Actrices
Rebecca Lord : « Les femmes n’ont pas la même vision que les hommes pour les choses du sexe ! »
Incarnation de l’élégance à la française dans le X, Rebecca Lord, la plus internationale de nos actrices, revient dans l’industrie en tant que réalisatrice, avec pour distributeur un label français bien connu : Jacquie et Michel ! Elle nous a livré sa vision du porno actuel, et quelques-uns de ses secrets de réalisation…
LVDX : Comment es-tu arrivée dans l’industrie du porno ?
Rebecca Lord : En lisant les petites annonces d’un journal gratuit, en 1993. L’annonce disait « film érotique » ! Je me suis déplacée pour rencontrer l’annonceur : Patrice Cabanel. Je me suis vite rendue compte que le film érotique en question était en fait une scène hard pour les vidéos de Patrice. Je suis rentrée chez moi un peu désabusée, ne pensant vraiment pas donner suite, mais à l’époque je galérais question boulot – j’étais maquilleuse pro – et j’ai demandé un second rendez-vous à Patrice, qui m’a gentiment reçu. Nous avons papoté un moment. Je me suis rendu compte que Patrice n’était pas un tordu, et quand sa compagne Anastasia (actrice X de l’époque) s’est jointe à nous, ça m’a pas mal rassuré : couple vraiment charmant et plus pro qu’amateur, même si les films de Patrice étaient classés dans cette catégorie.
Avec quelles productions as-tu déjà travaillé ?
La question piège (rires) ! Je ne vais jamais me souvenir de toutes les productions… En Europe, honnêtement, à part Dorcel, Rocco Siffredi ou Mario Salieri, je ne me rappelle pas trop. Si, Private. Le reste, ce sont principalement des boîtes de prod américaines puisque j’ai fait toute ma « carrière » là-bas. Entre autres : Vivid, VCA, Sin City, Hustler, Adam & Eve, Wicked, Anabolic, Metro, Spice Channel, Penthouse, Pleasure, Elegant Angel… La plupart de ces productions ont aujourd’hui disparu.
Quelles sont les récompenses dont tu es le plus fière ?
Je ne suis pas trop branchée « récompenses ». Je pense que la meilleure des récompenses, c’est la reconnaissance de tes fans, et comme ce n’est pas eux qui décident des récompenses, tu as juste la reconnaissance de tes pairs. Ce n’est pas rien, évidemment, mais si ces récompenses pouvaient être attribuées par les fans, ce serait beaucoup plus valorisant. Donc pour finalement répondre à ta question : celle dont je suis le plus fière est le AVN Hall Of Fame car c’est sur la demande des fans qu’AVN attribue ces récompenses (tout au moins en grande partie).
Le porno et toi, c’est déjà une longue histoire. Que penses-tu de l’état actuel de cette industrie aujourd’hui ?
Oh, il me faudrait des pages pour écrire ce que j’en pense ! J’ai eu la chance de faire ma carrière dans les années 90. Vers la fin des ces années, Internet n’était pas encore le gigantesque espace pornographique qu’il est devenu. Donc, pour résumer, les actrices/acteurs/réalisateurs, et tous les boulots de crew (cameraman, monteurs, éclairagistes, maquilleurs…) étaient bien payés.
En tant qu’actrices, le travail était très « classique » (par rapport à ce qui se fait aujourd’hui), et j’avais même la chance de pouvoir choisir avec qui je travaillais. Quel contraste avec ce qu’est devenu l’industrie aujourd’hui : du grand n’importe quoi ! Je sais que je vais passer pour une mamie nostalgique, mais ce n’est vraiment pas le cas. Je déteste la plupart des choses que je vois : les actrices sont traitées comme des pièces de viande, à coup de baffes dans la figure, se font cracher dessus, se prennent des dérouillées magistrales, se font étrangler et/ou enfoncer des sexes énormes au fond de la gorge jusqu’à ce qu’elles étouffent, boivent du sperme recueilli dans des verres, se font écarter l’anus pour bien montrer à quel point il est dilaté, triple pénétrer…
S’il y a des gens que tout ça excite, je veux bien le comprendre, mais franchement ce n’est pas du tout ma définition de ce que devrait être un film porno. Pour moi, ça tient plus du freak show [cirque] que de quelque chose que j’ai envie de regarder pour mon plaisir.
