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Athena Faris. 50 kilos farcis

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On prend les faris, Athena ira loin. Pourquoi ? Parce qu’elle est la prototype de la blondinette qui fait tourner les têtes sur la plage et à qui ça ne dira pas de prendre un ice cream avec mon ami et moi. Inaccessible et si proche à la fois, cette native de Sacramento est une professionnelle du divertissement haut de gamme à l’horizontale. Alors Faris, calibrée, briefée, taspé ? Pour notre plus grand plaisir alors.

Mais pourquoi Athena s’est-elle fait appeler Faris, telle une supportrice de l’OM qui fait un blocage sur le nom de la capitale ? Tout bêtement car Paris ne lui aurait pas permis d’avoir une visibilité suffisante pour percer. En tout cas, c’est ce qu’elle a pensé lorsqu’elle a cogité devant son écran à la recherche d’un nom. Mais l’essentiel n’était pas là. Avec les fonctions de reconnaissance faciale des plateformes web, ses yeux en amandes sont identifiables parmi des millions d’autres et ses courbes, rares pour une caucasienne, frappent les rétines. Non contente d’avoir une bobine et une descente de reins exceptionnelles, Athéna, 23 ans au 15 janvier, 1m63 pour 50 kilos est calibrée pour le Cirque du Soleil. Depuis presque 200 scènes maintenant, elle hurle son plaisir en se contorsionnant dans tous les sens, donnant à celui qui la pilonne, une impression de toute-puissance. Le genre de mimique à rendre érotomane le plus blasé des eunuques… Pourtant, elle n’est pas dans le squirt, le gagging ou la sodo, les genoux en sang sur une plaque d’égout avec pour fond un décor post-apo comme la Californie en regorge. Non, de sortir de sa zone de confort, elle n’en a pas besoin car le game elle maîtrise, et la force sexuelle elle en a. La petite, née dans la capitale de l’Etat au grizzly, est une vraie pro, biberonnée sur les podiums des clubs de strip de la Californie du Nord et sait tout ce qu’il faut savoir pour teaser un homme. Avant de même de rentrer sur son premier set porno, elle était en terrain connu. « Mon agent m’a trouvé sur Tinder et m’a proposé de faire du porn, j’ai juste dit oui » déclara-t-elle au micro de Show Me Something alors qu’elle dédicaçait sur le stand Jules Jordan aux derniers AVN Awards. On devinait que Tinder était un réservoir de « professionnelles », on en a maintenant la confirmation. Au sortir de cette même première scène, un POV pour Net Video Girls compilé depuis dans un obscur Amateurs Wanted 8, le discours était déjà rôdé.  

 

La psyché d’Athéna Faris est constamment dissimulée derrière un sourire enjôleur, mais non moins carnassier et chacune de ses phrases est ponctuée d’un « It was amazing, oh my gosh, it was incredible ». Tourner une scène pourrait être un calvaire, tant qu’il y a 1200 dollars minimum derrière, the show must go on et au rythme où elle charbonne, ça fait un beau paquet de talbins. Signe de son succès, elle a été désignée pour remettre une statuette aux AVN Awards dans quelques jours (la fameuse Trophy Girl) en même temps qu’elle est en course pour le titre de Starlette de l’Année. S’il paraît peu probable qu’elle rafle la mise, il reste qu’en 2019, elle n’a pas arrêté. Ses airs de petite peste aidants, les productions se l’ont arrachée dans les rôles de belle-fille et des scènes lesbiennes intergénérationnelles. Il n’y a qu’à mater sa scène avec Brandi Love et Alexis Fawx pour Girlsway afin de comprendre pourquoi : elle bouffe de la chatte mûre comme d’autres leur bobun à midi. Et quand elle ne charbonne pas avec une matrone de deux fois son âge et son volume, c’est pour se faire fourrer par un daron à la Steve Holmes ou un frère par alliance du gabarit de Xander Corvus. La plupart auront en commun de décharger en elle. Une pratique obsessionnelle aux Etats-Unis et clairement dérangeante si on y regarde de près, d’autant qu’on lui demandera parfois de répéter « I’m not under birth control », traduisible par « je ne prends pas la pilule » où moment où le gars envoie la sauce. Tout va bien chez l’Oncle Sam. Il est juste totalement schizo et attend lui aussi de se vider les burnes. 

En dehors du porn, Athena trouve refuge auprès de son chiot et a trouvé le temps de se faire un tatouage d’éléphant sur la hanche. Elle n’est pas, comme beaucoup de ses consoeurs, à fumer de la beuh H24 et semble avoir une vie plutôt saine. Sur les réseaux sociaux, elle n’hésite pas à confier qu’elle est en manque de sexe non simulé. Morceaux choisis : « Really just craving intense sex with a connection. No camera. No angles. Just hot passionate sex. It’s been too long ». Ça se passe de traduction, le suivant non : « Déchirée entre une envie de sexe intense et passionnée et celle de me faire défoncer si fort, je hurle. L’un ou l’autre, je suis chaude et cette soif doit être étanchée aussi vite que possible ». Enfin des mots qui puent la sincérité et détonent par rapport à la soupe qu’elle sert lorsqu’un micro lui est tendu. A 23 ans, est-il possible d’avoir autre chose que cette sensibilité cachée ? A cause d’elle, elle disparaîtra sans doute d’ici un an ou deux. Grâce à elle, on en profite depuis autant de temps et c’est déjà beaucoup.

Journaliste professionnel depuis 2003. Rédacteur du magazine Hot Video de 2007 à 2014.

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