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Le porno nuit-il à l’érection ?

Une récente étude américaine a révélé un nouveau syndrome : la dysfonction érectile provoquée par une consommation excessive de porno. Faut-il s’en inquiéter ?
Une étude présentée à Boston mi 2017, a révélé des informations surprenantes. Une équipe de scientifiques, dirigée par le Dr. Matthew Christman, urologue au Naval Medical Center de San Diego, a mené deux études en parallèle : l’une sur des femmes âgées de 20 à 40 ans, et l’autre sur 300 hommes de la même catégorie d’âge. Tous les sujets ou presque étaient mariés et hétérosexuels. L’étude sur les femmes a confirmé que celles-ci n’étaient pas de grandes adeptes du porno : environ 40% des femmes ont avoué en consommer, dont un quart à une fréquence inférieure à une fois par semaine.
Chez les hommes, les trois quarts ont indiqué regarder du porno au moins une fois par semaine et environ 20% trois à quatre fois par semaine. Et certains résultats, plus préoccupants, ont révélé des pratiques que l’on croyait réservées à une minorité de geeks ou de no-life japonais mal à l’aise avec la gent féminine : 3,4% des hommes interrogés avouent préférer une masturbation solitaire devant une vidéo porno à un rapport sexuel avec une partenaire ! Même si le pourcentage est faible, il est tout de même surprenant, quand on sait que la population interrogée est âgée de 20 à 40 ans. Autre donnée importante : ces hommes regardent du porno au moins une fois par semaine (et au moins trois fois par semaine pour 40% d’entre eux).
Parmi ces consommateurs de X, une grande partie d’entre eux se plaignent de troubles de l’érection lors de leurs rapports sexuels. Etonnant, pour une population si jeune.
Selon le docteur Mattew Christman, « il fallait donc chercher ce qui pouvait expliquer l’augmentation (des dysfonctions érectiles) observée depuis quelques années dans ce groupe. Nous pensons que la pornographie peut être l’explication ». Une étude menée en 2015 au sein d’un groupe d’étudiants avait déjà montré que les non-consommateurs de porno ne souffraient pas de problèmes de libido. Mais le risque de rencontrer des troubles du désir passait à 6% pour ceux qui en consommaient moins d’une fois par semaine, et à 16% pour ceux qui en regardaient plus d’une fois par semaine.
On peut expliquer ces chiffres de la façon suivante : les gros consommateurs de X ont tendance à rechercher des stimulations toujours plus intenses. Autrement dit, plus on regarde de porno, plus on cherche à se stimuler par des images toujours plus crues, et parfois extrêmes.
C’est ce qu’a avancé une autre étude, réalisée par le célèbre Kinsey Institute : les pratiques que montre le porno sont parfois tellement hard qu’elles rendent le sexe « vanille » ennuyeux, même s’il s’agit de sexe réel, avec un partenaire.
Le mécanisme de l’addiction entre en jeu. Dans son livre Tous addicts !, le professeur David Linden, neuroscientifique de l’université John Hopkins (États-Unis), décrit le fonctionnement du cerveau lorsqu’il est stimulé par des images pornographiques. On remarque une activation du circuit du plaisir. Notre cerveau adore le porno, et en demande toujours plus ! Le X sur Internet offre la possibilité d’accéder gratuitement, en deux clics, à une infinité d’images pornographiques. Le circuit de la récompense se trouve donc hyperstimulé. Matthew Christman souligne que « la pornographie sur Internet, en particulier, est un superstimulant de ce circuit de récompense, en raison probablement de la possibilité de trouver instantanément et de façon ininterrompue des images sexuellement toujours plus excitantes ».
Mais d’autres mécanismes pourraient également entrer en jeu pour expliquer les troubles du désir et de l’érection. Le porno donne l’impression que le sexe est toujours lié à la performance. Et certains peuvent croire que le porno n’est que l’illustration de la sexualité réelle. En découle évidemment une angoisse qui nuit à l’érection. En plus, il faut bien reconnaitre qu’on ne regarde pas du X pour prendre des leçons de séduction, et que les rapports humains sont souvent très éloignés de la réalité. Pour ces hommes qui sur-consomment du porno, la meilleure thérapie consiste à réapprendre les échanges intimes avec des partenaires réels, et de se sevrer (au moins temporairement) du porno.
Ne lâchez pas votre numéro de Hot Vidéo, et ne renoncez pas au porno pour autant, car ces conclusions restent à confirmer ! En effet, cette étude a été menée sur un échantillon limité et une population particulière (en majorité des militaires). Néanmoins, d’autres mécanismes pourraient également intervenir, et les recherches doivent encore être poursuivies pour en apprendre davantage. En attendant, messieurs, continuez à vous délecter d’images pornographiques, car consommées raisonnablement, elles ne présentent aucune contre-indication !
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