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Mötley Crüe en dix chansons porno

The Dirt, biopic survolté consacré à la formation la plus débauchée de l’histoire du rock, Mötley Crüe, cartonne actuellement sur Netflix. L’occasion de revenir sur les titres les plus « crus » d’un groupe dont les frasques sexuelles, notamment avec de célèbres pornstars, ont autant contribué à sa notoriété que sa musique !
Les années 80, ses groupes de hair metal aux textes phallocrates, et ses groupies prêtes à toutes les bassesses pour décrocher un backstage pass : une époque antédiluvienne pour un millenial ayant intégré les conquêtes du féminisme, les règles de base du consentement et toutes les conséquences du phénomène #metoo. C’est pourquoi les ados d’aujourd’hui découvrent The Dirt, le biopic de Mötley Crüe produit et diffusé sur Netflix, avec des yeux écarquillés. Et ne comprennent tout simplement pas pourquoi des mecs maquillés à outrance, coiffés comme des filles et perchés sur des talons, pouvaient nous faire rêver, nous, ados des années 80, en hurlant des textes à faire tomber en syncope n’importe quelle femen. Car avec Mötley Crüe, on est loin de M.Pokora ou de Soprano. C’est du rock, mec, du vrai, celui qui pue la sueur, le Jack Daniel’s et la cyprine. Et les titres du combo le plus débauché que cette Terre ait porté ont exprimé, tout au long de leur carrière, leur centre d’intérêt principal : le sexe, viscéral et brut, celui qui vous remue les tripes comme un solo de Mick Mars.
Un top 10 des chansons les plus explicites du groupe le plus politiquement incorrect du monde ? Pas très compliqué, me direz-vous, si l’on considère que leurs titres trouvent leur inspiration dans leurs frasques sexuelles, leur intérêt immodéré pour les groupies soumises et les performances des stars du porn. Un choix forcément subjectif, mais qui devrait, je l’espère, rappeler de bons souvenirs aux quadras ex-fans des eighties (dont je suis !). Alors, attachez vos ceintures, oubliez #metoo, et surtout, montez le son !
1 Sex (single, 2012)
« Don’t need no lovin, no respect / Cause it’s all about the sex. » (« Pas besoin d’amour, ni de respect/ Car ce n’est que du sexe »). Quel titre du Crüe pouvait mieux ouvrir ce top 10 que cette ode survoltée aux plaisirs de la chair ? Aucun doute là-dessus, les mecs savent de quoi ils parlent. Il suffit de regarder The Dirt pour s’en convaincre, ou de lire l’incroyable interview du bassiste Nikki Sixx, pour Rolling Stone, dans laquelle il compare les orgies que le groupe a vécues à celles du film Caligula : « aucune groupie ne nous a jamais dit non, s’amuse Sixx. Mais si on nous avait dit non, de toutes façons, ça ne nous aurait pas arrêtés ! » A propos de groupies, Nikki Sixx raconte dans cette même interview que dans tous les hôtels ou le groupe descendait, une suite au nom de Justin Case, au même étage que leurs chambres, était réservée aux groupies, présélectionnées parmi une bonne centaine de filles. « Nous les traitions comme du bétail », avoue Sixx. Et lorsqu’on demande au bassiste à quelle fréquence ces orgies avaient lieu, il répond, tout simplement : « tous les soirs ! ».
https://www.youtube.com/watch?v=eQUNL6Skloo
2 Girls, Girls, Girls (album Girls, Girls, Girls, 1987)
Ce titre efficace se présente comme un hymne au mode de vie du groupe. Il fait référence à quelques célèbres strip clubs internationaux (comme le Crazy Horse parisien). On sait que les membres du groupe accédaient à des faveurs particulières de la part des strip-teaseuses… Le clip de ce titre existe en deux versions : l’une non-censurée, l’autre destinée à une diffusion télé.
