Acteurs
Rocco Siffredi : « c’est toujours la femme qui fait comprendre à l’homme jusqu’où il peut aller, sexuellement. »

Kamasutra by Rocco Siffredi : c’est le nouveau site dans lequel l’étalon italien revisite le classique de l’érotologie hindoue. Trente-cinq positions, une approche tout en douceur, souvent pédagogique : un contre-emploi pour la star ? Rocco nous a présenté lui-même ce nouveau concept.
LVDX : Le site Kama Sutra by Rocco est un site décrivant 35 positions sexuelles. Pourquoi a-t-on fait appel à toi ?
Rocco Siffredi : Je pense qu’ils ont voulu exploiter mon nom. Ça aurait tout aussi bien pu être fait par Manuel Ferrara ou Nacho Vidal !
Tu exécutes donc toutes les positions ?
Oui, je suis présent du début à la fin. L’approche est sympa, éducative, amusante, câline. Je me livre à de petites explications humoristiques pour chaque position.
Combien de jours de tournage ?
Quatre jours, très intenses !
Pour des vidéos qui durent combien de temps ?
Ce sont des vidéos de 2,15 minutes environ, en mode tuto, dans lesquelles j’explique chaque position. Je donne des conseils pour ne pas se faire mal. Chaque position repose sur le principe du plaisir partagé, pour l’homme comme pour la femme.
Tu as toujours la même partenaire ?
Oui, sauf pour deux ou trois positions, ou l’on a décidé de faire participer deux filles. Ma partenaire principale, Maria, a fait un peu de hard, mais elle a déjà arrêté. L’autre, Kristina, est une superstar du X !
Ou s’est passé le tournage ?
A Budapest. Dans mes studios.
Ces vidéos sont toutes soft… Ça n’a pas été trop difficile pour toi ?
Je suis toujours en retenue. Et ça, c’était difficile, je n’arrivais pas à ne pas bander. Ma bite était dure, et on la voyait ! Le réalisateur, David Stein, me disait : « attends, Rocco, ça ne va pas, on voit ta bite, mets-là à l’intérieur ! » Alors, je pénétrais la fille, et là , évidemment, la fille commençait à se pâmer. Peut-être qu’il aurait fallu réaliser deux versions, une hard et une soft.
Tu as participé à l’écriture du projet ?
Non, c’est la production qui a décidé des positions à montrer. Ils ont bien travaillé, car on retrouve les positions classiques, mais aussi des positions que je pratique habituellement dans mes films. Moi, le Kama Sutra, je l’ai appris devant la caméra !
On retrouve des positons acrobatiques comme dans le Kama Sutra originel ?
Oui, on trouve une ou deux positions ou la fille se tient sur les mains, tête en bas, et ou l’homme la tient par les jambes. Là on joue sur l’afflux sanguin dans la tête, et donc sur le rapport douleur/plaisir. Mais quand les positions sont trop physiques, ça ne laisse pas de temps pour le plaisir. Pour moi, le Kama Sutra, c’est intéressant si l’on trouve des positions équilibrées. Il ne faut pas se trouver physiquement en pression.
Les hommes te demandent souvent des conseils pour mieux baiser ?
Très souvent ! Hier soir, je me trouvais dans un dîner, et des hommes m’ont demandé : « comment faire pour ne pas jouir trop vite ? ». Je leur ai donné quelques conseils : par exemple, travailler sur la confiance en soi. Quand on a trop peur de jouir, c’est là qu’un orgasme incontrôlé va avoir lieu. Je donne des conseils très élémentaires. Par exemple, quand la fille regarde l’homme et qu’elle jouit, ça peut déclencher un orgasme chez lui. Alors, dans ce cas-là, la première chose est de ne pas regarder la fille. L’homme peut adopter une position ou il ne verra pas son visage. Une levrette, par exemple.
Tu as appris beaucoup sur la sexualité, grâce au porno ?
