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Comment j’ai appris à aimer la DP

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La DP, vous connaissez ? Non, je ne vous parle pas de la déléguée du personnel de votre boite, mais bien de la double pénétration. Popularisé par le porno, ce fantasme partagé par les deux sexes n’est pas si difficile à réaliser. Tout au moins sous sa forme la plus classique, à savoir : un garçon devant, un garçon derrière, et une fille « comblée » au milieu. J’ai eu le bonheur de tester cette combinaison. On peut aussi tenter deux garçons devant, ou deux derrière, mais c’est plus délicat. Suivez le guide !

 

Ma première double

La première fois que j’ai essayé la « double », c’était dans mon lit, en fin de soirée bien arrosée. Deux copains, Vincent et Hervé, étaient restés « dormir » à la maison. Avec tout ce qu’ils avaient bu, ils n’étaient pas en état de reprendre leur voiture, mais ils se sont montrés très entreprenants, une fois à l’horizontale ! Je crois que toutes les possibilités du triolisme ont été exploitées, avec la bouche, avec les doigts… Après qu’ils m’ont tous deux pénétrée, l’un après l’autre, je leur ai naturellement proposé de m’honorer en même temps. Les attributs de mes potes ne différaient pas trop niveau taille, sinon j’aurais logiquement choisi le plus gros pour mon vagin, et le plus petit pour l’autre orifice. Vincent s’est allongé sur le dos, et je suis venue m’empaler sur lui, présentant mon cul à Hervé qui se branlait tranquillement, tout en enduisant sa queue d’une bonne dose de lubrifiant. Ce point est essentiel pour la réussite de l’opération ! Et comme, à moins d’être polyandre, il est rare que le sexe à plusieurs se déroule entre partenaires réguliers, prévoyez du lubrifiant compatible avec les préservatifs. Oui, je sais, cela semble aller de soi, mais même si les gels au silicone ou les crèmes à base d’huile minérale sont très agréables d’utilisation, ils rendront le préservatif poreux !

 

Revenons au cœur de l’action. Je suis empalée sur Vincent, et Hervé a posé son gland sur ma rosace. A ce stade, il est préférable de cesser tout mouvement, le temps que les deux partenaires soient bien en place, avant de commencer à bouger ! Si les films pornos ont pu vous faire croire que la DP (prononcez dipi, à l’américaine), c’est comme un jeu de Tetris mais avec des bites, en réalité, c’est un petit peu plus délicat !

Pour toute fille voulant essayer la DP, le b.a.-ba, c’est d’aimer le sexe anal. Sinon, je dirais que ce n’est même pas la peine d’essayer. Une « double » réussie nécessite un lâcher–prise que les sodomites averties connaissent bien. Cet abandon fera que l’orgasme sera… phénoménal ! Étant déjà adepte du sexe anal depuis le début de ma vie sexuelle, Hervé n’a eu aucune difficulté à s’introduire dans mon cul. Ce soir-là, le plaisir a été si intense que j’ai cru sortir de mon corps (si, c’est possible !). Je suis devenue fan de la DP, et je la recommande maintenant à toutes mes copines (enfin, les plus proches…). Évidemment, il faut que la magie du moment opère, comme c’était le cas ce soir-là, ou rien n’était préparé, et où toutes les conditions étaient réunies pour réussir l’expérience, en l’occurrence un bien-être et une excitation optimale, mais surtout une confiance absolue dans mes partenaires. C’est aussi pour cela que l’expérience n’est pas si facile à renouveler. Vous me direz que l’on peut se rendre en club libertin, trouver des partenaires masculins qui ne demanderont qu’à s’introduire en duo dans mes orifices, mais que voulez-vous, j’ai du mal à inviter de parfaits inconnus dans mon intimité ! Même si j’aime les lieux échangistes, j’ai souvent du mal à m’y abandonner. Je sais que d’autres sont moins timides que moi, et que le libertinage permet de réaliser bien des fantasmes, sans attendre que l’occasion, toujours trop rare, se présente.

 

Le plus dur est… derrière moi !

On a beau être ouverte d’esprit et des orifices, il est indispensable que nos partenaires « assurent », et il faut dire que pour les hommes, c’est parfois compliqué : ils doivent être très excités, avec une érection bien rigide, ils ne doivent pas être dérangés par le contact très rapproché avec une autre bite, et il faut qu’en plus de tout cela, ils se montrent d’une patience et d’une délicatesse exemplaire. Et encore, on ne parle ici que du commencement de l’opération (ou de l’introduction, si vous voulez). Quand les acteurs sont en place, il faut qu’ils coordonnent leurs déplacements. Et la plupart du temps, c’est compliqué. Je m’explique : il est presque impossible, pour les deux queues, de rentrer et de sortir en même temps. Il faut donc que l’une rentre pendant que l’autre sort. Ou bien que l’une des deux reste immobile, pendant que l’autre s’active.