Les acteurs se piquent le sexe et sont devenus des « machines à baiser » (jusqu’à ce que leur corps ne suivent plus et qu’ils soient obligés d’arrêter ou de prendre de longues vacances…).
La plupart des actrices acceptent n’importe quoi du moment qu’elles sont (mal) payées.
N’importe qui se prend pour un cameraman (ou un monteur), et les résultats sont franchement navrants. Heureusement, dans cet océan de boue, il y a encore de belles productions, comme X-Art ou Sex-Art, qui rendent au porno leurs lettres de noblesse. Je ne suis pas une « porno-snob » : j’aime juste voir de jolies femmes dans de beaux décors, ce qui n’empêche en rien les scènes très chaudes. Bref, je pense qu’on court à la catastrophe, surtout avec les tubes : ils enfoncent le clou dans le cercueil de notre industrie. Beaucoup de productions ont mis la clé sous la porte: on ne peut pas se battre contre la gratuité. D’un côté, le revers de la médaille pour ces tubes, c’est qu’il n’y aura bientôt plus de tournage, puisque les boîtes de production auront fait faillite. Ils se tirent une balle dans le pied !
Il faut que les fans de porno réagissent et comprennent que ces tubes signifient la mort de notre industrie. On trouve beaucoup de nostalgiques des années 90 et 2000 sur les réseaux sociaux. Le porno de ces années-là les faisait fantasmer. Aujourd’hui, c’est le porno à la chaîne: scènes tournées, bâclées devrais-je dire, en une heure, à la chaîne. Voir une actrice se faire défoncer par 8 mecs dans un studio tristounet de Prague ou Budapest, ça va une fois. Le problème c’est que c’est devenu la norme. Comment veux-tu faire rêver les gens quand tu fais ce genre d’abattage? Quand Pierre Woodman emmenait tout son équipe à Bali ou en Afrique et tournait un film pendant plusieurs semaines, il faisait fantasmer la planète!
Ton grand retour dans la réalisation, c’était en 2013… Comment ça s’est passé ?
Épuisant ! Les choses changent tellement quand tu t’absentes pendant quelques années. Il a fallu se réhabituer à des actrices/acteurs moins matures que quelques années auparavant, se passer de certains membres de l’équipe technique pour des raisons budgétaire, trouver des agents sérieux qui ne t’envoient pas n’importe qui pour faire le « boulot » (car c’est un vrai boulot)…
Le premier tournage a vraiment été très difficile, physiquement et mentalement, avec des horaires de fous (16 à 18h par jour). Mais le jeu en valait la chandelle, et je suis super contente du résultat (les deux films que nous avons tournés sont Couplicity 1 & 2) : nous voulions faire deux films sur la complicité entre de vrais couples dans la vie (maris et femmes ou concubins) – d’où le titre – et le résultat fut au-delà de nos attentes. Malheureusement, je n’ai pas pu continuer cette série, car impossible de trouver plus de vrais couples à filmer. Je retenterai peut-être bientôt si j’arrive à en trouver suffisamment pour un film de cinq scènes!
Tu réalises avec ton mari ? Comment se passe votre collaboration ?
Très bien. Nous avons tous les deux été formés à la méthode américaine (très carrée), donc nous savons parfaitement quel résultat nous recherchons, et nous sommes plutôt complémentaires sur les tournages. Disons que lui est plus « technique », et moi je suis plus « artistique » on va dire! D’autre part, nous avons la chance de pouvoir bosser avec des gens que nous apprécions énormément et que nous connaissons depuis de nombreuses années, qui sont devenus des amis. Nous sommes très soudés, et il n’y a quasiment pas de problèmes que nous ne puissions résoudre en équipe.
Comment s’est amorcée ta collaboration avec Jacquie et Michel pour la distribution ?
Par l’intermédiaire de mon agent américain. Je fais mes films pour les USA, marché que je connais beaucoup mieux que l’Europe. Je connais peu la distribution française, et donc j’ai laissé le soin à mon agent de trouver la meilleure distribution possible en France.
Quel regard portes-tu sur les scènes «amateur » de Jacquie et Michel ?
Le concept est sympa, même si en toute honnêteté je ne regarde pas de films pornos, mais juste quelques extraits pour voir ce que les productions font. Ayant habité Marseille pendant plusieurs années à mon retour à la réalisation/production, impossible de passer à côté du fameux « merci Jacquie et Michel » !
