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Prendre son pied avec ceux des femmes
Un fétiche est connu, à l’origine, comme un objet d’où émanent des forces magiques. Le terme est issu de la langue portugaise « Fetisjo » qui signifie « amulette ». Les navigateurs portugais du XV° siècle ont rapporté des récits africains sur la puissance des fétiches. Un fétichiste est donc quelqu’un qui utilise un objet fétiche ou un vêtement fétiche pour augmenter son excitation. Par la suite, le fétiche -qui n’était que symbolique-, est devenu une fixation et a pris le pas sur la personne, pour engendrer lui-même le désir. Pour le fétichiste, ce n’est donc plus la personne porteuse, mais le fétiche qui l’excite. Son désir peut donc porter sur un foulard, une fourrure ou des bas nylon par exemple.
Le pied, fétiche particulier.
Là, l’affaire se complique. On ne peut pas vraiment qualifier les adorateurs du pied de fétichistes. Certes, il s’agit d’une fixation sur une seule et unique partie du corps. Mais il ne s’agit pas d’un objet « extérieur » à la personne (comme dans le cas des fétichistes des bas nylon). L’intérêt du podophile, concentré sur la partie la plus basse du corps, lui inspire un fantastique plaisir. Pour les spécialistes, l’excitation induite par le pied est une sorte d’expression de servilité.
S’agit-il d’une préférence sexuelle anormale?
Jusque ‘il y a peu, le fétichisme du pied était considéré comme une anomalie, une perversion que l’on devait décourager par tous les moyens, même en la traitant par la psychiatrie si nécessaire.
Heureusement, cette stigmatisation s’est récemment apaisée. Désormais, le fétichisme en général (et donc le fétichisme du pied) est accepté et considéré comme n’importe quel autre choix sexuel. Pour autant que cela ne porte pas atteinte à des tiers, ne prenne pas la forme d’une obsession, et que le fétichiste ne soit pas limité par sa fixation, le fétichisme n’est pas considéré comme pathologique. Il s’agit donc de l’assumer comme tout autre choix sexuel.
On suppose que le fétichisme s’installe très tôt dans les fantasmes de la petite enfance, dès le développement de la personnalité. On sait aussi que la plupart des fétichistes sont des hommes mais il y a des exceptions.
La vie intime du fétichiste du pied
Le fétichiste du pied est quelqu’un qui prend exclusivement son pied avec ceux des femmes. Cela peut relever d’un voyeurisme secret jusqu’à devenir une réelle adoration.
Il est évident que, dans ces cas extrêmes, ceux qui se consacrent uniquement à l’amour podophile risquent des difficultés, des conflits, des problèmes parfois insurmontables dans leur vie affective et sexuelle. Pour eux, il n’est pas simple de rencontrer des personnes auxquelles ils peuvent franchement avouer leur penchant et le pratiquer.
Ron, quarante-six ans :
L’origine de mon penchant ne doit pas être recherchée bien loin. Dans les années soixante Monique, une amie de ma mère, tenait un magasin de corsetterie pour dames à la côte. Aujourd’hui on appellerait cela une boutique de lingerie. A cette époque les sous-vêtements érotiques n’étaient pas encore courants. La corsetterie ressemblait plus à un mal nécessaire qu’à une manière de mettre le corps féminin en valeur.
En vacances, j’allais loger chez elle, ce qui me permettait d’observer discrètement la clientèle féminine qui venait choisir et essayer des sous-vêtements. Les femmes portaient encore de vrais bas nylon. Si je me souviens bien, c’était dans les années 66, 67 que sont apparus les tout premiers pantys et, un changement après l’autre, ce sont les sous-vêtements plus érotiques qui, ensuite, ont connu un énorme succès. Cela va vous paraître incroyable mais, comme petit enfant, j’avais déjà le pressentiment que ce serait le commencement de la fin. En effet, les années suivantes, le panty s’imposa et les véritables bas de dames disparurent totalement de la scène. Peu après, ce furent les longs pantalons et les jeans qui couvrirent les femmes. Après cela, il devint exceptionnel de rencontrer une femme portant de vrais bas en rue. Enfin, je crois que c’est dans les années 70, que Monique a mis définitivement fin à son commerce. Mais à cette époque, je ne passais déjà plus mes vacances chez elle. Je pensais encore à cette période, mais j’avais d’autres pôles d’intérêt.