Bien sûr ! Je me souviens qu’avant de commencer le porno, je ne durais pas longtemps. J’ai appris à jouir au moment où le metteur en scène me le demande. Ce sont donc des choses que l’on peut apprendre. Tout se ramène à un seul mot : confiance. Quand on a confiance en soi, on peut réussir à repousser les limites, de plus en plus. Une fille peut être très dure, très exigeante, il arrivera toujours un moment où elle va s’adoucir. Et là, c’est à toi de jouer. C’est une façon de penser qui t’amène à dépasser le stress. Il suffit de se dire : OK, elle fait son show, ensuite ça va être à moi ! Mais ce sont des choses que l’on apprend avec la pratique.
Parlons du côté éducatif du projet.
C’est totalement éducatif. On a une explication pour chaque position, des mises en garde. Par exemple, si la position provoque une pénétration trop en profondeur, on le dit. C’est toujours très soft. La femme n’est jamais dominée. Certaines positions sont très simples. Par exemple, on a trois variantes du missionnaire, ou la fille change simplement d’angle d’inclinaison du bassin.
As-tu le sentiment, depuis le temps que tu es dans ce métier, d’avoir eu une influence sur la sexualité des gens ?
Évidemment. Dans les mauvais et les bons côtés. Je sais qu’aujourd’hui, les jeunes apprennent la sexualité avec le porno. Mais je ne me sens pas vraiment responsable de ça. Moi, je travaille dans le « divertissement pour adultes ». De ce point de vue, je dirais que mon influence a été positive à 80 %. Les hommes de ma génération ont été très frustrés dans leur sexualité, avec une grande peur d’en parler avec les femmes. Dans une émission de conseil conjugal que je faisais en Italie, j’ai entendu des choses inimaginables. Par exemple, des gens qui sont ensemble depuis trente ans, et n’ont toujours fait qu’une seule position. Moi, avec le métier que je fais, je ne me rendais pas compte que ça pouvait exister, un tel niveau de frustration. Pour les femmes, c’est la même chose.
Tu as contribué à libérer la parole ?
Oui. En ce sens, la pornographie peut aider beaucoup. Partout, dans la rue, les aéroports, je croise des gens qui me remercient de leur avoir donné envie de vivre leur sexualité avec envie et passion. La passion, ça veut dire ne pas tricher, s’amuser. Quand j’ai fondé mon Académie [la Siffredi Hard Academy] il y a cinq ans, au début c’était pour devenir pornostar : apprendre à faire du sexe devant une caméra, à se positionner. Mais il faut aussi faire comprendre aux gens que la sexualité réelle, ce n’est pas comme dans les films. Moi, j’ai été pionnier dans le porno. J’ai été l’un des premiers à faire du sexe un peu brutal. Et qui m’a initié à ça ? Une fille ! J’avais 22 ans, j’étais pornostar, et cette fille anglaise dont j’étais amoureux, qui s’appelait Tina, avait de plus en plus de mal à jouir. Un jour, elle m’a mis une gifle terrible dans la figure. Là, je lui ai rendu sa claque, et elle a joui tout de suite ! Je me suis rendu compte que la bite, pour une femme, ce n’est pas ce qu’il y a de plus important. A partir de là, j’ai commencé mon chemin avec les femmes. Avec le porno, j’ai amené des filles « à l’étage supérieur ». Beaucoup de femmes ont envie de vivre ça, mais à l’homme de les y amener. L’homme doit être à l’écoute, car c’est toujours la femme qui lui fait comprendre jusqu’où il peut aller, sexuellement. Mais c’est difficile à apprendre. Il faut toujours être en connexion avec la fille. Le but de certaines filles, c’est qu’on les emmène à la limite, entre la douleur et le plaisir. C’est difficile d’apprendre ça aux mecs. Quand on comprend ça, on se rend compte que la sexualité est très vaste, très complexe.
Dans Kama Sutra, c’est un Rocco comme on ne l’a jamais vu ?
C’est sûr ! Mais j’aurais aimé que ce Kama Sutra soit un petit peu plus pimenté. Les producteurs ont été attentifs à ce que ce soit super clean. La cible, c’est plutôt monsieur et madame tout le monde.
Te reste-t-il des choses à apprendre des femmes ?
On n’en finit jamais d’apprendre. Chaque femme peut te donner quelque chose de nouveau. Je suis encore très curieux. Molto curioso !
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