Que penses-tu des productions du label J&M Elite ?
J’ai suivi les débuts avec attention. C’est une bonne chose que les leaders du marché français mettent plus de budget dans les films, ce qui permet aux réalisateurs de pouvoir faire mieux que le porno de base dont je parlais plus haut. Il faut que nos gamins (de plus de dix-huit ans bien sûr) arrêtent de penser que le sexe, c’est étouffer sa nana avec sa bite au fond de la gorge, lui cracher dessus et lui éjaculer sur la figure! Imagine un peu la tête de sa petite amie ! J’aimerais voir une production française faire des films du genre X-Art : les plus belles actrices dans des décors de rêve ! Peut-être un nouveau label J&M ? Je me porte volontaire pour son lancement !
Quelles sont tes exigences lorsque tu castes tes acteurs et actrices ?
Je m’efforce d’éviter les seins refaits et les tatouages. Je n’ai absolument rien contre, mais les distributeurs américains (et plusieurs autres pays comme le Japon, l’Australie…), qui sont mes clients principaux, sont saturés de performeurs tatoués et de seins refaits. A la base, mes films sont pour Penthouse et leur exigence était 90% d’actrices sans silicone/tatouage (ou vraiment petits).
J’ai fait une exception pour Nikita Bellucci car j’ai réussi à la mettre dans un décor, une situation, qui lui correspondait, et Penthouse n’a pas objecté. Mais je me suis faite un peu engueulée une fois ou deux pour d’autres actrices.
Au-delà de ce problème, bien entendu je recherche toujours les plus jolies filles, et n’ai jamais hésité à payer des cachets plus chers pour avoir la chance de les avoir dans mes films. Je discute très rarement les exigences financières des actrices. Premièrement car je pense qu’elles sont sous-payées, et en tant qu’ancienne actrice je sais à quel point ce n’est pas un boulot facile. Deuxièmement, je veux que les gens qui bossent avec moi soient contents d’être là et donc fassent du bon boulot. Certains producteurs se plaignent que les actrices qu’ils embauchent font du mauvais boulot. S’ils les payaient correctement, ils n’auraient pas ce problème.
En ce qui concerne les acteurs, c’est un peu la même chose de ce côté-là : pas trop de tatouages ! Mais surtout, j’essaye de trouver des acteurs jeunes, ce qui n’est pas trop facile en Europe. Les papis de cinquante balais et plus squattent le marché, et c’est difficile pour les jeunes acteurs. Mais j’ai le sentiment que c’est en train de changer. J’évite les acteurs qui se piquent, je trouve ça navrant. Je n’ai rien contre si l’acteur a une panne, bien que le Viagra® suffise à mon avis. Aucune passion, aucune libido: ils se sont transformés en machine à baise ! D’autant plus navrant que les actrices que j’embauche sont des bombes sexuelles ! Mais le mal est fait : tu leur mettrais Charlize Theron ou Margot Robbie comme partenaire, que la seule façon de bander, serait de se piquer ! C’est vraiment triste d’en arriver là, et malheureusement je ne parle pas d’exceptions : la plupart des acteurs pornos en Europe se piquent pour garder une érection. Donc j’essaye d’éviter ces acteurs-là.
Tu as une méthode particulière pour organiser tes tournages. Tu cherches d’abord des lieux, puis tu écris une histoire. Tu procèdes toujours comme ça ?
Oui c’est exactement ce que je fais. Très naïvement, quand je suis revenue à la réalisation en 2013 je faisais l’inverse, comme je le faisais aux US quelques années plus tôt. J’ai très vite déchanté après avoir été bien au-delà de mon budget 2 ou 3 fois ! Aux États-Unis, tout est conçu pour les tournages donc il est très facile d’écrire une histoire sympa, puis de trouver les lieux de tournages adéquats, et dans le budget alloué. En Europe, c’est bien sûr faisable, mais la douloureuse peut être très élevée, et ton budget, tu peux lui dire bye bye !
