficultés inhérentes aux tournages en France : « À Paris, c’est toujours très compliqué, avoue Kris. On a toujours des problèmes de parking, des soucis avec le voisinage. C’est plus simple à Prague, où l’on peut travailler jour et nuit ! »

 

Derrière les barreaux

Kris avait reproduit en décor, un commissariat criant de vérité. « On a loué de vraies armes ! » [neutralisées], insiste Kris. Quant aux costumes, il a essayé de « les retravailler un peu, pour éviter les problèmes ! »

 

Évidemment, en trois jours et demi de tournage, difficile de mettre en scène des courses-poursuites, mais les scènes de comédie permettent selon lui « d’installer les situations, d’écrire des choses excitantes qui vont servir de prémices à la scène de cul. Ensuite, si la comédie est suffisamment bonne, on espère que les gens vont continuer à regarder le film, à se masturber. C’est une technique de Page Turner, que j’ai bien réussi avec Ma part d’Ève. » Souhaitons à Kris le même succès pour cet étonnant Brigade de charme.

 

Étudiante en lettres modernes et libertine assumée. Mes deux passions: la littérature et le sexe. Que je peux enfin concilier sur ce blog, où je vous raconterai mes aventures sexuelles et autres coups de cœur et coups de gueule en rapport avec la sexualité. Bisous à tous (et à toutes, j'aime bien les filles aussi !).

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