LVDX: Dans les années ’80, la lingerie féminine est réapparue dans une sorte de rage rétro qui, perdure encore aujourd’hui.
Ron: On peut dire que c’est une chance! Autrement tout aurait été perdu! Comme je vous l’ai dit, lors de ma puberté, les sous-vêtements féminins avaient perdu la cote. Lorsque je suis entré à l’école moyenne, je faisais tout avec les filles. Disons plutôt que je faisais la même chose que les autres… Mais quand, au début des années ’80, j’ai découvert les revues érotiques, quand j’ai vu des photos de femmes en bas nylon avec des porte-jarretelles, mes jambes se sont mises à trembler et j’ai su que c’était « CA » qui me plaisait vraiment. Cette découverte de mon fantasme sexuel profond fut un événement. Ce fut une sorte de choc culturel. J’ai tout de suite su que, sans « ça », je ne pourrais jamais.
LVDX: : Si nous avons bien compris, tu n’es pas un fétichiste du pied, mais plutôt de lingerie ou de nylon.
Ron: Non, n’allons pas trop vite! J’y viens. Après avoir passé un certain temps à consulter des revues érotiques, j’ai naturellement fantasmé sur les femmes et jeunes filles que je connaissais ou que je croisais dans la rue. Ainsi, par exemple, lorsque je voyais une femme en robe avec, en-dessous, des bas nylon, je me posais secrètement la question de savoir s’il s’agissait de pantys, de bas autofixants, ou si elle avait un porte-jarretelles ou même des pantys ouverts. Et surtout, je me demandais de quelle manière je pourrais l’aborder. J’avais tout appris au sujet des pantys et des bas nylons dans les catalogues de vente par correspondance. Je connaissais les tissus utilisés par les modèles comme la viscose, le lycra. Savez-vous que les bas nylon sont originaires des Etats Unis? Ils ont été introduits comme une alternative bon marché aux bas de soie, quelques années avant la seconde guerre mondiale.
Revenons-en à mon expérience: Dans les années ’80, j’ai aussi connu un garçon qui, pour un petit cercle de personnes, recopiait et revendait des copies de vidéos érotiques. Vous devez savoir que la vidéo était une grande nouveauté de ces années là et que les vidéos sexuelles étaient très recherchées. Mais vous ne pouviez pas, comme aujourd’hui, entrer franchement dans une boutique érotique pour y faire votre choix. Tout se passait sous le manteau.
Bref, une des vidéos montrait un homme en adoration devant des pieds de femme et diverses autres situations dans lesquelles il se trouvait engagé. C’était un film néerlandais très explicite. On voyait l’acteur chérir les petits pieds de toutes les manières possibles et imaginables, avec la bouche sur les petons tout nus, mais aussi sur les pieds chaussés de bas. Il léchait et suçait les orteils, frottait ses parties génitales contre les pieds. On montrait comment la femme caressait ses testicules avec ses pieds nus. Dans le film, à plusieurs reprises, il a éjaculé sur les pieds de la femme. Comme vous le savez, l’ultime plaisir pour nos, fétichistes du pied, c’est quand le sperme jaillit dessus.
A partir de ce moment, le domaine du fétichisme du pied s’ouvrait à moi. Mais j’étais conséquemment confronté à un nouveau problème: Comment parvenir à trouver une amie qui comprenne mes désirs? Quelqu’un qui partage mes goûts? Quelqu’un qui veuille pratiquer avec moi ce que j’avais vu sur la vidéo?
LVDX: Le plus grand obstacle pour le fétichiste du pied semble en effet de trouver une (ou plusieurs) partenaires qui soient ouverte(s) à cette sorte de plaisir particulier. Comment as-tu résolu ce problème ?
Ron: Au début, naïf comme je l’étais, je pensais que tout allait se passer aisément. Mais il apparut bien vite que je m’étais lamentablement trompé. Tout allait bien entre mes partenaires et moi…mais après un temps d’approche, les filles auxquelles j’avouais prudemment mon penchant me laissaient tomber.
Après un certain temps, avec l’expérience, j’ai abordé les choses autrement. J’ai d’abord tu mon obsession lors de nos jeux sexuels, et je l’ai fait découvrir peu à peu à mes partenaires par des actes mesurés. C’est ainsi que je suis parvenu à obtenir des résultats.