Ayant donc appris cela à mes dépens, je me suis fait tout un portfolio de lieux de tournages, la plupart par l’intermédiaire d’agents, et j’ai écrit mes scripts en fonction. A quelques exceptions près. Puis quelquefois, un coup de chance: quelqu’un qui connait quelqu’un qui connait quelqu’un ! Ou un imprévu sur un lieu de tournage, et tu dois vite fait en trouver un autre. Quelquefois, tu as de la chance: je suis, par exemple, tombée sur une gare au milieu de nulle part en Espagne. Il y avait des travaux sur les voies ferrées, mais c’était un week-end et j’ai pu « voler » deux scènes que je me suis dépêchée de réécrire, car elles n’étaient pas dans le script initial. Il faut souvent savoir s’adapter rapidement quand on part en tournage pour 10-15 jours !
Quels sont tes prochains projets de tournage ?
Je dois finir un tournage que je devais terminer mais qui a été reporté à cause de l’alerte HIV récente. Cela se fera à côté de la maison pour une fois (c’est rare!), à Rome. C’est une série que je teste en ce moment avec un acteur que j’adore: Kai Taylor. J’ai pour habitude de donner le rôle principal aux actrices, c’est donc une première pour moi. J’ai pas mal de projets dans mes tiroirs mais la plupart ne se feront jamais faute de budget. Je bosse avec mes propres fonds, ce qui me permet de faire ce que j’aime et de rester pas mal indépendante.
Le revers de la médaille, c’est que je suis limitée financièrement. Je ne veux juste pas qu’une production m’impose des choses que je n’aime pas (j’en ai parlé plus haut en ce qui concerne la façon dont sont traitées les actrices : je ne me vois pas produire ce genre de scènes même si on me donne un budget conséquent).
J’ai déjà discuté avec plusieurs boîtes de production sur un éventuel tournage mais pour le moment je n’ai pas réussi à trouver un terrain d’entente qui les satisfasse et me permette de réaliser quelque chose de bien. Je ne suis pas une mercenaire du X. J’aime ce que je fais, et si je rencontre une production (comme c’était le cas avec Penthouse) qui partage mon idée générale de la conception d’un film X, alors je suis partante. Dans le cas contraire, j’essaye de faire de mon mieux avec mes budgets à moi qui sont modestes mais qui me permettent de continuer à essayer de faire ce que les fans aiment (en tous cas ceux qui ont horreur des films bâclés).
Penses-tu apporter une sensibilité féminine à tes réalisations ?
Absolument. Les femmes n’ont pas la même vision des choses que les hommes pour les « choses du sexe ». Pas la même sensibilité non plus. Je disais que je donne toujours le rôle principal de mes films à des femmes plutôt qu’à des hommes : le porno est un monde d’hommes, même s’il y a un peu plus de réalisatrices qu’avant. C’est un peu toujours les mêmes concepts et la femme sert souvent d’accessoires.
Je m’efforce de faire un peu l’inverse : l’homme devient le faire valoir de la femme. Je souhaite magnifier la féminité de mes actrices, mais pas pour autant au détriment des acteurs. Aucun geste violent, aucune humiliation. Rien de tout ce que j’ai cité plus haut dans le freak show. Les actrices de mes films décident plus ou moins de la scène qu’elles feront dans mon film (tant que ça « colle » à l’histoire, mais bon, ça reste du porno !) et surtout elles choisissent ce qu’elles préfèrent pendant les scènes plutôt que de se faire mettre dans tous les sens et dans toutes les positions par un acteur qui a décidé que c’est comme ça qu’il veut « baiser »!
J’ai eu beaucoup de difficulté avec les acteurs pour leur faire comprendre que les stars de mes films sont les actrices, et qu’ ils ne décident pas de comment ça va se passer : c’est une concertation entre l’actrice et l’acteur, mais c’est l’actrice qui décide. Je sers un peu d’arbitre, car certains acteurs ont tendance à intimider les jeunes femmes, surtout si elles débutent. J’essaye également de leur expliquer que ce que je recherche avant tout : cette lueur d’excitation dans leurs yeux (autre raison pour laquelle je n’embauche pas d’acteurs qui s’injectent !).
Je sais bien que ce ne sera jamais « comme à la maison », mais je souhaite juste le plus de désirs, d’intimité, de complicité entre eux. Quelquefois ça fonctionne, d’autres fois pas. J’ai fait le tri et ce n’est pas toujours évident de bosser avec des acteurs qui comprennent ce principe.
