Actrices
Veronica Orozco : pure colombienne

Elle a des petits seins merveilleux et ce je-ne-sais-quoi dans le visage que l’on n’oublie pas. Mais à 24 ans, Veronica Orozco, ex-Leal, n’est pas qu’une plastique poids-plume : c’est une performeuse hardcore qui envoie du steak et qui commence à être très demandée par le public. Portrait d’une colombienne aussi addictive que son produit national.
Freiheit ! Ce mot qui signifie Liberté, en Allemand, n’est pas inscrit au fronton de la Porte de Brandebourg, mais tatoué sur l’omoplate d’une actrice colombienne.
Veronica Orozco serait-elle la descendante d’un obscur Obersturmführer réfugié en Amérique du Sud et ayant échappé aux foudres du Mossad ? Yo no sé, mais Veronica n’est certainement pas une colombienne comme les autres, à commencer par le fait qu’elle parle d’elle à la troisième personne, signe de la distance qu’elle met entre elle et son personnage de pornstar. « Veronica Orozco ne correspond pas au prototype de la colombienne confiait-elle en interview pour le podcast d’Austen Summers. C’est une fille de la nuit qui ressemble à une petite bimbo blonde, ce qu’elle n’est pas. Son style est le glamcore, elle est dominante et parfois… stupide ! ».
Fait plutôt rare chez une pornstar, elle fait plus mature que son âge de 24 ans. Pour l’avoir croisée aux Xbiz Europe en septembre dernier, elle est de celles que la caméra sublime, plus belle à l’image qu’en réalité. Vaut mieux ça que l’inverse… De plus, ce côté « domina », en dépit de sa taille de guêpe (1m63 pour 45 kilos) se remarque d’emblée dans le débit de sa voix et dans ses traits, taillés à la serpe et bien plus secs que ceux d’une latina lamba. Elle n’est pas sans faire penser à Victoria Abril dans Talons Aiguilles de Pedro Almodovar.
En tout cas, la Veronica sait ce qu’elle veut et un trans ferait l’affaire : « J’aimerais coucher avec un transsexuel très féminin attaché dans une pièce sombre. Peu importe la taille de son sexe, c’est moi qui le baiserais avec un strap on, le baiserais comme aucun mec ne le baisera jamais ». Sûre d’elle, Veronica Orozco peut l’être, forte de son expérience : « Un homme et une femme toute une vie, c’est inenvisageable pour moi. Trop chiant ! J’ai dû coucher avec 180 ou 200 personnes. Je ne me souviens plus exactement car parfois j’étais trop bourrée. J’aime ressentir des émotions et des énergies différentes, c’est pour ça que j’aime bien baiser sous LSD ou MDMA, ça me fait comme sortir de mon corps ». La drogue, c’est mal. Le vin, c’est bien, mais vous l’aurez compris, Stéphanie (son vrai prénom) est une colombienne qui défonce et qui n’est pas tombée dans le porno un beau jour de 2017, par hasard.
Bien avant le porn, elle avait trouvé le moyen de rentabiliser son fort pouvoir érectile à travers des sexcams, une activité en plein boom en Colombie. « J’étais modèle webcam et je connaissais une fille qui faisait du porn. Elle m’a mis au défi de faire au moins une scène. Elle savait qu’en me provocant, je marcherai au quart de tour. J’ai fait deux scènes dont la première était en public, dans un square où on vendait des fruits. J’ai tout de suite été prise dans le bain et j’ai oublié qu’il y avait du monde autour de moi ». Après l’un des parcs de Cucuta, sa ville natale à la frontière avec le Venezuela, elle a testé la sodo dans le métro de Barcelone et sur un pont au-dessus de la Catalane, nullement effarouchée par les attroupements. Veronica Orozco est née pour s’exhiber. « Dans le X, je sais que je ne vais pas être maltraitée. Les gars savent ce qu’ils ont à faire, que je les trouve séduisants ou pas, ce sera du sexe pur et intense. Je suis comme une poupée dans ces moments-là. Quand je squirte sur un set par exemple, c’est que mon esprit est tout entier tourné vers ça. Je veux donner au cadreur ce qu’il veut ». Femme de tête au franc parler, Veronica est une bonne pub pour le porn quand ce dernier est accusé d’être le royaume du sexisme. « Les performeuses ne sont pas des victimes et le porn n’est pas sexiste : les filles sont mieux payées que les mecs ! Ce sont les acteurs qui font le boulot et ce sont nous, les actrices, qui récoltons les lauriers, nous, les actrices, qui avons toujours le dernier mot. Si nous ne voulons pas faire quelque chose, nous ne le faisons pas. Pour ma part, je signe les contrats et je suis payée avant la scène ». Faut pas la faire chier, Veronica, même si l’année dernière, elle a dû baisser pavillon devant son homonyme, une coureur cycliste mexicaine, qui l’a obligée à changer de patronyme, passant de Leal à Orozco. Peu importe son nom de scène, elle sait d’où elle vient. « Ma famille nucléaire, ma mère et mes frères, est tout ce qui compte. Ils l’ont bien accepté. Deux semaines après ma scène, j’ai appelé ma mère pour m’excuser, elle m’a dit : « si ça te rend heureuse, fais-le ! Quant à mon père, je ne lui parle plus. Il sait, mais ne veut pas connaître les détails ». De détails, Veronica n’en ait pourtant pas avare.
Elle peut en raconter beaucoup sur les coulisses du porno sans que sa motivation n’en ait été entamée. « On croit que le porn est safe, parce que tout le monde est testé, mais en fait, c’est bullshit. Chaque acteur a sa propre vie sexuelle, il baise sans capote, mais il a l’illusion d’être clean parce qu’il est testé toutes les trois semaines. C’est comme ça que les infections sont apportées : de l’extérieur ».
Sinon, quid de la question initiale, l’histoire du tatouage « Freiheit » qu’elle arbore !? Outre que le mot reflète bien son caractère, il se trouve qu’elle voyage beaucoup et qu’elle essaie de revenir avec un tatoo de chaque lieu de villégiature qui lui plaît bien. Par rapport à Cucuta, Berlin a dû lui sembler une ville bien exotique…
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