Une seule chose m’a frustrée pendant ce petit rodéo : dans la position que nous avions adoptée, je ne pouvais pas me toucher le clitoris. Alors, il m’a fallu compenser en m’appuyant fortement sur le pubis de Vincent, mon partenaire d’ « en-dessous ».

 

Après cette première expérience, j’ai attendu que d’autres occasions se présentent, et j’ai eu la chance de vivre d’autres grands moments « en double ». Certains ont été moins convaincants, mais au fur et à mesure des expériences, j’ai appris quelques techniques pour parvenir à des orgasmes intenses. Le choix de la position est primordial. Pour moi, l’idéale est la « cavalière inversée », c’est-à-dire quand je me trouve assise sur mon partenaire allongé, en lui présentant mon dos. Il me sodomise, pendant que l’autre garçon, face à moi, pénètre mon vagin. La position me permet de caresser mon clito, avec mes doigts ou, encore mieux, avec un petit gode vibrant. Dans cette position, j’ai déjà enchainé quatre orgasmes !

Boy or toy ?

D’ailleurs, puisqu’il est question de vibro, n’oublions pas que celui-ci est la meilleure alternative à un troisième partenaire ! Perso, avoir un orgasme avec un vibro sur le clitoris et un pénis dans le derrière constitue le summum du bonheur terrestre !

 

Mais d’autres types de pénétration sont possibles. Par exemple, l’un de mes partenaires qui arborait une virilité disons, très moyenne a eu, un jour, l’excellente idée d’introduire celle-ci en moi en même temps qu’un vibro, de petite taille lui aussi, mais très efficace. Là encore, avec beaucoup de lubrifiant et d’excitation, on peut éprouver la volupté d’être « comblée » au maximum, et, pour ma part, j’ai ressenti, avec les muqueuses et les chairs étirées, une sensation de ne plus pouvoir bouger, d’être à la merci de mon partenaire et, je dois bien l’avouer, cela m’a considérablement excitée !

Une copine proche, qui a pratiqué la « double vaginale », m’a avoué que son excitation relevait davantage du mental que du physique. Là encore, c’est la sensation d’être comblée qui l’emportait, et le seul fait de savoir que deux queues la pénétraient suffisait à la faire décoller ! Mais elle m’a également confié que dans ce cas de figure, le beau rôle revient à la pénétrée. Les pénétrants, eux, doivent se débattre avec de nombreuses difficultés : garder une érection satisfaisante, assumer le fait d’avoir la queue d’un autre homme collée contre la sienne, ne pas s’emmêler les jambes, faire attention à ses genoux, et pour celui qui se trouve en-dessous, supporter parfois le poids de deux personnes.

 

DP anale : oui, ça peut passer !

Certaines inconditionnelles de la sodomie (dont je suis, vous l’aurez compris !) voudront sans doute tenter la double anale. Du côté des positions, la plus appropriée (si vous n’êtes pas rompue à l’exercice) est celle qui ouvrira le plus facilement vos sphincters. Je vais m’appuyer sur les confidences d’une copine libertine, qui a voulu tenter d’éprouver ses capacités tout en se sentant « remplie ».

Elle m’a raconté comment, pour sa première DP anale, elle s’est accroupie sur le pénis d’un garçon, en lui présentant son dos, puis, une fois le pénis inséré dans son anus, elle s’est renversée en arrière, en s’appuyant sur ses mains. Excitée comme jamais, elle avait donc envie d’une deuxième queue dans le fondement. Elle m’a avoué avoir sniffé un peu de poppers, puis le second partenaire est venu rejoindre les amants… Le moment décisif, c’est le passage du gland. Ensuite, tous les partenaires doivent s’immobiliser pour que la pénétrée s’habitue à ces présences masculines quelque peu envahissantes !

 

Attention, quand l’ouverture est maximale (et l’excitation aussi), ce n’est pas une raison pour s’activer tout de suite ! Dans l’anus, c’est seulement l’un des deux pénétrants qui va effectuer le va et vient ! Au moins dans un premier temps… Car quand vos sphincters seront habitués, vos deux partenaires pourront coulisser l’un contre l’autre, et vous pourrez alors jouer la pornstar ! Allez-y doucement néanmoins, avec la double pénétration, anale ou vaginale, ou les deux, il ne s’agit pas de battre le record du jeu « combien d’étudiants peuvent rentrer dans un ascenseur ? », mais de prendre un maximum de plaisir !

Mon dernier conseil serait, même si cela semble évident : ne vous forcez jamais à faire quoi que ce soit. Et méfiez-vous des tutoriels, sur Internet ou ailleurs, qui vous promettent la recette miracle pour la DP du siècle, qui changera à jamais votre sexualité. En DP comme ailleurs, le plus important réside dans la pratique, la complicité, le respect… et l’humour.

 

Après des études de philosophie et de psychologie, Mathilde Leriche débute une carrière dans l’enseignement. Puis, à l’âge de trente ans, curieuse de nouvelles expériences, elle découvre le libertinage, et se passionne pour la sexualité humaine.

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