Le porno féministe, qu’est-ce que tu en penses ?
Pas grand-chose. Franchement je trouve que ça ne veut rien dire. A part exciter les féministes de tous bords qui pensent que le porno c’est l’exploitation de la femme. On aura beau leur répéter que dans 95% des cas c’est un choix, comme pour la prostitution, ça ne les fera pas changer d’avis. Le porno féministe est une utopie: oui, il y a des réalisatrices comme Ovidie ou Erika Lust qui font des films différents. Mais comme je l’ai dit plus tôt, c’est un monde d’hommes. Les boîtes de productions et les distributeurs sont gérés par des hommes. Les réalisatrices sont limitées à ce qu’elles peuvent vendre et si le format ne convient pas aux acheteurs (productions/distribution) elles se retrouveraient avec leur film sur les bras.
Je ne sais pas comment ces réalisatrices fonctionnent mais elles doivent apparemment faire comme tout le monde et faire approuver leur projet par… un homme (dans 99% des cas). Il y a, heureusement, des boîtes de production/distribution dirigées par des hommes sensibles aux histoires proposées par les réalisatrices. De là à parler de porno féministe…
Je pense que c’est juste une mode inventée par les hommes pour développer une « niche » de plus vers une clientèle un peu bobo, un peu intello. Une niche de plus, des ventes en plus ! Je sais, c’est très cynique !
Quel a été le meilleur moment dans ta carrière de porn star (en tant qu’actrice) ?
Il y en a beaucoup! Je suis très reconnaissante à l’industrie du porno, spécialement celle des USA (car ma carrière d’actrices en Europe est très limitée), qui m’a permis de m’éclater pendant toutes ces années. J’ai beaucoup voyagé, ce que j’adore, j’ai fait un métier peu commun et qui apporte beaucoup de satisfaction, même si pas toujours facile, tant sur le plan sexuel que sur le plan financier (pour l’indépendance que l’argent procure), j’ai dansé dans les meilleurs clubs de strip-tease des États-Unis et rencontré beaucoup de mes fans (ce qui est très important pour moi car sans les fans il n’y aurait pas de porno star), j’ai eu la chance d’être photographiée pour la plupart des grands magasines érotiques, et finalement pu produire/réaliser des films pour les meilleurs productions US. Il n’y a pas un moment précis dans ma carrière. Toute cette « carrière » aux États-Unis me laisse un souvenir impérissable.
Quelle est la meilleure manière de te faire jouir ?
J’ai de la chance, je suis multi orgasmique! Il y en a donc quatre :
1- Un cunnilingus bien fait (malheureusement ce n’est pas une spécialité masculine!).
2- Me faire doigter le point G.
3- Me faire prendre en levrette profondément – à ne pas confondre avec violemment (encore une histoire de point G je suppose) !
4- Me faire sodomiser « sauvagement » après le cunnilingus – toujours à ne pas confondre avec violemment !
Tu as déjà tourné dans du porno de niche, avec des pratiques vraiment spéciales ?
Non, sauf si on considère le bondage comme une pratique vraiment spéciale !
Tu tournes encore en France ?
Généralement pas (c’est assez coûteux de tourner en France par rapport à l’Espagne, la Hongrie ou la République Tchèque). Mais j’étais à Paris avec Kai Taylor il n’y a pas longtemps et l’année d’avant avec Misha Cross. Ça m’arrive donc, mais rarement. Dommage, car il y a des choses que j’aimerais tourner en France. C’est juste une question de budget.
Quel serait ton porno idéal ?
Réaliser un des scripts qui prend la poussière dans mes tiroirs! Comme je l’ai expliqué plus haut: avoir un budget décent pour travailler avec les meilleurs actrices/acteurs dans des super décors et peu de contraintes. Ce qui veut dire voyager dans plusieurs pays d’Europe dans des endroits fabuleux pour tourner des scènes extraordinaires (au sens propre du mot) qui sont déjà écrites dans le script !
Regardes-tu encore du porno ?
J’ai déjà répondu à cette question plus haut: je n’ai jamais vraiment regardé de porno. Juste des extraits pour voir ce que les autres font !
Qu’est-ce qui te fait le plus rire, dans la vie ?
Les blagues Carambar bien lourdes, le Dîner de Cons, la série Little Britain et les Monty Python.
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