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Luis Durante :  « Idoia a toujours des orgasmes pendant les séances photo ! »

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Luis Durante adore photographier sa compagne et muse, Idoia. Son truc, à Idoia, c’est de s’enfoncer toutes sortes d’objets dans la chatte et dans le cul : godes géants, aubergines, concombres, épis de maïs, boules de Noël, canettes de coca, ustensiles de cuisine… Un album rendant hommage à cette reine du remplissage (et du détournement) sort ces jours-ci. Nous avons rencontré ce photographe chanceux, et bien allumé, qui a la particularité de se prendre pour un vampire…

Quel âge avez-vous, Idoia et vous ?

Comme nous sommes des vampires, nous ne répondons jamais à cette question, désolé !

Quand avez-vous commencé la photographie érotique ?

A Paris,  avant la construction de la pyramide du Louvre.

Vous vous êtes rencontrés comment, avec Idoia ?

Dans une discothèque gothique, sur la musique de Bela Lugosi’s dead, du groupe Bauhaus.

*Image censurée au moyen de l’accessoire impliqué*

Comment décririez-vous l’évolution de votre carrière photographique ?

Un dépouillement progressif de tous les tabous, de toutes les conventions, une quête de la beauté charnelle, un long chemin pour se débarrasser de tout ce qu’on a appris jusqu’à atteindre l’innocence propice, où seuls comptent le désir et la recherche de la beauté, sans aucune contrainte culturelle.

Vous nous présentez votre modèle, Idoia ?

C’est une femme rebelle, sauvage, une réincarnation des ménades les plus débridées. [Dans la mythologie grecque, les ménades sont les suivantes de Dionysos, caractérisées par leur furie sexuelle] Elle est comme un cheval sauvage, qui n’aurait jamais été dompté. Quand je l’ai rencontré, j’ai tout de suite été convaincu qu’elle serait, dans ma quête de liberté, la compagne idéale.

Avant de poser pour vous, elle avait déjà l’habitude de s’insérer des objets dans le vagin et l’anus ?

Oui, elle a perdu sa virginité lors de son onzième anniversaire, en s’insérant une boîte de crayons dans le minou. Une boîte qui avait elle-même la forme d’un gros crayon ! Elle a toujours eu une sexualité exubérante, avec un esprit ouvert à toutes les idées les plus folles.

Ce nouvel album de photos est-il un reflet de votre vie intime ?

Evidemment. Il n’y a pas vraiment de différences entre ma vie privée et mon travail., On pourrait dire que c’est un travail privé qui est accessible à travers un voyeurisme « autorisé ». Notre site, Magic-Erotica.com, est en quelque sorte notre maison.

Idoia a-t-elle des orgasmes, en dilatant ainsi ses orifices ?

Oui, elle dit toujours que quand on commence quelque chose, on doit le finir ! Idoia a toujours des orgasmes pendant les séances !

*Image censurée au moyen de l’accessoire impliqué*

Quel est son accessoire préféré ?

C’est difficile à dire, ça dépend des jours. Parfois, elle a des idées tellement folles que je dois la faire changer d’avis !

Quels sont les choses les plus insolites qu’elle a introduites dans son cul ou sa chatte ?

Des choses plutôt charnues : elle s’est déjà inséré toutes sortes de saucisses, et elle rêve d’en tester toutes les variétés que l’on peut trouver dans le monde !

Vous préférez photographier votre modèle avec ou sans poils ?

J’aime les deux, le côté charnu et un peu pervers de la chatte rasée, et le côté « sale » de la chatte poilue.

*Image censurée au moyen de l’accessoire impliqué*

Quels retours avez-vous sur votre travail ?

Les gens trouvent mon travail très hot, très érotique, mais aussi esthétique, et ils me disent aussi qu’ils en veulent toujours plus. Si le résultat de notre travail est addictif, Idoia et moi en sommes plutôt fiers !

Quelles sont vos principales influences esthétiques ?

J’ai été influencé autrefois par différents peintres, des auteurs de BD, des réalisateurs de cinéma, qui ont laissé de fortes empreintes dans mon esprit. Mais aujourd’hui, c’est de mon propre travail que jaillit l’inspiration. Le monde que j’ai construit à travers mon œuvre est celui dans lequel j’ai envie de vivre.

Aujourd’hui, à l’ère du porno en quantité industrielle sur Internet, la photographie érotique a-t-elle encore un public ? Et un avenir ?

La production de masse dans l’industrie pour adultes a conduit à une perte de qualité, et à un manque d’idées. Les caméras sont meilleures que jamais, les modèles sont nombreux, mais la créativité n’est plus au rendez-vous. Mais ce n’est pas un phénomène spécifique au porno, c’est la même chose pour la musique ou le cinéma. Alors, quand les gens tombent sur quelque chose de créatif, qui a vraiment une âme, ils adorent ça. Il y a encore des gens qui apprécient la photo, plus que jamais d’ailleurs.

Quel est votre prochain projet ?

Nous continuons à travailler sur notre site Internet, avec de nouvelles photos. Nous projetons aussi la sortie d’un nouveau livre chez Reuss en 2020, sur le thème de l’urophilie. Idoia adore se montrer en train de pisser, pas seulement devant moi mais aussi en public. J’ai de nombreuses photos complètement dingues, et très chaudes, sur ce thème…

Crazy things in my pussy and butt, Luis Durante, Edition Reuss, 128 p., 49,90 €. En vente sur www.edition-reuss.com, et www.lamusardine.com.

Pierre Des Esseintes est auteur et journaliste, spécialisé dans les questions de sexualité. De formation philosophique, il est également sexologue. Il a publié, aux éditions La Musardine, Osez la bisexualité, Osez le libertinage et Osez l’infidélité. Il est aussi l’auteur, aux éditions First, de Faire l’amour à un homme et 150 secrets pour rendre un homme fou de plaisir.

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