Lorsque j’avais fait l’amour à une fille, je me dirigeais prudemment vers les régions plus basses de son corps, mais en général je ne parvenais pas plus loin que le mollet. Une seule fois, j’ai réussi. Mais après que j’aie léché les pieds de cette jeune fille, elle m’a fait comprendre clairement qu’elle n’était pas portée à de telles déviances, et qu’il valait mieux que je ne recommence pas. Vous comprendrez les frustrations que j’ai subies.
LVDX: Nous comprenons.
Ron: Il n’y avait plus qu’une chose qui comptait pour moi: essayer d’arriver à mes fins. J’ai donc cherché dans le milieu professionnel. Au début, j’ai rencontré des prostituées à Anvers, dans l’Oudeschipperskapellestraat. Plus tard, j’ai fréquenté de plus en plus souvent des femmes qui recevaient chez elles. Là, il y avait des possibilités… si j’étais prêt à payer, bien sûr! Et la plupart du temps, je devais payer plus que le tarif normal parce que les dames en question considèrent cela comme un extra.
Plus tard, je me suis marié avec une charmante jeune fille dont j’étais tombé peu à peu amoureux. Je pensais parvenir à mes fins avec beaucoup de patience et d’attention, mais ce fut une douche froide. J’ai donc préféré ne pas insister. Ces souvenirs sont à présent fort douloureux. Après quelques années de disputes, nous avons divorcé.
Je suis donc condamné à retourner chez les prostituées. Cela signifie aussi qu’au fil des ans, c’est une importante dépense dans mon budget. Heureusement, je n’ai jamais été sans travail parce que je ne sais pas comment j’aurais pu assumer ma coûteuse passion. Enfin je me suis résigné d’être ainsi fait.
Du témoignage précédent, il ressort qu’il est important pour le fétichiste du pied de rencontrer une partenaire complémentaire. Si, pour la plupart d’entre eux, cela semble un rêve lointain, souvent irréalisable, voyez ci-dessous, il existe des couples de fétichistes en harmonie.
Un couple de fétichistes heureux.
Els et Rudy forment un couple fort sympathique qui partage la même passion depuis de nombreuses années.
Els: (trente-deux ans) C’est un peu par hasard que nous avons découvert notre complémentarité, ou du moins que nous avons commencé à partager la même passion.
Rudy: (trente-huit ans) Il faut dire que Els est encore plus fanatique que moi.
Els: (rieuse) C’est ce que tu souhaites. Je suis de plus en plus perfectionniste. Mais commençons notre histoire d’amour par le début: Contrairement à la plupart de mes amies de l’école secondaire, je ne m’étais pas laissée aller à porter des jeans et des baskets. Je me sentais mieux habillée avec des vêtements classiques. Cela a peut-être quelque chose à voir avec un désir secret de jouer à l’adulte. Un moment, j’ai même déchiré mes pantalons, ce qui a rendu ma mère furieuse vu le gaspillage d’argent que représentait mon geste. Mais adolescente, cela ne m’arrêtait pas.
LVDX: Jeune fille, tu savais déjà bien ce que tu voulais. Tu avais définitivement arrêté ton choix vestimentaire.
Els: En effet, j’avais choisi mon style. A cette époque, -c’était il y a une vingtaine d’années-, le port de l’uniforme était obligatoire à l’école moyenne. Et en m’habillant comme je le faisais, je paraissais plus âgée que mes condisciples, ce qui avait de bons côtés. Et naturellement, mon choix me conférait une certaine féminité. Heureusement, à cette époque les bas nylons noirs étaient très à la mode. C’était même très chic d’en porter. Plus tard, je fus probablement une des rares filles de la tranche des dix-huit ans, à avoir une collection de chaussures noires vernies.
Rudy: Quand j’ai rencontré Els, -elle avait vingt-deux ans-, j’ai été ébloui par sa tenue et son élégance. Je n’avais jamais connu de jeune fille habillée comme une vraie dame, avec des bas et des chaussures. J’ai trouvé ça exceptionnel et j’ai fait tout ce que j’ai pu pour l’approcher.
LVDX: Lui as-tu parlé de ton fétichisme des pieds ?
Rudy: A dire vrai, probablement que oui, mais je ne me rendais pas encore vraiment compte de l’importance de cette fixation. A cette époque, lorsque je regardais une jeune fille ou une femme, je commençais toujours par voir si ses pieds me convenaient. Si oui, alors je supposais que le reste me conviendrait aussi. C’était une sorte de jugement de valeur, mais pour le reste…
Els: (l’interrompt) Je crois avoir tout de suite compris que je t’inspirais et que cela venait d’une passion qui t’était personnelle.
