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Pourquoi les rousses fascinent tant ?

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Ah les alléchantes rouquines… C’est qu’elles attirent l’œil et, pour un peu, nous rendraient dingos. Pourtant, tout au long de l’histoire, on ne leur a pas fait de cadeau. Si aujourd’hui elles prennent leur revanche, c’est pour leur plaisir et le nôtre !

« Une belle tête, sous une chevelure rousse, n’est autre chose que le soleil au milieu de ses rayons. » [Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac].

« Zora la rousse ! Zora belle et farouche, ta vie a un goût d’aventure… » Ah ! Combien de souvenirs de mon adolescence perdue remontent à la surface. Pourtant, on ne peut pas dire que Lidija Kovačević, actrice yougoslave qui interprétait le rôle-titre, était doté d’un physique à vous dresser le chibre sur la rampe de lancement.

Est-ce l’éclat de leur chevelure de feu, leur peau couleur de lait ou leur rareté, qui nous mettent dans un état si proche de l’Ohio ? Si, pour moi, j’avoue que les brunes ne comptent pas pour des prunes [mieux vaut une fille aux cheveux de geai et aux petits seins naturels, qu’une blonde équipée d’obus estampillés Manufrance, comme disait grand-maman], donnez-moi une rousse, une vraie et je vous casse un mur en deux… sans les mains.

Car elles nous fascinent. Et pourtant, combien de légendes urbaines, voire de fake news, courent à leur sujet. Les rousses sentent mauvais. Faux ! Les rousses ont certes une odeur légèrement plus forte que les autres femmes. « Piquante, animale et sauvage, l’odeur d’une rousse nous plonge dans un univers émotionnel particulier, sans doute. La faute au cerveau de l’olfaction ! » [Source : Catherine Maillard, Éloge des rousses]. Quand on se rend compte, que certaines femmes, à force de crèmes et autres produits, ne sentent plus rien… Si on peut, pour une fois, s’en prendre plein les naseaux, mais quel panard !

Alice Green, une coquine petite rouquine.

Ça sent le roussi

Si on prend l’histoire mondiale en compte, la rousse a toujours eu un parfum maléfique. Bref, un nid d’emmerdes à retardements, qu’en Égypte ou en Afrique Noire, on ne se grattait pas pour éradiquer. Et là, enfin, je peux élever ma colère contre la sainte Église. Car ce sont les mêmes simplets enragés, emperlousés de doctrine, qui clouaient les chats noirs sur les portes et brûlaient les rousses sur les bûchers par la même occasion. Et pourquoi ? parce que leur chevelure rappelait les flammes de l’enfer ! Et allez donc essayer de discuter avec un inquisiteur, pour qui le vocabulaire courant se limite à : « Au bûcher ! Hérétique ! », qui a sans doute un complexe œdipien mal résolu à une époque où la psychanalyse n’en est qu’à ses « areu areu » [ce qui n’est donc encore plus ou moins qu’un balbutiement]. Alors hop ! Au feu ! [Ce qui, nonobstant, a donné naissance à la rigolote expression : « Ça sent la roussi », qui sera masculinisée par la suite].

Alors, je ne voudrais pas me la jouer Dan Brown et Da Vinci Code, mais faudrait peut être pas oublier que si les rousses ont toujours répugné les diacres de l’Église, c’est peut-être, déjà, parce que dans un magnifique et vieux livre de science-fiction, écrit paraît-il, il y a plusieurs milliers d’années, la première femme d’Adam, Lilith, était rousse ! Bon, c’était aussi un démon de Mésopotamie, mais enfin si on doit s’arrêter à tous les détails… Pour ce qu’il y a gagner à se récupérer Ève et sa blonde attitude… Un serpent, une pomme et deux mille ans de foutoir ! Et Marie-Madeleine, rousse aussi ! C’est d’ailleurs sans doute en référence à elle, que Saint-Louis obligera les « putains » à se teindre en rousse, pour qu’on ne les confonde pas avec les femmes respectables. Et les nobles rousses, alors ? Me direz-vous… Notre bon roi ne pouvait avoir la solution à tous les problèmes.

Sans doute est-ce le contraste en leur peau et leurs cheveux qui nous fascine.

Faye Reagan pour valentine

Symboles de feu, les rousses n’en ont pas moins une réputation de chaudasses centrales. Dans son livre, Pourvu qu’elle soit rousse, Stéphane Rose cite une étude allemande menée par le Pr Werner Habermehl de l’université de Hambourg [source : idem], qui démontrerait que les rousses ont une sexualité plus débridée et débordante que les autres femmes. Sous-entendrait-il que du feu aux cheveux, au feu au cul, il n’y a qu’un pas ? Et combien sont-elles ces coquines rouquines qui hantent les plateaux du X ? Si Alice green, Abby Rain ou Dee Dee Lynn ne vous disent rien, Faye Reagan, connue également sous le nom de Faye Valentine, devrait être plus parlante pour vous. Car elle en a tourné des boulards et ébloui les studios de ses taches de rousseur, totalement bandantes au demeurant.

« Lâche ta manette, que je te prenne en levrette…« 

Quatre nominations aux AVN Awards et deux aux XRCO Awards pour l’année 2009, et pas loin de cent films entre 2007 et 2014. C’est qu’elle en aura déroulé du câble, et s’en sera mangé aussi, par ailleurs. Rien que dans son premier film, The Gauntlet 3, ce ne sont pas moins de 23 chibres qu’elle pompe ardemment. Puis ce sont les scènes lesbiennes [les seules scènes hétéros sont réservées à son compagnon de l’époque, Dane Cross] qu’elle enchaîne. C’est peut-être pour cette raison qu’elle sera en couple, quelques temps, avec l’actrice Georgia Jones. En plus de tout ça, à côté de sa carrière d’actrice X, elle sera aussi mannequin pour la marque américaine American Apparel, réputée pour ses campagnes de communication sulfureuses, sous le sobriquet de Jillian.

Au final, si elles nous excitent à ce point, c’est peut-être simplement qu’elles sont si rares, que dès qu’une seule est disponible, des milliers de mecs sont déjà au garde-à-vous. Vous laissant méditer sur cette assertion, je retourne, quant à moi, clouer quelques chats noirs sur une porte, histoire de conjurer le sort et de calmer mes petits nerfs épuisés.

Tout petit, Balthus Gustave Aldebert de Baujouailles prit feu. Ce ne furent malheureusement pas les tentatives désespérées pour l’éteindre à coups de pelle, qui arrangèrent la situation. Après avoir échoué lamentablement dans une vaine carrière de maître du monde, c’est ainsi qu’il rejoint la rédaction de Hot Vidéo, où il y anime mensuellement une chronique tant (h)ardente qu’allumée.

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