https://www.youtube.com/watch?v=3siTPmAGSJ0
3 Ten Seconds To Love (de l’album Shout at the Devil, 1983)
Ce brûlot ultra -machiste, dans lequel il est question (entre autres ) de baiser une groupie pendant dix secondes dans un ascenseur, s’attira les foudres du PMRC (Parents Music Resource Center), association puritaine de desperate housewives haut placées, créée par Elizabeth Gore, femme du futur vice président des Etats-Unis, et quelques-unes de ses copines, toutes épouses de sénateurs. Le PMRC s’attaquait à tous les groupes dont les chansons faisaient l’apologie du sexe et de la violence. L’association restera dans l’histoire pour l’invention du sticker Parental Advisory : Explicit Content (avertissement aux parents, contenu explicite), collé sur les pochettes des albums. Censé décourager les acheteurs, c’est l’effet inverse qui se produisit, comme on pouvait s’y attendre. Nikki Sixx, dans le documentaire Heavy : The Story Of Metal en 2006, plaisantera : « La présence de ce sticker sur la pochette d’un album était la garantie qu’il serait acheté par les adolescents rebelles. »
https://www.youtube.com/watch?v=64n-r7eWqVM
4 Piece of Your Action (de l’album Too Fast for Love, 1981)
La fille dont il est question dans cette chanson va être initiée aux joies du sexe (« Allonge-toi et laisse-moi venir en toi/ Tu as besoin de moi maintenant, je vais t’apprendre comment »), et ferait mieux de ne pas trop s’attacher à son partenaire (« je t’utilise, et je te jette »). Le romantisme selon Mötley Crüe.
https://www.youtube.com/watch?v=8HZJanh9Ank
5 She Goes Down (de l’album Dr. Feelgood, 1989)
Une chanson entièrement dédiée au sexe oral ? Seul Mötley Crüe pouvait oser ! Le rythme est enjoué, les paroles drôles, légères, et surtout très explicites : « C’est comme relier les points/Commence par le bas, puis lèche jusqu’en haut/Elle suce/Elle suce/Elle suce… »
https://www.youtube.com/watch?v=or4PSYv6z-o
6 Porno Star (de l’album New Tatoo, 2000)
Ce titre annonce l’extraordinaire essor qu’allait prendre l’industrie du porno en ligne, à une époque où elle était encore balbutiante, et évoque l’addiction qu’elle peut provoquer. Mais il fait aussi implicitement référence à toutes les porn stars célèbres qui ont toujours gravité autour du groupe. Deux exemples parmi tant d’autres : Janine Lindemulder, avec qui le chanteur Vince Neil tourna une sextape, et Savannah, qui fut un temps la compagne du chanteur, avant de connaitre la fin tragique que l’on sait.
https://www.youtube.com/watch?v=Aw4FSHykFg4
7 Sticky Sweet (de l’album Dr Feelgood, 1989)
Mötley Crüe signe avec Dr Feelgood un album riche de nombreuses pépites sexuellement explicites, comme Slice of your Pie, Rattlesnake Shake ou She goes down. Sticky Sweet, (« sucrée et collante ») ne parle que de sexe, comme on peut le constater avec ces paroles d’une rare poésie : « Good God there’s a fire in my pants (…) She slaps me on the ass / It takes more than ten seconds to satisfy this lass. » (« Bon Dieu, il y a le feu dans mon pantalon (…) Elle me gifle sur le cul / Il faut plus de dix secondes pour satisfaire cette jeune fille. ») L’allusion à la chanson 10 seconds to love est claire. Les gars du Crüe s’intéresseraient-ils enfin au plaisir de leur partenaire ?
https://www.youtube.com/watch?v=qsD7lA_TXzc
8 Sumthin’ for Nuthin (de l’album Girls, Girls, Girls, 1987)
Nikki Sixx démontre une fois de plus, dans ce titre réjouissant, ses talents de parolier, en racontant l’histoire d’un escort boy ravi de vendre à des femmes d’âge mûr ses prestations sexuelles. La chanson se conclue ainsi : « and I love my work ».
https://www.youtube.com/watch?v=7UX8sXT51jE
9 Tonight (We Need a Lover) (de l’album Theatre of Pain, 1985)
Les paillettes du glam rock cher au groupe brillent d’un bel éclat sur ce titre aux paroles on ne peut plus explicites : « The taste of love, it might be yours / Slide down my knees, taste my sword » (« Le goût de l’amour, il peut être à toi/ à genoux, et goûte mon épée ! »).
https://www.youtube.com/watch?v=MOTPt1Tmpg4
10 Too Fast for Love (de l’album Too Fast for Love, 1981)
Le premier album du Crüe, en 1981, et sa chanson éponyme, donnent le ton pour les folles années qui suivront. La décennie 80 sera celle de tous les excès : sexe, drogues et rock’n’roll, quitte à frôler la mort. « Making love to someone else’s dream », (« faire l’amour au rêve de quelqu’un d’autre ») chante Vince Neil. Cette phrase ne pourrait-elle pas, à elle seule, résumer la pornographie ?
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