Rudy: C’est ça.
LVDX: Racontez-nous, comment vous avez découvert votre passion commune.
Els: Ça s’est passé ainsi : Il faut que les lecteurs sachent que nous avons, dans notre chambre, une grande armoire ouverte dans laquelle je range mes chaussures à hauts talons. Que c’est Rudy qui s’occupe de les épousseter et de les cirer, et qu’il fait cela avec beaucoup de soin et d’amour.
Rudy: Certainement, je ne fais pas seulement un point d’honneur à ce que ses chaussures soient toujours comme neuves, cela m’apporte aussi beaucoup de plaisir. Sous prétexte de les entretenir, j’ai le bonheur de passer la main là où elle met ses adorables pieds. Plus je m’occupe à cette tâche, plus je m’excite et plus vite…
Els: Oui, Rudy, mais laisse-moi poursuivre. Habituellement, le samedi, nous allons en ville à la recherche de chaussures qui nous plaisent. C’est une véritable expédition et il nous faut au moins une heure ou deux avant de décider d’un achat. La plupart du temps nous achetons des chaussures entre 150 et 200 euros la paire. Nous n’achetons donc jamais de chaussures de mauvaise qualité. Je trouve que seule, la plus haute qualité convient pour notre plus grande passion.
LVDX: Et alors, que se passe-t-il?
Rudy: Après notre achat, nous rentrons à la maison…
Els: Directement dans la chambre, naturellement. Je vais alors m’étendre sur le lit sans sous-vêtements. Rudy sort les nouvelles chaussures de leur boîte. Ce moment est particulièrement lubrique, surtout lorsqu’on sent le parfum du cuir tout neuf. Je me caresse un peu pour être encore mieux dans l’ambiance tandis que Rudy me passe mes nouvelles chaussures. Après quoi je n’hésite pas à en enlever une pour m’enfoncer le fin talon dans le sexe, ce qui m’apporte une jouissance exceptionnelle.
LVDX: Oui, mais tu ne peux faire ça que…
Els: Qu’aussi longtemps que je n’ai pas porté ces chaussures en rue, bien sûr, je ne suis pas folle. Ceci explique que j’ai toujours besoin d’en acheter de nouvelles. D’autre part, il m’est très difficile de jeter de vieilles chaussures, c’est jeter des choses qui m’ont donné du plaisir, c’est comme si je détruisais de merveilleux souvenirs.
Rudy: L’inauguration – pour ne pas dire la consécration- de nouvelles chaussures, l’excite tellement qu’elle jouit spontanément, après quoi je…
Els: Après quoi tu peux gâter et dorloter mes pieds. Quant à la suite, il n’est pas nécessaire de faire un dessin…
LVDX: Si, justement, précise-nous quelques détails savoureux.
Rudy: Que vous dire de plus ?
Els: Je pense que je peux deviner.
LVDX: Oui ?
Els: Vos lecteurs voudront savoir si mon mari se fait aussi jouir sur mes pieds.
LVDX: ?
Rudy: La sensation est trop intense pour résister. Le contact de mon sexe entre deux pieds doux ou la caresse d’orteils sur mes testicules enlève toute inhibition, il n’en faut pas plus pour céder.
LVDX: Certaines personnes vont plus loin que vous. Si ça peut vous consoler, vous n’êtes pas les seuls, sur cette terre, à avoir ce comportement sexuel particulier.
Els: Si vous saviez… Il y a des gens qui sont encore plus fétichistes que nous. Nous connaissons un couple dont le mari travaille dans l’informatique d’une multinationale et qui porte toute la journée des pantys sous ses vêtements.
Rudy: C’est ainsi…
Els: Son épouse dit qu’ainsi, elle a la certitude que son mari ne POURRA pas la tromper.
LVDX: Cette femme en est si sûre ?
Els: Quelle question ! Qui sait s’il n’y a pas une autre femme qui cherche la même chose ?
… Mais qui sait ?
Nous remercions Ron, Els et Rudy pour leur témoignage à cœur ouvert sur leur fétichisme et leur manière de le vivre. Nous espérons que cette entrevue apportera un peu de baume au cœur de ceux qui assument mal leur fétichisme des pieds. Rien n’est anormal ni exagéré dans la vie sexuelle, l’objectif ultime de chacun est de trouver une partenaire avec laquelle pouvoir partager ses fantasmes.
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