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Le Ballooning, c’est gonfler

Dans la grande famille des paraphilies, je demande l’une des plus drôles : le balloon fetish ou l’art de gonfler, jouer ou exploser un ballon de façon érotique. On lève le voile sur une niche qui roule.
Une paraphilie est un nom désignant une attirance ou une pratique sexuelle déviante par rapport à la norme. Cette norme ? C’est le triptyque fellation/cunni/pénétration dans un rapport équilibré et consenti entre deux adultes. Tout ce qui sort de ce cadre peut-être dès lors considéré comme une paraphilie. Au jeu des nuances, tout le monde est un peu fétichiste (un terme plus joli et moins médico-psychiatrique que l’original). C’est le cas par exemple si vous léchez un talon aiguille pendant que vous enculez sa propriétaire… C’est le cas aussi si vous bandez dur ou mouillez abondamment lorsque vous pressez un ballon contre vous. Un ballon, oui. Car il existe beaucoup de gens que ça excite les ballons. Un florilège d’exemples soft est à admirer ici.
Looners, Poppers et autres non poppers
De manière classique, les fétichistes du ballon ou looners sont divisés en deux familles : les poppers et les non poppers. Les poppers aiment l’acte de gonfler et dégonfler et s’éclatent en éclatant les ballons, tandis que les non poppers n’apprécient pas, voire détestent, que ceux-ci explosent, souvent par peur du bruit sourd et soudain de la déflagration (ce qu’on appelle la lygrophobie). L’approche sexuelle n’est pas exclusive à l’une ou l’autre des familles. A partir de là, que peut-on faire de « horny » avec une sphère de plastoc remplie d’air ? La question a été posée par la version allemande de Buzzfeed à Maggy Berloon, une Teutonne fondatrice du site Balloons-United.
Led Zeppelin
« Si je m’assois sur un ballon, la pression intense et le contact avec le plastique vont m’exciter explique-t-elle. Je suis attirée par le fait qu’un objet aussi fragile et délicat puisse supporter autant de poids. D’un coté, les ballons sont doux et souples. De l’autre, ils sont fermes et robustes. C’est génial ! » Maquée depuis douze ans avec un fétichiste du ballon, elle affiche toujours un enthousiasme de néo-convertie. « Quand on blottit un ballon contre soi, on ressent la douceur et la chaleur du latex. La pression monte et il devient dur avant d’exploser. Quand vous vous asseyez dessus, vous sentez cette énorme pression en dessous. C’est toujours angoissant de se demander si ça va exploser. Je flippe vraiment quand mon mari fait éclater un ballon contre mon vagin avec sa bouche. Il y a quelque chose qui relève presque de la douleur ». A la lumière de son témoignage, toute analogie avec l’éjaculation n’est pas du tout fortuite. Il y a de réelles similitudes dans le ressenti, d’autant que le ballooning vient aussi enrichir le Kama Sutra de quelques positions supplémentaires. « La première fois, c’était surréaliste d’être au milieu des zeppelins (NDLR : le nom donné aux plus gros des ballons, allongés comme des dirigeables). Je ne connaissais que les banals ballons de supermarché et je ne me doutais pas qu’il en existait d’aussi gros pour s’envoyer en l’air. Ce n’est pas facile de tenir en équilibre, mais ma position favorite est d’être allongée dessus et que mon mari me prenne par derrière. Le ballon renvoie chaque coup de reins avec encore plus de force. C’est vraiment excitant. Je n’ai même plus envie de coucher si je ne peux pas l’utiliser comme sextoy ». A l’instar de Maggy, les fétichistes sont sortis du bois. La communauté looner est très active sur les réseaux sociaux aidée par les côtés facile, coloré et visuel du délire. Trois aspects qui ont naturellement conduit le porno à s’emparer du phénomène.
Les films cul(-tes) du ballooning
En effet, il y a une chose que tous les looners ont en commun, c’est « aimer la vue des ballons » dixit la fameuse Maggy. Et dans ce domaine, le porno ne s’est pas fait prier pour répondre à la demande. Être une pornstar avec de gros nibards et des fesses aux courbes redoutables confère un grand avantage aux yeux des looners, naturellement impressionnés par un bon 95 E fabriqué parfois lui aussi à partir de sphères de plastique…
Le ballooning a donc son panthéon. Si les films semblent droit sortis des 70’s, il faut y voir la patte de l’amateurisme qui sied tant à la niche. Toutefois, force est de constater que les studios spécialisés n’existent plus et ont laissé la place aux initiatives indépendantes de cohortes d’amatrices qui diffusent leurs vidéos nichées sur Clips4sale ou Mydirtyhobby. De 1997 au crépuscule des 2000’s, le studio leader fut Steamybabes. Etabli dans l’Ontario canadien, Steamybabes deala ses vidéos de ballooning jusqu’au Japon, un pays friand de la pratique. On lui doit l’explosif Mistique Balloon Pop ainsi que la série des Boobs‘n Balloons, notamment le Volume 7 avec la voluptueuse Makayla. Son challenger, Synister Films proposa Ballon Girls en huit volumes et le studio Smoking Females s’essaya au genre avec Balloon Fun. Parmi les grandes prêtresses du genre, on trouve Tiffany Preston ou Ariel Summers et son remarqué Girls Nite Out. Vous l’aurez compris, il y a de quoi décoller. Pour tout ce qui est fun et positive sex, le ballooning est une affaire qui roule.
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